Histoire : Le prisonnier - longue histoire F/M pour les insomniaques

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Histoire ajoutée le 09/01/2008
Épisode ajouté le 09/01/2008
Mise-à-jour le 03/07/2021

Le prisonnier - longue histoire F/M pour les insomniaques

Voilà  un premier jet de mon cru. Peut-être un peu long à  lire, je ferai plus court la prochaine fois

Le Prisonnier récalcitrant
Matteo est un homme de 45 ans, cela fait maintenant 4 ans qu'il est incarcéré dans un centre Haute Sécurité du centre de la France. Sa dernière condamnation remonte au printemps 2018, suite à  une arrestation musclée rendue possible par la mise en commun des forces de police, de l'armée de terre et des services de renseignement français.
Loin d'être un tendre, Matteo est impliqué dans divers trafiques (armes, stupériants, proxénétisme, immigration clandestine etc.). Le plus grave, ce sont ces doutes quant à  son appartenance à  une organisation terroriste radicale qui fait l'actualité depuis quelques années, la redoutée VTFM. Impossible cependant d'obtenir des aveux, malgré de nombreuses tentatives. Il est vrai que Matteo n'est effectivement pas un enfant de cÅ“ur. Né dans une banlieue défavorisée, il a connu durant son enfance toutes les privations et violences imaginables et s'est forgé au fil des années un mental d'acier.
Chef de gang à  14 ans, tueur à  16, il a vite été remarqué à  l'époque par une organisation terroriste qui l'a recruté, formé dans divers centres, dont le fameux « Centre de Résistance à  la Torture » d'où il est ressorti plus que blindé, physiquement et surtout mentalement.
Matteo va bientôt sortir, il le sait. Son organisation lui a fait savoir dernièrement que son « évasion » était en cours de processus – bientôt libre !

Jason G-Paym (se prononce « jipaime ») est un homme dans la quarantaine. Depuis qu'il a été nommé Chef d'un Centre de Haute Sécurité, il n'a connu que des satisfactions. De formation supérieure, il a été investi de cette mission par les Services Spéciaux Français en 2015. Passionné d'informatique, il ne s'est jamais contenté de gérer passivement ses obligations ; ses talents l'ont amené à  accéder à  tous les serveurs « secrets » des SSF, ainsi qu'à  ceux de l'armée.
Il est vrai que l'informatique, c'est son truc, et ceci depuis son plus jeune âge. Il se souvient parfois avec nostalgie de cette époque bénie entre toutes, où il était administrateur du plus grand site européen de Ticklephiles. Quelle belle époque, c'était le début du nouveau millénaire, avec l'arrivée d'internet et de la communication virtuelle.
G-Paym  va mal aujourd'hui. Il vient d'apprendre la sortie imminente de Matteo, ceci malgré tous ses efforts. On reproche à  G-Paym de n'avoir pas su obtenir des aveux de son « protégé » ; faute de preuves supplémentaires, l'Etat a fini par céder aux pressions de la VTFM ; la libération de Matteo est inéluctable.
G-Paym sait au fonds de lui même qu'il n'est pas responsable de cette situation. Les moyens dont il dispose pour obtenir des aveux de ses prisonniers valent rien sur un roc comme Matteo, il en a eu la preuve à  de multiples reprises.
C'est un soir de grand désarroi que G-Paym a la révélation. Alors qu'il arrose les petits plants d'Herbe de la Connaissance sur le balcon de son bureau, une petite voix susurre à  son oreille, ce qui le fait sursauter. – Qui est là  ? – Aucune réponse, personne, rien, nada…
« Il faut que je songe à  arrêter la tisane, pense t'il au fonds de lui-même ». Il se dirige vers le bar de son bureau, décidé à  prendre un petit remontant, lorsque la voix intervient à  nouveau. C'était son subconscient qui tentait de lui transmettre un message.
La secrétaire de Jipem, entend alors un immense YESSSSSS dans le bureau de son patron. Elle bondit de son fauteuil et ouvre la porte. – Ca va mon poussin ? – euh, hum !, Vous allez bien Monsieur ?
« Oui-oui, ça va plutôt bien Agnès, merci » - répond un G-Paym jovial et rayonnant de bonheur. « ça va plutôt très très bien ».
Il lui demande de passer plusieurs téléphones et la remercie ensuite, lui donnant congé pour le reste de la journée.
Agnès ne pose aucune question, trop heureuse de finir plus tôt sa journée.
« Salut p… - je voulais dire Au revoir Monsieur ». – Il ne l'entend même pas, trop absorbé par cette soudaine révélation limpide ; il tient le moyen, il en est sûr – YESS
****************

