Histoire : Le secret du pensionnat

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Histoire


Histoire ajoutée le 18/03/2008
Épisode ajouté le 18/03/2008
Mise-à-jour le 03/07/2021

Le secret du pensionnat

Ce site c'est vraiment de la balle ! Maintenant je peux parler librement d'un sujet qui me tient à  coeur (et surtout à  la peau :love:), je suis trop content !
J'en profite donc pour vous faire partager cette histoire que je me suis raconté je ne sais plus combien de fois. Lisez et dites moi franchement ce que vous en pensez, j'aimerais vraiment avoir un avis objectif. Pour moi, c'est une très belle histoire de chatouilles teintée d'érotisme.



La journée avait été sans surprises. Une journée comme tant d'autres, qui n'apporte rien de vraiment transcendant à  notre train-train quotidien. On se lève le matin, on fait son travail et on retourne se coucher, point barre. Comment était-il possible d'apprécier une telle vie ? On espère toujours qu'il arrivera quelque chose, même s'il s'agit d'une catastrophe. Tel était en tout cas l'opinion de Catherine.
Si on lui avait demandé son avis, elle aurait été elle-même incapable de dire si elle se sentait malheureuse, ou simplement blasée. Elle avait vécu une enfance sans véritable problème, au sein d'une famille normale, mais dont chaque membre manquait nettement de communication et d'ouverture. Une telle ambiance ne la gênait pas vraiment, mais elle se rendait à  présent compte que cette attitude de renfermement sur soi-même l'avait fait devenir elle-même renfermée. Au fond, elle aurait aimé pouvoir aller dialoguer facilement avec les autres et jouir d'une véritable vie sociale, mais le manque de communications et de véritables communications avec sa famille ne l'avaient guère aidé dans cette tâche.
Pour elle, quitter sa Lorraine natale et atterrir dans ce pensionnat de la banlieue parisienne était une lueur d'espoir, et en effet, au bout de 4 mois, elle avait réussi à  tisser des relations avec d'autres pensionnaires, mais il lui arrivait encore, à  certains moments, de se retrouver assaillie par des interrogations en tous genres et de se renfermer sur elle-même, laissant la solitude s'emparer d'elle. Personne n'était jamais témoin de ces baisses de moral : plusieurs années passées à  s'efforcer de pleurer en discrétion lui avaient permis de passer totalement inaperçue lors de ces moments pénibles. Cela lui arrivait généralement pendant la nuit, et ses manifestations de chagrin se limitaient à  des versements de larmes et à  une respiration légèrement saccadée, si bien que personne ne s'en rendait compte, pas même sa compagne de chambre, Eloà¯se, qui dormait pourtant dans le lit voisin.
Ce soir là , quelques minutes avant le dîner, Catherine s'assit sur son lit et versa à  nouveau quelques larmes dans la discrétion la plus complète.

Catherine s'entendait très bien avec Eloà¯se, qui était sa meilleure amie, et qu'elle ne connaissait pourtant que depuis les quatre mois qu'elle était arrivée au pensionnat. Elle s'était rendue compte qu'Eloà¯se avait le même genre de personnalité qu'elle : discrète, modeste (trop, probablement), manquant de confiance en elle et d'ouverture vers les autres. Ces points communs les avaient beaucoup rapprochées, mais ne les avaient pas pour autant empêchées de sympathiser avec d'autres pensionnaires. Ainsi, elles commencèrent toutes deux à  reprendre peu à  peu goût à  la vie.
Pendant le dîner, Eloà¯se remarqua la rougeur révélatrice des yeux de Catherine et lui en fit part :
« Toi tu ne te sens pas très bien, encore une fois, je me trompe ? »
Essayant de dissimuler à  leurs compagnes de table sa voix tremblante, Catherine répondit :
« Non… j'en ai assez de ressentir ça, ça me pourrit l'existence... »
Sur quoi, elle se tut, sentant qu'elle allait de nouveau se mettre à  pleurer. Eloà¯se posa doucement sa main sur la sienne.
