Histoire : Plaisirs nocturne... 1ere et 2e partie, (M/F)

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Histoire ajoutée le 25/03/2008
Épisode ajouté le 25/03/2008
Mise-à-jour le 03/07/2021

Plaisirs nocturne... 1ere et 2e partie, (M/F)

Bonjours à tous, j'ai écrit ce petit brin de phrases il y a quelque mois déjà... après relecture et petite correction, je vous offre ce récit, sensuelle et un brin érotique, mais surtout passionné... Bonne lecture !





Plaisirs nocturnes…




- Je vous souhaite de bonnes vacances à tous. Faites attention à vous… et n’oubliez pas de réviser vos tables de multiplications.

Ça ne sert à rien, ils font trop de bouquant pour m’entendre. Je les regarde, tous affairés à ranger leurs choses et à courir pour ne pas rater l’autobus. Je me retourne et à peine une seconde plus tard, ils ne sont plus là. Ils vont me manquer ces garnements… surtout David, le petit dernier, avec ses grosses lunettes et son sac trop grand pour lui. Mais bon, ce sont les vacances de Noël, et moi aussi je veux en profiter un peu… un appel manqué. Tant pis, je l’écouterai plus tard.

Au volant, je tombe sur une émission de radio sexy. Nous sommes vendredi soir, c’est l’heure de ce genre d’émission. Le sujet du jour : Les fantasmes. J’écoute plus par curiosité que parce que ça m’intéresse vraiment…



N’importe quoi ! J’aime écouter ce genre de choses, seul les hypocrites disent le contraire. Je me surprends à m’imaginer à la place de ces gens qui racontent leurs envies les plus intimes ou leurs expériences passées. Une étincelle s’allume dans mon ventre… ce sont des cochons ces gens… mes cuisses se collent l’une contre l’autre… comment osent t’ils faire ce genre de choses… ma main descend et se faufile entre mes jambes…

- Allo, ah Simon, c’est toi qui m’as appelé tout à l’heure?... non, je me dirige vers la maison, pourquoi?... d’accord, mais qu’est-ce que tu mijotes encore?... attends, je note… à mon nom dis-tu?... dans une heures?... tu m’intrigues tu sais?... moi aussi je t’aime. À plus tard.

Je raccroche. Il fallait vraiment que j’écoute ce genre d’émission pour que ça m’arrive. J’espère qu’il a pensé aux cordes… ça y est, je fantasme ! Mais qu’est-ce qui m’arrive? Je m’imagine nue, ligotée, entièrement à sa merci, ses doigts courant sur mon corps, me faisant frissonner… son souffle chaud dans mon oreille, ses lèvres qui m’embrassent…

Je regarde tous ces vêtements bêtes et ennuyants qui pendent devant moi. Il est vraiment temps que je change ma garde robe… mais qu’est-ce que je raconte ? Allez, un petit effort, il y a sûrement quelque chose pour le rendre gaga. Je pourrais y aller toute nue ?... Non, un peu trop extrême comme solution… et le désir est dans ce qu’on ne voit pas. Voyons ça, oui, c’est pas mal du tout, une délicate robe blanche d’été, nouée derrière la nuque, juste assez courte pour lui donner des idées… les dessous maintenant. La simplicité est toujours la meilleure solution… voilà une joli brésilienne en dentelle blanche, pour aller avec la robe… pour le haut, il m’a demandé de ne rien porter mais ça me gène un peu… quoique ça a quelque chose d’excitant…

Je me regarde dans le miroir et j’aime ce que je vois… je regarde mon corps et me trouve belle… de toutes les parties de mon corps, je suis particulièrement fière de mes jambes et surtout de mes pieds. Bien sur, le reste est pas mal aussi… j’ai une poitrine respectable avec deux adorables petits mamelons roses, et une taille fine… des fesses tout à fait ronde et plutôt ferme… mais mes jambes et mes pieds ont quelque chose de… de vraiment sexy… je ne sais pas, peut-être est-ce la courbure de mes muscles, ou la taille de ses derniers, ou l’absence quasi-total de pilosité… et mes pieds… ils sont si beau… j’aime mes orteils, mes plantes, mes pieds en général, leurs courbures exquises, leurs proportions parfaites, la couleur de ma peau… rose sur le talon et blanche sur la plante… et ils sont si sensible… si chatouilleux…

Je suis belle… pour lui…

Bon, je vais être en retard si je continu comme ça… mais je n’ai rien à me mettre dans les pieds. Voyons voir, pas des baskets, pas des flip-flops non plus, pas assez chique. Ah, voilà ! De jolies petites sandales en cuir avec un petit talon pour mettre mon arche en valeur… et ça allonge mes jambes. Déjà que je ne suis pas très grande… j’enfile une veste et saute dans ma voiture…

Et merde, fichu centre ville, il n’y a jamais de stationnement… du calme, ça ne sert à rien de rager… il faut juste garder son calme… tiens, une voiture qui s’en va… voilà une belle place, juste devant la porte en plus.