Matteo est aux anges. Il est aux Maldives et on lui prodigue un merveilleux massage. Ah, ces mains douces sur son corps viril, c'est ça la vie, la vraie. Sa masseuse est une magnifique et craquante petite blonde qu'il a rencontrée dans l'avion la veille, trois jours après sa libération du centre de haute sécurité.
à‡a faisait longtemps qu'il n'avait pas été aussi détendu, aussi relax ; c'est vrai que ces quatre dernières années ont été plutôt éprouvantes – quel bien de pouvoir enfin se laisser aller, apprécier un petit massage énergisant – vraiment des mains sublimes cette petite, il faudra que je songe à  la faire engager dans un de mes clubs…
« Tu peux te retourner mon chou ? » - lui demanda t'elle avec un sourire à  dérider une jupe plissée.
Matteo essaie de bouger, mais il se sent groggy, lourd et pesant. Malgré ses efforts, il reste cloué sur la plage – que se passe t'il ? – C'est quoi ce binz ?


****************

« Ah, il se réveille enfin ! – Mais c'est qu'il dormait bien ce grand bonhomme… »

Matteo ouvre les yeux et comprend enfin. Si beau qu'il fut, ce n'était qu'un rêve. – !! Attends, je suis où, là  ?!

« Coucou, on se réééveille » murmura une vois à  son oreille

Le sang ne fait qu'un tour dans le corps de Matteo. Cette fois il est bien réveillé.

Il se trouve dans une pièce d'environ 20 m2. Les murs sont recouverts d'un revêtement matelassé qu'il ne connaît que trop bien. – « la chambre des aveux »

« Vous n'en avez pas marre de vos conneries ? » – balbutie t'il d'une voix pâteuse.

G-Paym lui apparaît alors. « Ecoute Matteo, c'est la dernière fois que je te parle. Ta sortie est prévue pour demain matin et j'ai décidé que cette dernière journée parmi nous serait inoubliable ». « Ah, au fait, j'espère que le massage t'a plu ».

Matteo qui a enfin repris tous ses esprits essaie de se lever. Rien à  faire. Il essaie de dresser la tête et comprend les causes de sa lourdeur.

Il est attaché sur une sorte de table de massage, complètement immobilisé. Ses bras sont fixés au dessus de sa tête, fermement maintenus au niveau des poignets et des coudes par des sangles en cuir. Une sangle supplémentaire les maintient rivés à  la table, scotchant définitivement tout le haut du corps. – Quant au reste…
Ses deux pieds ne sont plus visibles. Il voit ses deux chevilles disparaître dans deux trous – un carcan. Il ne voit pas les dix petites cordelettes qui assurent l'immobilité de ses deux pieds, sur la face « cachée » du carcan, mais il peut aisément les imaginer. Deux autres sangles mettent une touche finale au tableau, clouant un Matteo impuissant au niveau des genoux et du bassin.
« Je vais tout t'expliquer mon chou » - murmure une petite vois à  l'oreille gauche de Matteo.
« Quoi ? – c'est qui ? » - demande t'il avec une voix d'où ressortait – bien malgré lui - un petit zeste d'anxiété.
« Allons, du calme, reste zen, je ne t'ai pas massé une heure pendant ton sommeil pour que tu gâches mon travail à  peine réveillé ! ».
Matteo tourne les yeux sur la gauche, et aperçoit … la fille de son rêve. Elle a son visage à  moins de 20 centimètres du sien, et le fixe avec un petit regard pétillant et complice.
« T'es qui toi ? » – demande Matteo à  la jeune femme
« Oh, juste quelqu'un que ton organisation envoie pour un moment de détente. – Tu sais, ils veulent vraiment que tu sois en forme pour ta sortie. On m'a demandé de venir t'administrer un massage de ma spécialité pour te remettre sur pieds, c'est tout. Monsieur G-Paym a toutefois insisté pour que tu sois immobilisé, il craint un peu pour ma sécurité, d'où les attaches – il a suffi d'un peu de chloroforme durant ton sommeil, et te voilà  ici ; - ça ne t'ennuie pas trop ?  - sinon on annule… vraiment… - on m'a bien précisé de ne pas te forcer la main.»
« Non, non, ça va » - glousse Matteo, en fin de compte trop heureux de l'aubaine pour faire la fine bouche.
« Alors, c'est parti !  - ah, au fait tu n'as pas trop chaud, j'espère»
« Non, il fait plutôt bon, c'est agréable, mais c'est quoi ce souffle chaud que je sens sous mes pieds ? »
« Oh, c'est rien, juste un petit chauffage à  air chaud, pour éviter que tes pieds immobilisés ne se refroidissent à  cause du manque de mouvement. »
« OK OK »
La jolie masseuse (qui s'appelle Laeticia) frotte ses deux mains pour les réchauffer et commence (ou plutôt poursuit) son travail. Une vraie experte tactile, avec des mains qui semblent apporter à  Matteo une sérénité, un calme qu'il n'avait pas connu depuis longtemps. Après une heure d'un massage sublime, le visage de Matteo affiche un large sourire presque béat ; il est relax, presque en train de se rendormir, c'est le paradis – encore mieux que dans son rêve. Pour peu, il en oublierait presque l'environnement carcéral. Et surtout, demain soir : Mégateuf avec les pots, deux ou trois brésiliennes bien chaudes - fin de soirée sexe, le retour à  la normale quoi ! – Quatre ans…