« Ne t'en fais pas. On en reparle calmement tout à  l'heure et ça ira mieux, d'accord ? »
« Ou-oui. »
Eloà¯se serra délicatement la main de son amie et lui sourit. Catherine lui rendit son sourire, se moquant éperdument de ce que les personnes autour d'elles pourraient penser de ce geste.

Après être allées prendre chacune un soda au distributeur de la cafétéria, les deux amies allèrent les boire, tranquillement assises sur les chaises de la terrasse du premier étage, en regardant d'un air pensif le soleil se coucher. Il fallait bien reconnaître que dans ce joli quartier de Courbevoie, on pouvait assister à  de magnifiques couchers de soleil. Le plus souvent, on voyait l'astre disparaître lentement derrière les gratte-ciels du quartier de la Défense, et sa lumière se reflétait superbement sur les eaux de la Seine. Ces moments de détente étaient un vrai plaisir pour les deux amies.
Puis lorsque le soleil se coucha définitivement, elles retournèrent dans leur chambre. Catherine se sentait déjà  mieux. Le fait d'avoir parlé à  Eloà¯se de ses angoisses et de ses interrogations existentielles la soulageait toujours, et elle lui en était très reconnaissante. Après d'être déchaussée, Catherine s'allongea sur son lit, exténuée. Leur après-midi avait en effet été consacré à  une promenade le long des rives de la Seine, et les deux amies étaient loin d'être des marcheuses accomplies.
« Pffff… j'aurais presque préféré rester ici à  regarder la télé dans le salon, tiens ! » soupira Catherine.
Eloà¯se l'observait, assise sur son lit, souriante.
« Ne dis pas de bêtises. Faut avouer, de temps en temps ça fait du bien de sortir. »
« Mouais. »
Elle continuait de fixer Catherine, allongée à  plat ventre sur son lit, la tête posée sur le côté, les yeux fatigués.
« En plus j'ai mal aux jambes, c'est horrible. Mais le pire c'est ce fichu sac à  dos, tellement mal foutu qu'il m'a massacré tout le bas du dos ! J'arrive à  peine à  me baisser ! »
Eloà¯se restait muette, se contentant de regarder sa compagne de chambre allongée, la tête penchée sur le côté et l'air souriant. Catherine finit par s'en rendre compte.
« Quoi ? »
Eloà¯se resta encore quelques secondes à  la fixer sans rien dire, et avec le même air sur le visage. Puis, avant de finalement se lever de son lit, et sans se départir de son sourire :
« Attends. »
Elle vint s'asseoir sur le lit de son amie, juste à  côté d'elle, puis attrapa doucement sa jambe gauche et se mit à  pétrir délicatement le muscle endolori entre ses mains.
« Hummmmmm… doucement quand même », murmura Catherine d'une voix endormie.
« Je fais ce que je fais, rassure toi », lui répondit son amie d'un ton affectueux.
Catherine se sentait de plus en plus relaxée par le massage. Elle ne s'attendait pas du tout à  ce traitement de faveur, même de la part de sa meilleure amie, mais tout cela n'était pas pour lui déplaire, loin de là . Assurément, Eloà¯se s'y connaissait, car elle sentait ses muscles endurcis se relâcher peu à  peu, quelle sensation délicieuse, c'était merveilleux… Elle en venait presque à  espérer qu'Eloà¯se s'occuperait également de son dos courbaturé. Elle se disait que oui, elle ne serait vraiment pas contre…
Et elle ne fut pas déçue. Comme si Eloà¯se avait deviné ses pensées, elle avait à  présent posé ses mains sur le bas de son dos, après s'être assise sur le haut des cuisses de Catherine et rabattu partiellement le débardeur noir qu'elle portait. Eloà¯se se remit à  l'Å“uvre, exerçant des pressions constantes et calculées sur le dos de son amie. Catherine commençait à  sentir le sommeil la gagner peu à  peu. Elle était prête à  parier que jamais elle ne s'était endormie aussi agréablement. Puis le massage cessa.
« Mmmmm, merci, c'était vraiment bien », articula t'elle.
