Histoire : La dernière limite /\

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Auteur
Histoire


Histoire ajoutée le 31/03/2008
Épisode ajouté le 31/03/2008
Mise-à-jour le 03/07/2021

La dernière limite /\

Voila ma 3e histoire, elle est très différente des deux autres. J'espère que vous prendrez plaisir à la lire. :)
En voici une partie, bonne lecture ! :D


Chapitre 1 : La vieille usine.



« A demain Aricia »
« A demain Sophie »
Aricia entra dans sa voiture et démarra. Elle venait de quitter son laboratoire.
Jeune biologiste à peine sortie de l’école, elle avait été engagée par une société privée il y a trois mois.
Rousse, les cheveux arrivant aux épaules, les yeux verts, de taille moyenne. D’une beauté sans égale dans sa profession. A 24 ans, elle avait déjà tout ce qu’il lui fallait : un relation avec un homme bien depuis six mois, un job bien payé et honnête et un chez-soi bien situé.
La routine conduisait sa voiture sur l’autoroute. Elle roulait calmement et emprunta au couché du soleil un petit chemin. Elle faisait ça depuis son entrée dans la société. Sauf que d’habitude un pneu ne crevait pas. Aricia arrêta son véhicule.
Elle était en pleine campagne, seule et sans habitation aux alentours hormis la vieille usine désaffectée…
Aricia fit le point : « Bon je viens de crever, je suis seule, je n'ai pas de pneu de rechange, la batterie de mon portable est morte et aucune habitation est en vue. Seule solution, aller à pieds jusqu'à cette usine et en espérant y trouver un téléphone…sinon ce sera cinq kilomètres à pieds jusqu’à la première maison... La marche ne me fait pas peur mais en pleine nuit… »
Elle venait de parler à voix haute pour se rassurer. Cette usine abandonnée l’intriguait car au loin, on pouvait apercevoir de la lumière à l’intérieur…

Dans les dernières lueurs de la journée, Aricia avait parcouru les 500 mètres qui la séparait de l’usine. Elle hésita : Devait-elle frapper, appeler ? Un doute s’installa dans son esprit.
Elle décida brusquement d’ouvrir cette porte entrouverte. Aricia entra dans un long couloir et se dirigea vers la lumière. Elle arriva enfin devant la fameuse salle illuminée mais une sorte d’intuition lui ordonna de ne pas se montrer.
Un spectacle inattendu l’y attendait. Des tas de types habillés en noir avec des lunettes noires et des cravates noires semblait tenir une réunion. Elle se cacha derrière une caisse. L’un d’eux, plus vieux que les autres s’adressait à l’inquiétante assemblée.
« Bonsoir messieurs-dames, nous sommes tous réunis ici afin de discuter de notre prochaine action. Giovanni ? Peux-tu résumer le plan ? »
« Nos tireurs se posteront ici, ici et là. Le cortège passera par là, nous avons une équipe chargée de maîtriser la sécurité. Si tout se passe bien, la cible sera éliminée. Pas de question ? Oui ? » enchaîna l’intéressé.
« A quelle heure, quel jour et quelle est la cible ? » demanda une jeune femme.
« Toutes ces informations sont dans la disquette qui se trouve sur la caisse près de la sortie. En tant que chef des exécuteurs, tu en prendras connaissance à la fin de la réunion, Gloria. Personne ici n’en connaît la teneur. A vrai dire, pour être certain que personne ne vienne perturber la commande, nous avons exécuté toute l’équipe de piratage… Mais c’est un gros contrat avec un gros client…il ne faut pas le louper.»
« Ok » répondit Gloria.
« Bien, passons maintenant aux problèmes de distribution de la marchandise, les chiffres montrent… »


Depuis sa cachette, Aricia était pétrifiée.
« La mafia, je suis tombée sur la mafia… »
Elle demeura un moment immobile, ne sachant que faire. Soudain, elle s’aperçut qu’elle n’était pas loin de la caisse sur laquelle reposait la disquette. Une idée, une impulsion ou une envie de suicide ? Elle ne saura jamais ce qu’il lui a pris à ce moment-là. Toujours est-il qu’elle s’en empara et se mit à s’éloigner à reculons, la disquette en poche.
Malheureusement pour elle, son pied heurta une boîte de conserve qui ne trouva rien de mieux que de dévaler à grand bruit l’escalier de la cave…
L’alerte fut donner une seconde plus tard.
« C’était quoi ? »
« Il y a quelqu’un !!! »
« La disquette !!! On l’a volée !!! Alerte !!!» hurla Gloria en sortant son revolver.
Prise de panique, Aricia ne pensait plus à la discrétion au profit de la fuite précipitée.
Elle déboula dans le couloir. Elle entendait ses poursuivants courir derrière elle.
Alors qu’elle atteignait la porte de sortie, des coups de feu retentirent et les balles sifflaient à ses oreilles. Sortie au dehors dans la nuit, elle se mit à cavaler à travers champs. Ses poursuivants n’étaient pas encore sortis. Aricia sentit sa fin approcher quand une lumière aveuglante l’éblouit et elle perdit connaissance.


Voilà balancez vos comms et vos critiques public :D

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