Laeticia choisit ce moment pour apporter une petite modification à  sa technique de massage. Délaissant les touchers énergiques, elle passe au registre de la douceur extrême, et fait courir ses doigts agiles très subtilement sur tout le corps de Matteo. Le résultat ne se fait pas attendre longtemps. Une chair de poule envahit progressivement toute la surface de l'épiderme de Matteo, qui tente de se soustraire à  ces doigts électriques, mais en vain.
« à‡a, c'est la technique de massage dite du Papillon » - expliqua Laeticia avec un petit sourire malicieux. – « Essaie de te détendre, ne lutte pas contre ces démangeaisons, elles vont te faire le plus grand bien, c'est juste désagréable au début, puis ça s'estompe naturellement pour laisser la place à  un état proche de la béatitude – fais-moi confiance ».
Matteo ne voit pas le sourire de Laeticia et décide de jouer le jeu – il décide de se concentrer à  nouveau sur : détente, soirée sexe demain….
Laeticia poursuit son massage du Papillon, exacerbant toute la sensibilité d'un Matteo détendu et disponible pour la suite des hostilités. Elle se déplace alors vers la tête de Matteo et entreprend d'appliquer sa nouvelle technique de massage au cou de ce dernier. Elle utilise ses dix doigts simultanément, une main de chaque côté de la nuque, et insiste de longues minutes.
Ses attouchements sont si légers que Matteo n'est plus qu'un gros frisson qui prend une courbe exponentielle. Plutôt que de se dissiper, sa chair de poule prend des proportions inquiétantes. Le sentiment de chatouillis incessant commence à  lui donner des décharges électriques dans tout son corps. L'impression d'être une pile trop chargée, un frisson géant.

« Voilà , je crois que nous en avons fini des préliminaires, passons aux choses sérieuses » - dit alors Laeticia, d'un ton enjoué et malicieux…

« Je me prends quelques minutes avant de passer à  la partie la plus agréable de ton traitement, si tu veux, rien ne presse, nous pouvons y passer la journée, tu as du temps jusqu'à  ta libération, au moins 12 heures ! »

Matteo ne prend pas le temps de réfléchir et répond qu'il veut bien continuer à  être massé toute la journée.

« Parfait, c'était d'ailleurs bien mon intention » - susurra t'elle avec une telle lueur dans le regard, qu'inconsciemment, Matteo en ressentit une certaine crainte. La suite lui apprendra qu'il aurait dû dès le départ avoir… la TROUILLE !