« Mais de rien », lui répondit Eloà¯se avec le même ton affecteux.
Elle commença à  remettre le bas de son débardeur en place, mais laissa tout de même une petite partie du dos visible. Un sourire espiègle sur les lèvres, toujours juchée sur les cuisses de Catherine, elle fit soudain passer l'ongle de son index le long du dos de celle-ci, effleurant à  peine la peau nue. Le résultat de ce dernier attouchement ne se fit pas attendre : Catherine sursauta violemment et poussa un cri de surprise.
« AH ! Ah non pas ça ! »
« Oh ooooh ! Mademoiselle serait-elle un peu chatouilleuse ?? », demanda Eloà¯se d'un ton faussement anodin.
« Un peu, tu parles ! Je suis une vraie pile électrique ! »
« Ah oui ? », fit Eloà¯se, l'air soudain très intéressée.
Et, après avoir de nouveau rabattu discrètement le débardeur de Catherine et placé ses mains de chaque côté du ventre, Eloà¯se se mit à  tapoter du bout des doigts la peau nue. Lâchant un « Non ! » désespéré, Catherine commença à  se débattre violemment en partant d'un rire aigu, essayant vainement d'enlever les mains d'Eloà¯se. L'empêchement de bouger d'un poil rendait la sensation plus insupportable encore. Catherine se tordait désespérément sur le lit.
« Noooooooon ! »
« Mais si mais si », lui répondit Eloà¯se d'un ton maternel. « Ne me dis pas que tu n'aimes pas, je ne te croirai pas. »
« Arrête, s'il te plait, je n'en peux plus ! »
Eloà¯se obéit à  son amie, lui laissant le temps de reprendre son souffle, puis se remit au travail. Non pas en tapotant, cette fois, mais en agitant ses doigts sur la peau, tout en glissant des côtes jusqu'au hanches. Catherine redoubla de rires et de supplications, sous l'Å“il attendri d'Eloà¯se. La torture dura ainsi plusieurs minutes, qui parurent être des heures pour Catherine. Eloà¯se continuait de faire glisser ses doigts, tout en exerçant parfois de fortes pressions sur le ventre en plaçant les doigts en forme de pince de chaque côté du ventre. Ces pressions semblaient être les attouchements les plus redoutables pour l'infortunée Catherine, qui semblait devenir folle.
« Laisse toi faire, ce sera plus facile ! »
Eloà¯se termina le petit jeu en se mettant à  tapoter le dos de son amie, de la même manière qu'elle lui avait tapoté le ventre auparavant. Catherine, au supplice, ne parvenait toujours pas à  se libérer. Eloà¯se se décida enfin à  lui rendre la liberté.
« Pas trop souffert ? », lui demanda t'elle d'un ton moqueur.
Catherine, qui reprenait péniblement son souffle, articula :
« Ne refais jamais ça ! Je ne supporte pas les chatouilles, j'ai horreur de ça ! »
« J'avais remarqué que tu y étais très sensible, oui, mais au fond de toi, tu apprécies, je le sais ! Allons, ça ne t'a pas fait du bien ? »
« J'ai pleuré de rire, c'est vrai que ça fait du bien quand on est un peu triste, mais… »
Elle ne parvint pas à  achever sa phrase. Eloà¯se la regardait toujours en souriant, puis alla s'allonger sur son lit.
« Contente d'avoir pu t'aider. Bonne nuit, madame la chatouilleuse ! », dit elle en éteignant la lumière.
Catherine, qui commençait à  se remettre du calvaire qu'elle venait de vivre, s'allongea à  son tour dans son lit, et rabattit les couvertures sur elle. Avant qu'elle ne s'endorme, deux nouvelles questions vinrent lui triturer l'esprit : qu'est-ce qui avait pris à  Eloà¯se de se mettre à  la torturer de la sorte… elle ne lui en voulait pas, après tout c'était amusant, un jeu d'enfant en somme, mais tout de même… mais l'autre question la gênait plus encore : était-il possible qu'au fond d'elle-même, elle ait apprécié ce traitement ? La conviction avec laquelle Eloà¯se le lui avait affirmé avait fait naître un doute en elle. Vraiment, c'était curieux… N'avait-elle pas ressenti une petite pointe de plaisir, au milieu de cet enfer ? Elle s'endormit finalement sans être sûre de la réponse.