- Bonsoir, j’ai une réservation au nom d’Isabelle…
- Bonsoir madame. Voyons voir… Isabelle… vous voilà. Je vous demanderais une pièce d’identité s’il vous plaît.
- Oui, tenez…
- Très bien, alors… c’est la chambre numéro 903, madame.
- Chambre 903, dernier étage?
- Oui, dernier étage, madame.
- Merci, bonne soirée.
- Bonne soirée à vous, madame.
Vraiment très aimable ce garçon. Par contre, il pourrait essayer de me regarder dans les yeux… je jette un regard alentours pour essayer de repérer Simon mais je dois bien me rendre à l’évidence, il ne m’attendait pas dans le hâle. J’hésite à appeler l’ascenseur. Je ne sais pas pourquoi, mais je redoute ce moment. En même temps, j’ai tellement hâte. Je crois que c’est mon côté un peu masochiste. Je prolonge l’attente et donc le supplice… J’ai tellement rêvée d’un moment comme celui là…

Bien sur, Nous avons nos petites folies à la maison et je dois avouer que je suis plutôt comblée de ce côté là. En fait, j’adore nos petits jeux, me faire attacher et me sentir vulnérable, être son jouet auquel il peut faire tout ce qu’il veut… et quand il me chatouille… quand il me chatouille… quel bonheur… quelle joie ! Et quand je gigote et que je le supplie d’arrêter, ça l’excite encore plus… et ça m’excite encore plus… rien que de m’imaginer toute nue, à sa merci, je…

J’appelle l’ascenseur. C’est long. Pourquoi ne sont-ils jamais là lorsqu’on appuie sur le bouton ceux là ?... Ça monte. C’est long. Pourquoi les ascenseurs sont aussi lents ?... Je me calme, je crois que je suis un peu trop énervée. Inspire, expire, inspire, expire…Ding ! Enfin, ce n’est pas trop tôt ! C’est quelle chambre déjà ? La 903. Restons calme, ce n’est pas un « blind date », c’est mon amour depuis cinq ans… cinq ans déjà ! Mon dieu que le temps passe vite…

J’entre dans la chambre. La porte se referme derrière moi grâce à un mécanisme. Il s’est donné la peine. Ce n’est pas une chambre, c’est une suite. Je me trouve dans un petit salon. Tout est très luxueux. Une épaisse moquette beige et bien moelleuse est posée au sol tandis qu’une riche tapisserie rouge brodée de fins symboles recouvre les murs. De nombreuses chandelles brillent ici et là en guise d’éclairage. Il y règne une température indéfinissable, ni froide, ni chaude, juste confortable. Une faible musique est audible, relaxante et stimulante à la fois. Au fond de la pièce s’ouvre une superbe arche richement sculpté dans un bois rougeâtre, donnant sur ce qui doit être la chambre à coucher. J’enlève ma veste et la jette sur un divan. La moquette s’enfonce sous mes pas mais je garde mes sandales. Il les enlèvera lui-même.

La chambre à coucher est beaucoup plus grande que le salon. Les mêmes décorations habillent la pièce. Les chandelles sont encore plus abondante qu’à l’entrée et rendent l’atmosphère incroyablement romantique. Une seul chose fait contraste : l’immense lit appuyé contre le mur. Je n’ais jamais vu un lit de cette taille. Ce n’est plus un lit, c’est une pièce à lui tout seul. Je suis sur qu’on peut se coucher à quatre et avoir encore de l’espace pour ce retourner sans incommoder le voisin. Quatre magnifiques colonnes en bois massif servent de support à un immense baldaquin richement décoré et tout aussi massif. On dirait que tout le lit a été sculpté à même un immense tronc d’arbre. Je me vois déjà prisonnière de ce lit, attachée aux colonnes et complètement impuissante à me libérer, soumise aux pires perversités de mon Amour… ça y est, je fantasme encore. Où est-il d’ailleurs, il est en retard…