« Ecoute-moi bien maintenant, petit merdeux, fiente de l'humanité - ce que j'ai à  te communiquer », murmura à  son oreille Laeticia d'un ton encore plus suave.
« Je ne suis pas ici pour t'emmener au nirvana, mais plutôt au purgatoire. Lorsque G-Paym m'a contactée, il m'a mise au défi. Il m'a parlé de toi, le gros bras, le caà¯d, le dur. Ton obstination, ton entêtement à  garder le silence alors que tu mériterais une incarcération à  vie… - Il m'a également parlé de ta prochaine libération et là , j'ai décidé d'accepter la mission, à  savoir te faire craquer et avouer tes crimes avant qu'il ne soit trop tard. – Nous avons douze heures, je pense que c'est environ quatre fois plus qu'il ne m'en faut, j'ai de la marge ».
Matteo sent une petite boule d'anxiété prendre naissance dans son estomac. Il ne jauge pas encore la gravité de la situation, mais son instinct envoie de gros signaux rouges qu'il perçoit enfin, trop tard sans doute.
« Je t'explique mon gros ours » - poursuit Laeticia. – « Tu es entièrement à  ma merci, tes liens sont indestructibles, du moins pour toi ! » - Dit-elle avec un sourire radieux, mi hyène, mi chacal – un sourire de prédatrice, il le comprendra bientôt.
« Ton corps est entièrement détendu, dans un état que je qualifie de hautement réceptif. Les traitements que je t'ai prodigués n'avaient que cet unique but, tu vois, c'était une mise en condition. – Au fait j'ai oublié de me présenter, tu voudras bien m'en excuser. Voilà , je connais G-Paym depuis plusieurs années, car nous partageons une petite fantaisie commune. Il a pensé à  moi en dernier ressort, car il sait que je pratique des traitements non agréés par la Sécurité nationale. Je suis sa dernière chance, son dernier atout – et je compte bien remporter le défi. Bon passons aux choses sérieuses, je te demande une minute.
Matteo est de plus en plus inquiet, d'autant plus qu'il ignore ce qui l'attend. Il voit Laeticia se lever et sortir de la pièce. Deux minutes s'écoulent, la voilà  de retour. Laeticia est non seulement mignonne, mais très sexy. Elle porte un joli bikini et se dirige vers lui, pieds nus, d'une démarche féline et dangereusement sensuelle. Elle tient deux plumes d'oie dans sa main gauche ; de la droite, elle saisit un petit tabouret et vient s'installer face aux plantes de pieds d'un Matteo qui commence à  comprendre le but de toute cette mise en scène. Tout s'embrouille alors dans son esprit, car il se sait piégé. Il a toujours été chatouilleux, du moins dans ses souvenirs, mais il est vrai que personne n'avait osé exploiter cette faiblesse. Et là , le jour de sa libération, il allait avoir droit à  la séance de sa vie.
« Tu vas découvrir mes talents cachés », reprit Laeticia sur le même ton suave et prédateur.
Elle débute alors ce que les mots ont de la peine à  décrire. Elle commence avec application à  chatouiller la plante du pied droit de Matteo – le résultat ne se fait pas attendre, Matteo essaie d'étouffer un gémissement tant bien que mal.
Laeticia met en action la deuxième plume et commence à  chatouiller la base des orteils du pied gauche, avec de petits mouvements légers et imparables.
Matteo sait qu'il ne doit pas craquer, il sait que s'il laisse un simple rire sortir de sa bouche, il ne pourra plus lutter. Il s'accroche, il essaie de focaliser son attention sur autre chose – Ah oui, la libération, la soirée, la teuf – la teuf – laah teuf – lahaah teufffff – NON CA SUFFIT !
Laeticia sait qu'elle le tient. Il ne lui reste plus qu'à  donner le coup d'envoi et il est fichu. Cette perspective élargit encore son sourire, c'est parti !
Elle laisse tomber les plumes et entreprend de chatouiller les deux pieds simultanément avec ses dix doigts, de la manière la plus imparable possible. Ce changement subit fait littéralement exploser Matteo. Un rire nerveux part de son ventre et commence à  s'échapper, dans un crescendo digne d'un grand ténor d'opéra. La salle est très rapidement remplie d'un rire rauque et sonore, teinté de nervosité et d'hystérie.
Laeticia est ravie, elle exulte, ses dernier doutes quand à  la réussite de sa mission se dissipent, elle va gagner, elle va l'avoir ce gros con.
Elle intensifie les chatouilles encore quelques minutes sous les deux plantes de pieds immobiles, faisant goûter à  Matteo tout les fruits de son art. Ses doigts n'omettent aucune zone sensible. Leur danse consiste à  accentuer la sensibilité croissante de Matteo par un jeu subtile mêlant les toucher fourmillants, les attaques d'ongles, les attaques surprises, tout son savoir-faire ! – et Laeticia en a à  revendre.