Le lendemain fut une journée radieuse pour Catherine, qui se vit réveillée par un rayon de soleil passant par la fente des rideaux. Aucun doute, la journée s'annonçait très bonne. C'est donc le cÅ“ur plein de joie qu'elle se leva, et elle suivit les cours de la journée sans se poser aucune question troublante. La seule question qui lui vint à  l'esprit n'avait rien de vraiment gênant : cette bonne humeur soudaine était-elle due au traitement particulier auquel l'avait soumis Eloà¯se la veille ? Elle ne le savait pas et s'en fichait un peu.
Au cours de la journée, Eloà¯se s'amusa à  lui demander si elle s'était bien remise de son supplice.
« Très drôle », lui répondit son ancienne victime, amusée aussi.
Eloà¯se n'avait rien ajouté, se contentant de la regarder à  nouveau en souriant. Catherine avait trouvé ce sourire étrangement révélateur… mais de quoi ?

A la fin des cours, les deux amies retournèrent dans leur chambre et, pendant qu'Eloà¯se travaillait consciencieusement sur son lit, Catherine était de nouveau allongée sur le sien, l'air rêveur. Il faisait presque nuit.
Une fois son travail terminé, Eloà¯se porta son attention sur Catherine.
« Et bien alors ? On rêvasse ? »
« Mmmmm. Oui un peu. »
« Ca ne va pas ? »
« Si si ça va, ne t'en fais pas, j'ai passé une très bonne journée. »
« Hummmm… à  quoi tu penses ? »
« Je ne sais pas trop… »
« Menteuse. »
Eloà¯se se leva de son lit et vint s'allonger sur celui de sa compagne de chambre. Allongées toutes deux de côté, elles se faisaient face.
« Je ne sais pas trop… je repensais un peu aux chatouilles que tu m'as faites hier soir, c'était bizarre, ce… c'était… »
« Bien ? »
« Je sais pas, c'était bizarre je te dis… »
« C'est normal », approuva Eloà¯se en souriant. « Mais l'important est de savoir capter le plaisir qui en ressort. »
Catherine lui sourit à  son tour, puis ferma lentement les yeux. Son amie en profita pour ramener la main au niveau de ses hanches, puis, soulevant délicatement un pan de la chemise rouge qu'elle portait, se mit à  chatouiller avec le bout de l'ongle le ventre qui se levait et se rabaissait doucement sous la chemise. La réaction fut la même que la veille : nouveau sursaut de Catherine, qui cria « Non ! » de la même manière et se recroquevilla contre le mur. Eloà¯se se rapprocha d'elle, agitant le doigt vers le ventre exhibé.
« Non… », supplia Catherine en soupirant.
« Pourquoi ? », murmura Eloà¯se.
Catherine ne répondit pas et ferma les yeux, se préparant à  l'assaut. Pour une raison qu'elle avait du mal à  comprendre, elle n'essaya même pas d'empêcher la main d'Eloà¯se de la toucher. L'instant d'après, elle sentit le doigt maléfique entrer à  nouveau en contact avec sa peau. Nouveau frisson, nouveau sursaut. Eloà¯se se mit à  lui chatouiller doucement tout le ventre, d'abord avec un seul doigt, puis avec tous les doigts de sa main, les faisant aller et venir de façon aléatoire sur toute la surface du ventre. Catherine respirait de façon saccadée, se retenant au maximum de rire. Elle vivait la même torture que la veille, ce besoin irrépressible de se frotter l'endroit stimulé pour faire disparaître la sensation de démangeaison.
Elle finit par attraper sèchement le poignet d'Eloà¯se pour mettre fin au supplice, mais cela ne sembla guère la gêner. La main qu'elle n'avait pas encore utilisée prit aussitôt le relais, et Catherine se retrouva à  nouveau victime de ces attouchements si redoutables et magiques à  la fois.
