Histoire : Rachel

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Histoire


Histoire ajoutée le 30/01/2008
Épisode ajouté le 30/01/2008
Mise-à-jour le 03/07/2021

Rachel

Rachel, tu es étendue sur mon lit, en I, légèrement vêtue. Tu dors, tu ne sais même pas où tu te trouves, tu ne connais même pas ton destin.
Je te contemple. Je regarde surtout tes mignons petits pieds. Rachel, tu habites à  Angoulême, tu as 20 ans, tu viens du Brésil, tu t'es installée en France pour devenir vétérinaire. Et tu vas passer la pire nuit de ta vie. Devant toi, une table. Avec dessus des plumes, des brosses à  chaussure, des pinceaux, un sèche-cheveux, et un bocal rempli de crème fraîche. Dans la pièce d'à  côté se trouvent deux chiens, des bergers allemands, qui adorent la crème fraîche. Je t'aurais bien emmenée dans l'étable, j'aurais eu d'ailleurs plus d'objets à  ma disposition, mais en cette fin de janvier, tu risques de te geler les miches roses. Je ne suis pas pervers, Rachel. Plutôt vicieux. Tu sais ce que tu vas subir à  ton réveil? Je vais te le dire... Je vais commencer à  te taquiner tes plantes des pieds avec mes plumes. Tu glousseras, mais tu seras détendue, car tu te diras que si je ne te fais subr que ça, tu n'as aucunes raisons de t'inquiéter. Mais tu tromperas. Une bonne heure plus tard, je chaufferais tes plantes. Il paraît que la chaleur hypersensiblise l'épiderme. Ca t'aidera à  mieux sentir les longs passages des pinceaux. Je suis un artiste, Rachel, j'ai même un portrait de toi. Tu commenceras à  rire franchement, mais je me débrouillerai pour que tu ne sois pas épuisée quand je passerai aux brosses à  chaussures. Les brosses à  chaussures est une dure épreuve à  passer. Tu en pleureras, tu me supplieras d'arrêter. Mais je ferais le sourd, et je continuerai à  m'amuser avec tes petits pieds. Environ trois longues heures se sont écoulées. Avec un pinceau, je tartine tes plantes de crème fraîche. Je n'oublie aucun endroit: les talons, les creux, les côtés, les bases des orteils, et entre les orteils. Et j'irai chercher mes chiens. Tu sais comment ils s'appellent? Max et Roy. Je les attacherais aux pieds du lit sur lequel tu es allongée, presque inconsciente. Et ils lècheront tes pieds. Puis je remettrai de la crème, jusqu'à  ce que le bocal soit vide. Tu viens de passer ton instant de folie. Tu t'endores, inconsciente cette fois. Mais, tu ne sauras toujours pas pourquoi je t'ai chatouillée? Je ne le dirais pas...

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