La pièce est emplie du rire de Matteo qui essaie désespérément de se libérer de ses liens. Ses tentatives font sourire Laeticia qui en profite pour se déplacer au niveau du torse offert et impuissant de sa victime. Sans avertissement, elle se lance dans une exploration fébrile de cette nouvelle zone. Elle prend un plaisir malicieux à  plonger Matteo dans une nouvelle vague de rire incontrôlable. Ses doigts explorent alternativement les aisselles, l'estomac, les côtes, les oreilles, le cou, cherchant à  chaque fois à  obtenir un maximum d'efficacité.
Matteo est dans un tel état de sensibilité, qu'il essaie à  nouveau – un peu absurdement – de se libérer des ses liens. Seul résultat, un redoublement des chatouilles ! – « si ça devient insupportable, tu me le dis » - ajoute t'elle plein de cynisme, en s'attaquant cette fois à  pleine mains aux cuisses de Matteo.
Depuis cet instant, le rire monte d'un octave et devient ininterrompu. Matteo n'est plus qu'un vibrato géant, incapable de la moindre pensée, de la moindre réaction. Il est à  la merci d'une chatouilleuse hors pair et il sait qu'elle a les moyens de le rendre fou, aucun doute à  présent.

Deux heures passent ainsi, sans que Matteo ne puisse reprendre ses esprits. Laeticia lui accorde juste quelques moments pour respirer, à  intervalles régulières, mais dès que son cÅ“ur reprend un rythme normal, les assauts reprennent de plus belle. Plus Matteo se fait chatouiller et plus il est sensible.

A chaque reprise des hostilités, l'effet des chatouilles est décuplé ; Matteo sait que le point de rupture n'est pas loin. Il est perdu.

Deux heures plus tard, G-Paym entre dans la salle et y découvre un spectacle à  la hauteur de ses espoirs. Laeticia en pleine action, faisant hurler de rire un caà¯d au bords de la crise d'hystérie aigà¼e. Il sait que Matteo est mûr, il va enfin avouer ce qu'il a caché durant quatre ans, ah, magnifique Laeticia, je vais l'engager, c'est sûr !

G-Paym décide de ne pas interrompre la séance pour deux raisons. Il ne veut tout d'abord pas priver Laeticia du plaisir évident qu'elle prend avec ce rebut de l'humanité. La deuxième raison, la plus évidente, il ne veut rien manquer à  ce spectacle digne des jeux romains. Une superbe panthère est en train de dévorer sa proie, il ne veut pas manquer une miette de la représentation.

G-Paym n'en revient pas. Adepte lui-même de chatouilles, il n'aurait jamais imaginé que ces traitements puissent avoir un tel impact sur un caà¯d comme Matteo. A voir l'habileté et les résultats obtenus par Laeticia, il lui a enfin trouvé une prédatrice à  sa hauteur.

Une heure plus tard, Laeticia met fin à  son supplice. Elle est couverte de sueur, mais ce n'est rien en comparaison de Matteo. Ce dernier n'est plus qu'une loque balbutiante, prise de sursauts nerveux, à  peine capable de respirer, à  bout de tout, prêt à  tout sauf à  vivre à  nouveau un tel traitement.

Laeticia s'approche à  nouveau de Matteo et lui glisse à  l'oreille : « OK, je n'en ai pas eu assez, mais il semblerait que G-Paym préfère te laisser une chance de m'échapper. Si tu lui donnes ta confession complète, tu auras encore la possibilité d'avoir à  faire à  la justice de ce beau pays. Si tu décides de ne rien avouer, je passe le reste de la journée avec toi, seuls tous les deux »

Sans issue pour Matteo qui décide de faire des aveux complets. Durant plus d'une heure, il laisse G-Paym enregistrer sa déposition, n'omettant aucun détail sur son passé.

Condamné à  perpétuité, Matteo coule des jours malheureux dans la prison de haute sécurité de G-Paym. Tous les soirs, il a droit à  la visite de…. Laeticia.

En effet, pour prix de ses services, Laeticia a convenu avec G-Paym qu'elle aurait le droit de venir chatouiller Matteo jusqu'à  la fin de sa peine, et ce chaque soir, durant deux heures ininterrompues.

G-Paym obtient une nomination dûment méritée dans les hautes sphères de l'Etat. Deux ans plus tard, il est nommé président de la République.

FIN !

Cette histoire est une fiction, toute ressemblance avec des personnages existants ne serait que le fruit du hasard.

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