Magique ?? Etait-ce bien ce qu'elle avait pensé ?? Avait-elle utilisé ce mot consciemment ?? Il semblait bien que oui. Les pincements et les pressions violentes l'incommodaient beaucoup, mais elle supportait déjà  plus les attouchements et les frôlements légers, qui, même s'ils provoquaient en elle une hilarité irrésistible, faisaient penser d'un certain côté à  des caresses… D'autant plus qu'elle n'avait (encore une fois) pas essayé de bloquer la deuxième main d'Eloà¯se. Noyée dans un océan d'émotions et de sensations qu'elle ne comprenait pas du tout, Catherine restait simplement adossée au mur, riant et respirant péniblement à  cause de la torture à  laquelle Eloà¯se la soumettait.
Alors que les chatouilles duraient depuis un certain temps, l'appel du dîner retentit dans le bâtiment. Catherine fut libérée des mains d'Eloà¯se, qui la regardait toujours d'un air espiègle. Elle ne put s'empêcher de lui rendre une nouvelle fois son sourire, avant qu'elles ne quittent leur chambre pour descendre au réfectoire.

Le dîner se déroula d'une manière quelque peu étrange pour Catherine. Elle remarqua qu'Eloà¯se ne cessait de la regarder avec un air amusé. Plusieurs fois elle lui demanda ce qu'il y avait, d'un ton à  la fois impatient et amusé, et Eloà¯se répondait toujours « Rien du tout ! », mais son ton trahissait nettement ses paroles. Elle avait quelque chose en tête, c'était sûr.
Ce fut confirmé au moment d'aller poser les plateaux et les couverts aux cuisines. Catherine, qui venait de déposer ses couverts dans un grand évier, sentit soudain quelqu'un la chatouiller brusquement aux hanches. Laissant tomber ses couverts, elle fit volte-face pour découvrir Eloà¯se, qui regardait en l'air en sifflotant. Lorsque leurs regards se croisèrent, les deux amies s'adressèrent un sourire mutuel.

Catherine remonta la première dans leur chambre et s'allongea sur son lit, après avoir éteint la lumière et ouvert en grand les rideaux pour laisser pénétrer la lumière de la pleine lune. Eloà¯se ne tarda pas à  arriver à  son tour. Ouvrant les yeux, Catherine vit la silhouette de son amie, debout dans la semi obscurité de la chambre. Malgré le manque de lumière, elle devinait son sourire.
« Coucou ! », dit doucement Eloà¯se.
Amusée, Catherine lui rendit son salut et referma les yeux au bout de quelques secondes. Elle n'avait désormais plus aucun doute sur ce qui allait se passer. Elle attendit de sentir le matelas de son lit s'enfoncer lorsque sa compagne de chambre s'installerait à  ses côtés. Mais il n'en fut rien, aucun bruit ne vint rompre le silence total qui régnait dans la pièce.
Catherine commençait à  se demander ce qui se passait, se sentant de plus en plus stressée (et excitée ?). Puis soudain, elle sentit qu'une main tirait sur le pan de sa chemise pour la faire sortir de son pantalon. Ne s'attendant pas du tout à  cette approche si soudaine et si silencieuse, elle sursauta et inspira violemment. Ouvrant les yeux, elle vit sa compagne de chambre penchée au dessus d'elle, appuyée d'une main contre le mur et s'affairant à  tirer sur sa chemise de l'autre. Une fois la chemise complètement dégagée du pantalon, Eloà¯se vint à  nouveau s'allonger aux côtés de Catherine, qui respirait toujours nerveusement. Quelques secondes passèrent, au cours desquelles rien n'arriva ; les deux amies se regardaient d'un air étrangement attendri dans la pénombre de la pièce.
Enfin, Eloà¯se porta la main au ventre dénudé et recommença. Elle se contenta d'abord de tracer de petits cercles du bout du doigt, autour du nombril. Catherine tressaillit, mais ne se défendit pas. Elle riait en silence tandis que le doigt continuait de s'affairer autour du nombril. Puis il s'arrêta soudain, et se mit à  gratter l'intérieur du nombril du bout de l'ongle. Catherine remua fortement ; ça chatouillait beaucoup, certes, mais elle reconnut que c'était très agréable aussi.