Je suis face au lit et donc dos à l’entrée. C’est le moment qu’il choisit pour arriver subtilement derrière moi et me caresser les fesses.
- Bonsoir mademoiselle.
- Hummm, bonsoir monsieur.
Je reste tranquille et me contente de frissonner en poussant de faux gémissement de protestation, un sourire satisfait sur les lèvres. J’adore me faire toucher. Le contact physique est vraiment la plus belle chose de l’univers… il me retourne pour que je lui fasse face… haha, fasse face, je l’ai trouvé toute seule celle là ! Il me regarde un instant droit dans les yeux. Je peux lire le désir dans ses yeux amoureux… il est si beau ! Sa bouche s’approche de la mienne… je ferme les yeux… contact… je respire son odeur, ressens sa chaleur, savoure ses lèvres… nos langues se rencontrent… entreprennent une danse endiablée… nos corps se rapprochent… se touchent… je me laisse aller, complètement hypnotisée par ce moment hors du temps, le temps d’un baiser, un simple baiser… puis, doucement, lentement, il se retire, sa langue me quitte, les ponts ce brisent… pour se reconstruire bientôt…

Il me regarde. Il me regarde de bas en haut et de haut en bas. J’adore ce moment, l’interminable moment où il me regarde et me dévore des yeux. Je vois le désir passer dans tout son être. Je reste là, souriante. Il regarde mon visage… descend sur mes seins… sur ma taille, puis mes hanches… il me déshabille des yeux… descend encore sur mes jambes nues… et arrive finalement sur mes pieds… mes pieds…
- Attend moi ici.

Je le regarde s’éloigner. Il se dirige vers un sac posé près du mur. Il revient vers moi et le dépose sur le lit. Je ressens à ce moment précis une angoisse et une anticipation incroyable. Je n’ai encore esquissé aucun mouvement. Toute mon attention est fixée sur ses moindres gestes. Il me sourit… ses mains ouvrent la fermeture éclair et en dévoilent le contenu : des bracelets en cuir rembourrés de fourrure, des cordes, des sangles… mon cœur saute un tour dans ma poitrine. Il attrape deux bracelets et s’approche de moi. Nos yeux se croisent et reste accrochés l’un à l’autre quelques secondes. Je finis par détourner le regard en esquissant un sourire gêné.
- Oh, je vois que tu en as envie !

Pour toute réponse, je lui tends mes poignets avec un grand sourire… il pose les bracelets sur ma peau… c’est vraiment très confortable. Il fixe une corde à chaque bracelet et me tire au pied du lit. J’adore ce moment, le moment où il m’attache, où il s’occupe de moi. Je lève les bras et il fixe chaque corde au sommet des colonnes. Je me retrouve les mains attachées au dessus de la tête, tout mon corps offert à ses mains, à son regard, à ses envies les plus folles… à cette seul pensée, je frissonne de plaisir… il vient se placer devant moi et admire son œuvre. Je le regarde droit dans les yeux, comme pour le défier…
- Tu sais, attaché comme ça, tu es totalement à ma merci, je peux te faire tout ce que je veux…

Je lui envoie un sourire espiègle. Je peux voir le bonheur dans son pantalon.
- Voyons voir si tu es chatouilleuse.
- Fais ce que tu veux, ça ne me fait rien, je ne suis même pas chatouilleuse…

Rien de mieux qu’un peu de provocation…
- C’est ce qu’on va voir !

Mon sourire est fendu jusqu’aux oreilles. Il s’approche et vient coquinement faire glisser ses doigts sur la peau dénudées de mes aisselles… j’ai un mouvement de recule.
- Eh, tu n’as pas le droit…
- Oh que oui j’ai le droit. Et je ne me gênerai certainement pas puisque tu n’es même pas chatouilleuse !

Ses doigts rétablissent le contact avec ma peau… je tente de résister mais la démangeaison devient rapidement à la limite de mes capacités de contrôle… et je craque… un doux et mélodieux rire sort de ma bouche et va caresser ses tympans… il esquisse un sourire satisfait et ses doigts brisent le contact…
- Très bien, je te propose un petit jeu…

Chouette, j’adore les jeux…
- Hum, d’accord, fis-je avec un grand sourire.

Ses lèvres s’approchent des miennes et il m’embrasse tendrement. Puis, il passe les bras derrière ma tête et dénoue la boucle de ma robe pour la ramener devant mon visage.
- Ouvres la bouche s’il te plaît.
- Mais qu’est-ce que tu…
- Pas de mais. Allez, ouvres la bouche.