Le doigt continua ses grattements dans le nombril, puis Eloà¯se se remit à  chatouiller toute la surface du ventre nu du bout des doigts, semblant se délecter des halètements de Catherine. Cette impression fut confirmée lorsque Eloà¯se reprit finalement la parole :
« Et bien alors, tu vois ? »
« Quoi ? », demanda péniblement Catherine.
« Tu vois que tu aimes ! »
« Je ne pensais pas que ça serait possible, je… ah ! Je… non arrête, pas là  ! C'est vrai que… ah ! En fait, c'est pas si mal… »
« Je te l'avais dit », continua Eloà¯se sans cesser de faire aller et venir ses doigts sur la peau du ventre, qui se soulevait et se rabaissait nettement plus vite. « En réalité, j'ai toujours adoré ça. »
« Ah ? »
« Oui, c'est une vraie drogue… que ce soit moi qui chatouille ou sois chatouillée. C'est très déstabilisant et surprenant, voire insupportable, mais en même temps c'est si relaxant… »
« Oui », murmura Catherine dans un soupir.
« Tu sembles beaucoup apprécier, d'après ce que j'entends. Tu risques fort d'y prendre goût rapidement ! »
Cette dernière affirmation fit rire les deux amies, mais Catherine se demandait si quelque part, elle n'avait pas raison. Ce supplice qui la tétanisait au départ… et pourtant si doux en même temps. Elle ne put s'empêcher de demander à  sa « tortionnaire » si le supplice allait durer encore longtemps.
« Tu n'as pas idée… », répondit Eloà¯se dans la pénombre.
Les chatouilles au ventre et au nombril continuèrent ainsi pendant une bonne quinzaine de minutes. Bien qu'elle se fût habituée au contact des doigts d'Eloà¯se sur sa peau, Catherine ne pouvait retenir les rires fréquents produits par les attouchements.
Puis les mains quittèrent doucement le ventre nu, et les deux amies se regardèrent dans la pénombre, plus souriantes que jamais. Au bout de quelques secondes, Eloà¯se prit doucement le poignet gauche de son amie dans sa main et plongea l'autre dans sa poche pour en ressortir le bandana qu'elle portait parfois. D'un geste quasi professionnel, elle roula le bandana jusqu'à  ce qu'il ne forme plus qu'une sorte de cordelette et en enroula l'une des extrémités autour du poignet de Catherine.
« Drôle de bracelet d'amitié », pensa absurdement Catherine.
« Allez allez, on lève ! », murmura Eloà¯se en levant simultanément le bras de sa compagne de chambre au dessus de sa tête.
Et tandis que Catherine regardait son amie attacher l'autre extrémité du bandana à  la barre transversale du lit, au dessus de l'oreiller, elle demanda ce qu'elle allait faire, ne réalisant pas encore ce qui allait se passer.
« Je vais passer à  un endroit qui chatouille encore un peu plus, tu risques de bouger. » Montrant le bandana du doigt, elle ajouta :
« Ceci va me faciliter la tâche, et tu n'en deviendras que plus sensible aux chatouilles ».
Une intuition curieuse lui avait d'abord suggéré qu'Eloà¯se voulait s'occuper de ses côtes, qui étaient également très sensibles aux chatouilles, mais Catherine n'avait que trop bien compris ce qu'Eloà¯se avait en tête. Elle se mit aussitôt à  protester, oubliant le côté agréable de la chose :
« Non ! Attends je t'en supplie, pas là  ! Pas sous le bras, non ! Je supporte pas là , je vais devenir folle ! Non non non non, je t'en supplie pas sous le bras ! »
Elle essaya de se détacher, mais Eloà¯se semblait être non seulement une experte des chatouilles, mais aussi une experte des nÅ“uds. Elle la regardait, se délectant des protestations de sa victime.
« Chhhhhhht, calme toi ! »
« S'il te plait, pas sous le bras ! »
« Détends toi, je t'assure que ça va aller. Tu vas effectivement devenir folle, mais reste courageuse, petite chatouilleuse ! »
« Non non non ! »
« Chhhht. On va y aller tout doucement… »
Joignant le geste à  la parole, Eloà¯se dirigea sa main vers le ventre de Catherine puis la fit passer sous la chemise rouge. La main remonta doucement, caressant les côtes au passage, malgré les soupirs désespérés de Catherine… puis le bout des doigts se posa finalement dans le creux de l'aisselle, arrachant un sursaut violent à  Catherine, qui implorait Eloà¯se de ne pas agiter ses doigts à  cet endroit. Cette dernière n'y fit pas attention et alla poser un doigt sur le bras, juste au dessus de l'aisselle.
« Non… », supplia une dernière fois Catherine.
Le doigt redescendit lentement du bras pour aller effleurer le creux de l'aisselle et s'arrêter juste au niveau de la poitrine. Catherine se cambra violemment et poussa même un hurlement. Semblant très satisfaite du résultat, Eloà¯se répéta le processus plusieurs fois d'affilée, provoquant chez sa victime des rires et des secousses comme elle n'en avait jamais produit auparavant.
« Voila », dit elle en s'arrêtant soudainement. « C'était pour te préparer un petit peu. Maintenant, allons y vraiment. »
Horrifiée, Catherine se rendit compte qu'au milieu de cet enfer, la poussée d'adrénaline due à  cette annonce n'était pas innocente. N'avait-elle pas ressenti une sorte… d'excitation, en entendant Eloà¯se lui annoncer cela ? Elle en était quasiment sûre.
Mais elle ne put pousser davantage ses réflexions, car Eloà¯se s'était mise à  chatouiller l'aisselle sans aucun ménagement, agitant ses doigts dans le creux du bras en les faisant glisser du bras jusqu'à  la poitrine, puis inversement. Le Supplice était de retour, la Torture authentique, l'Insupportable. Catherine se tortillait dans tous les sens, essayant d'échapper aux attaques d'Eloà¯se en se roulant dans une direction opposée, mais Eloà¯se suivait parfaitement le mouvement.
Elle fut torturée ainsi une demi-heure durant. Au cours de cet épisode atroce, elle se rendit compte que cet état de soumission totale ne lui déplaisait guère… que malgré les sensations insupportables générées par les chatouilles, la personne qui les faisait ne lui voulait que du bien. Et c'est en constatant cela qu'elle se décida finalement à  se laisser faire, en essayant de supporter davantage les chatouilles, ce qui n'était guère aisé. Pendant le quart d'heure qui suivait la demi-heure épouvantable, Catherine était calmée et avait retrouvé dans les chatouilles que lui procurait Eloà¯se cette sensation si agréable de caresse qu'elle avait ressenti auparavant.
« Et bien voila, tu y arrives », dit Eloà¯se, satisfaite.
« Oui. Je m'en serais pas cru capable, mais finalement c'est très bien. »
« J'en suis ravie. Tu en veux encore ? »
« Oui, s'il te plait… »
Eloà¯se se remit à  l'Å“uvre, et le supplice dura vingt minutes supplémentaires. La respiration de Catherine était redevenue posée et normale. Eloà¯se y entendait même une note de plaisir non dissimulée.
Alors que Catherine commençait à  fermer les yeux, Eloà¯se lui murmura soudain, sans arrêter les chatouilles :
« Il y a une autre zone extrêmement sensible. »
« Hummm ? Laquelle ? »
« Je te montre, si tu veux… »
Décidant de s'abandonner complètement à  la soumission, Catherine murmura :
« D'accord. »
Aussitôt, Eloà¯se retira lentement la main de dessous la chemise rouge et la dirigea vers le cou de sa victime. Catherine pensait que c'était probablement de cette zone dont elle parlait, mais elle se trompait. Au lieu de lui chatouiller le coup, les doigts se refermèrent sur le premier bouton de sa chemise et le défirent. Avec la même lenteur nonchalante, elle défit tous les boutons de sa chemise l'un après l'autre.