J’obéis. Il place les deux bouts de tissu dans celle-ci et je sers les dents pour qu’ils restent en place. Je ne peux plus parler… je me retrouve bâillonnée volontairement… et la seul protection qui couvre mes seins est entre mes dents…
- Voici les règles du jeu : je vais te chatouiller durant vingt minutes. Si tu laisses tomber ta robe, tu as perdu. Si tu réussis à garder les dents serrées, j’ai perdu. Le perdant subira ensuite un gage choisi par le gagnant. Si tu as bien compris les règles, fais oui de la tête.
- Hummm…
- Tu n’as pas le choix. As-tu compris les règles ?

Je fais oui de la tête. C’est complètement injuste, je suis beaucoup trop chatouilleuse… je n’y arriverai jamais… et en même temps, ma situation m’excite énormément. J’aime tellement être vulnérable, offerte à lui. Je n’ai qu’à ouvrir la bouche pour m’exposer encore d’avantage, lui révélant ma poitrine gorgée de plaisir… plaisir qu’il peut d’ailleurs clairement voir à travers le délicat tissu de ma robe. Mais je n’ai pas l’intention de le laisser gagner aussi facilement. J’ai mon honneur après tout…

Il prend un réveille matin et le pose sur une chaise placée juste devant moi. Il est 21h58. Il se positionne sur le lit, derrière moi.
- Je vais commencer à 22h00 pile. Tu seras gardienne du temps.

Je regarde les chiffres devant moi. Ils ne bougent pas. Je ne peux tournée la tête ni voir d’où viendront les premières chatouilles. Une angoisse naît en moi. Mon cerveau m’envoie des images de ce qui m’attend : ses doigts qui s’approchent de ma peau, de mes points sensibles… ils sont là, à quelques millimètres de mon épiderme, prêt à me torturer sans pitié… ding… 21h59… plus qu’une minute… je teste mes liens, puis redirige mon attention sur le réveille matin. J’anticipe. Les moindres variations de l’air me font imaginer le pire. Je sens mes nerfs à fleur de peau, comme s’ils voulaient être plus réceptif aux stimulations environnantes… Cette attente est vraiment insupportable! À chaque seconde, je me dis que ça y est… et rien. Le cycle recommence… rien. Je pousse un soupir d’impatience. Je souhaiterais presque il commence dès maintenant…

Ding… Il est 22h00. J’arrête de respirer en appréhendant ce qui va suivre… tout mon corps est contracté au maximum, en alerte général… et soudain, il caresse doucement la peau de mon dos dénudé, du bout des doigts, très légèrement. C’est plutôt agréable et je me détends un peu. Des frissons naissent en moi, circulent le long de mon réseau nerveux… Il caresse mon épiderme avec amour, avec tendresse, remontant dans mon cou, le long de ma nuque, derrière mes oreilles… il approche ses lèvres de ces dernières et y dépose un baiser chaud et sonore. Je ressens alors une vaque de plaisir m’envahir toute entière… les frissons s’accélèrent et se regroupent dans mon ventre, faisant naître une boule de plaisir au centre de mon être…

Ses caresses se transforment doucement, deviennent plus appuyées. Ses doigts descendent doucement dans mon dos et s’aventurent vers mes côtes, les chatouillant doucement. Je peux encore résister, mon cerveau bien décidé à ne pas réagir aux stimulations qui l’inondent. Je tente un mouvement pour me dégager, sur la droite, puis sur la gauche, mais ses doigts semblent collés à moi… continuant à un rythme régulier leurs petits gratouillements et pincements sur mes côtes vulnérables.
- Hummm… fis-je dans une vaine tentative de protestation.

Pour toute réponse, ses doigts augmentent encore leur pression et leur rythme et descendent sur le côté de mon ventre, pinçant gentiment ma taille. Je me tortille, je tente de lui échapper, mais ça m’est impossible… et j’explose. Un rire, étouffer par mon bâillon, se fait entendre. Ma concentration diminue, et j’ai de plus en plus de mal à garder les dents serrées… je parviens à jeter un coups d’œil à l’horloge. Il est 22h07. Mon Dieu, je ne réussirai jamais! Une vague de désespoir m’envahi… je pousse un autre hummm, en guise de protestation. Cela ne semble que l’amuser d’avantage… il voit que j’ai de plus en plus de difficulté à me contrôler et décide d’augmenter encore la cadence. Il alterne maintenant avec la taille, les côtes, le ventre, les hanches, et ne se gène pas pour y aller avec vigueur, bien décidé à me faire lâcher prise.
- Schtoppp, parviens-je à dire entre deux éclats de rire, les dents serrées pour ne pas faire tomber la précieuse robe.