« Les côtes ? », se demanda Catherine. « Non, elle aurait très bien pu le faire sans ouvrir ma chemise, alors… »
Eloà¯se attrapa le pan de la chemise et le rabattit vers le côté du mur, découvrant complètement le torse. Puis elle dirigea de nouveau sa main vers le cou de Catherine, mais s'arrêta finalement pour poser les doigts sur le bonnet de son soutien-gorge. Les doigts saisirent le bord du bonnet et tirèrent vers le bas. Il ne fallut que deux mouvements pour faire sortir le sein. La respiration de Catherine se faisait plus profonde.
Eloà¯se porta la main au sein et effleura le téton du pouce. Catherine sursauta violemment, ce qui fit rire son amie. Elle la regarda dans les yeux, puis détourna de nouveau le regard vers le téton, et dit d'un ton cajoleur :
« Petit, mais joli… et ô combien sensible. »
Catherine rit à  son tour. Le téton n'était large que d'à  peine trois petits centimètres, mais en effet, il n'en était pas moins sensible. De la même manière qu'elle avait procédé avec l'aisselle, Eloà¯se effleura d'abord le téton avec son doigt. Catherine était encore au supplice, mais elle savait maintenant qu'elle arriverait à  supporter. Puis Eloà¯se fit courir ses doigts de façon plus précipitée sur le téton, rendant la respiration de Catherine plus saccadée. A cet endroit, la sensation de caresse était encore plus flagrante, et Catherine s'en délectait. Elle regardait Eloà¯se stimuler le mamelon rendu rigide par l'excitation, puis le rouler doucement entre ses doigts. Pouvait-on seulement parler encore de torture ? Catherine décida que non.
Puis Eloà¯se dit soudain :
« Je me demande si l'autre est tout aussi sensible… »
« Moi aussi », soupira Catherine.
Il n'en fallut pas moins pour qu'Eloà¯se s'exécute. Elle saisit l'autre bonnet, le tira et fit sortir le sein de la même manière. Elle se mit alors à  stimuler les deux mamelons en même temps, provoquant chez Catherine quelques rires qui n'allaient pas manquer de devenir peu à  peu des soupirs de satisfaction.
Tandis qu'Eloà¯se s'en donnait à  cÅ“ur joie sur les seins veloutés de Catherine, cette dernière avait tout à  coup décidé d'entrer elle-même un peu en action. C'est ainsi que sa main libre s'était aventurée du côté du décolleté de sa compagne et s'était mise à  chatouiller entre ses seins. Eloà¯se ne s'était pas défendue ; son sourire s'en était même élargi, tandis que les doigts de Catherine progressaient à  l'intérieur de l'un des bonnets de son soutien-gorge, cherchant fébrilement le mamelon. Elle n'avait pas été surprise de le sentir déjà  dur et pointu, et s'était mise à  le pincer doucement et à  le titiller du bout des doigts.
Ces tortures délicieuses durèrent plus d'une heure. Les yeux de Catherine commençaient à  se fermer. S'en rendant compte, Eloà¯se lui chuchota :
« On dirait que madame la chatouilleuse est fatiguée. »
« Oui… c'était vraiment très bien, mais je commence à  m'endormir… »
« Pas de problèmes. Endors toi paisiblement, je vais continuer pour te garantir un sommeil agréable. »
« Merci beaucoup. »
Catherine ferma les yeux, alors que les doigts d'Eloà¯se s'agitaient toujours partout sur sa peau. Le sommeil promettait d'être agréable, et les jours à  venir aussi. Alors qu'elle n'avait fermé les yeux que depuis quelques secondes, elle sentit les lèvres de sa partenaire déposer un tendre baiser sur les siennes. Oui, il y avait vraiment de bons jours à  venir…
Et c'est ainsi qu'elle s'endormit, laissant son corps sans défense à  la merci de sa partenaire, qui embrassait régulièrement ses lèvres tout le long de la nuit…

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