Mes cris étouffés inondent la pièce. Je me tortille frénétiquement, gigote dans tout les sens pour tenter de me soustraire aux chatouilles. Dans mes mouvements précipités, mes seins se balancent de gauche à droite, sautant aux rythmes de mes rires et de mes tentatives désespérées de lui échapper et menaçant sérieusement de sortir plus tôt que prévu de leur cachette. Je tire sur mes bras, tire encore, tire une autre fois pour me protéger… ils ne veulent rien savoir. Je suis condamnée à subir, à ressentir pleinement et complètement les moindres de ses attouchements. Puis soudain, il ralentis. Ça devient plus supportable, plus humain. Ses doigts continuent leurs passages et remontent dans mon dos, me gratouillant légèrement l’épiderme. La pression aussi se fait plus délicate… l’espoir renaît en moi. Je regarde à nouveau l’horloge : 22h13. Je vais y arriver !

Les attouchements sont à présent légers et sensuelles, comme au début. Je sens que c’est une ruse et malgré moi, je me détends, apprécie… les frissons de plaisir resurgissent, parcourant mon corps. Il caresse ma nuque, mes bras, mes seins. Ses lèvres viennent délicatement déposer un baiser chaud près de mon oreille, déclanchant un frisson incontrôlable. Le plaisir grandit dans mon ventre… il me caresse à pleine main, sur mon corps sans défense, mon corps offert, l’objet de ses rêves… et soudain, alors que je me laisse aller aux plaisirs, les chatouilles reprennent doucement, sur la peau de mon dos, comme au début. Il est 22h17, je vais y arriver. Je rassemble tout mon courage et endure sans broncher les doigts qui s’agitent de plus en plus vigoureusement dans mon dos.
- Tu sais, je ne suis pas encore aller visiter tes aisselles.

Cette phrase a l’effet d’une bombe. La panique m’envahie de nouveau tandis que les chatouilles se rapprochent de mon point faible.
- Non, ffas là ! Dis-je, en désespoir de cause.

Je me met à gigoter dans tout les sens, tirant sur mes liens, forçant mes muscles à me protéger… je vrille, pousse, tire, saute… les caresses se rapprochent malgré tout de façon continue, indifférentes à toutes mes tentatives… je tente de me soulever, pour replier mes bras, mais je manque de force… et mes aisselles restent là, offertes, sans que je puisse rien faire pour empêcher l’inévitable.

Plus que quelques millimètres… je me crispe, ferme les yeux, serre les points… et je ris, d’un rire triste, effrayé, un rire qui admet la défaite… puis, les attouchements arrivent finalement à destination. Malgré moi, malgré tout mes efforts pour ne pas céder, mon corps est pris de convulsions, succombant aux sensations, aux terribles démangeaisons, et j’explose de rire, tirant la tête en arrière, ouvrant pleinement la bouche, riant à pleine gorge. Ses doigts courent, frottent et grattent ma peau ultra sensible, sans me laisser une seule seconde pour respirer. Mes seins, maintenant dévoilés, sautent à droite et à gauche, suivant le rythme de mes soubresauts pour tenter en vint de me soustraire aux diaboliques sensations.
- Arrête, haha, arrête, c’est trop horrible…
- Il reste encore deux minutes, dit-il d’un ton amusé.
- C’est bon, tu as gagnéhaha. Tu peux arrêter…
- J’ai dit que je j’allais te chatouiller pour une période de vingt minutes, pas jusqu’à ce que je gagne !
- Pitié, pas sous les brahaha, pas là ! Hurle-je.

Je parviens à jeter un coup d’œil au cadran : 22h18… Grrrr, ça ne s’arrêtera donc jamais! J’ai l’impression d’être dans un cauchemar, un mauvais rêve dont je vais me réveiller… et j’adore ça. Ses doigts sont collés à ma peau, ne me laissant aucune chance d’avoir un infime moment de pause. Ma robe a glissé jusqu’au sol, me laissant à moitié nue, mais c’est dans l’immédiat le dernier de mes soucis… 22h20…
- Stop ! Hurle-je. Pas sous les bras… arrête !








Voilà, J'espère que ça vous a plus. Ne vous gèner pas pour laisser des commentaires... et je vous posterai peut-être la suite... Au programme : encore des chatouille et encore plus de passion...

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