Histoire : 2-Chef d'oeuvre enmené à disparaitre de la toile

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Histoire ajoutée le 01/02/2024
Épisode ajouté le 01/02/2024
Mise-à-jour le 01/02/2024

2-Chef d'oeuvre enmené à disparaitre de la toile

Partie 6 : Et elle tenta l’impossible…

- Alors, tu es prête pour le petit déjeuner?Elle me regarde. Ne semble pas comprendre où elle est. Et puis, elle se souvient. Je vois la panique gagner son regard. Elle regarde ses poignets ligotés, puis ses pieds.- Oh non..!! Non…!!Au départ, sa voix n’est qu’un souffle. Elle semble ne pas vouloir croire ce qui lui arrive, puis sa voix augmente en intensité. Elle commence à se débattre. Mes liens tiennent le coup. Soudain, son hurlement me fait sursauter.

- Détachez-moi! Laissez-moi partir!

Je ferme les yeux quelques secondes, et me touche les tempes avec mes doigts. Ses cris agressent mon état de fatigue alarmant. Je tente donc de la calmer.

- Ssshhhh…

J’approche ma main droite de son visage pour lui caresser les cheveux, mais elle le détourne rapidement.

- Calmes-toi…
- Non! Non! Laissez-moi partir!!! Laissez-moi partir!!!

J’en ai marre. Je me couche pratiquement sur elle, lui tiens les bras pour l’immobiliser davantage, passe ma jambe droite sur les siennes et la regarde droit dans les yeux.

- Arrête. Cela ne sert à rien.

Elle me regarde. Essaie de nouveau de se débattre, tente de nouveau l’impossible. Or, mon visage de marbre lui conseil de cesser ce vacarme. Sa respiration est haletante. Ma victime tremble. Ses yeux sont remplis d’eau. Une larme coule sur sa joue. Merde… elle me l’a joue sentimentale…. Avec mon pouce gauche j’essuie cette larme. Elle craint le pire. Je tente donc de la rassurer.

- Je ne te ferai aucun mal.
- Je ne peux … Je ne peux croire que je suis ici seulement pour subir vos chatouilles.
- Oui. Tu es ici pour…
- On raconte que vous avez fait … que vous avez vio… que vous avez maltraité Isabella…

Je soupire… Les médias… Son cours de droit n’était donc pas objectif ou quoi?

- Je n’ai que chatouiller cette fille.

Elle semble se calmer un peu, quoiqu’elle tremble toujours.

- Bon, maintenant que tu t’es un peu calmée, je te sers à déjeuner?

Elle ne me répond pas. Elle semble déconcertée. Et soudain, elle me dit :

- J’ai froid.

Je soupire, me redresse et descend sa chemise de nuit qui était restée sur ses poignets. Le haut de son corps est maintenant couvert.

- Non, j’ai vraiment froid.

La fraicheur du matin additionnée à l’humidité de son corps n’aide en rien la situation. Je soupire de nouveau, retire ma chemise. Je mettrai l’un de mes vêtements de rechange. Cela ne l’a gardera peut-être pas plus au chaud, mais au moins une partie de ses bras sera couverte. Si elle a vraiment froid je lui prêterai autre chose… Je m’installe à la tête de lit, lui détache tendrement les poignets. Ses chevilles resteront quant à elles prisonnières pour le moment…

- Ne tente rien…

Elle ne me répond pas. Lorsqu’elle a les mains libres, elle se redresse en laissant aller un petit gémissement, puis se frotte les poignets qui sont marqués par les liens. Je lui tends ma chemise. Elle me regarde, puis son regard dévie sur mon torse. J’ai un tatou sur mon pectoral droit, un soleil en feu en noir. Ma victime semble mal à l’aise, retire sa chemise de nuit, et enfile ma chemise, la boutonne tranquillement. Ce moment me parait une éternité. Elle est plutôt jolie dans ma chemise trop grande pour elle. Lorsqu’elle a fini, je me mets derrière elle avec une corde et commence à lui attacher les poignets ensemble.

- Pourquoi ne pas me laisser libre pour manger?
- Je ne te fais pas confiance… En faite, tu serais bête de ne pas tenter de te sauver, donc je prends mes précautions. Or, je te déconseille vivement de tenter de t’échapper.

Ensuite, je me dirige au pied du lit, lui détache les chevilles, pour ensuite les ligoter ensemble. Elle ramène aussitôt ses jambes vers elle. Je vais à la tête de lit, prends une autre corde, la passe entre ses poignets et, attache l’autre bout à la barre du lit. Elle est maintenant assise, les poignets attachés dans le dos. Près de la porte de la chambre, je me retourne et lui dis avec un sourire :

- Tu es ravissante.

Ma prisonnière me lance un regard colérique. Trop mignon. Dans la cuisine, je nous prépare deux sandwiches avec plein de protéines pour qu’elle garde ses forces. Je prépare des verres d’eau et je mets le tout sur un plateau. Soudain, la pièce tourne un peu autour de moi, j’appuis mes mains sur le comptoir, baisse la tête, et tente de reprendre mes esprits. Je dois vraiment dormir. Je reviens vers la chambre, et je la surprends en train d’essayer de tirer sur ses liens. Elle arrête aussitôt en me voyant. Ce geste mériterait d’être puni…Je dépose le plateau sur la table de nuit et m’assieds près d’elle.

- Tenterais-tu de te libérer par hasard?
- Non.

Mes mains approchent de ses côtes, elle tente de reculer, geste complètement ridicule.

- Non, non je vous dis!

Mes doigts entre en contact avec son corps, je les bouge un peu, elle sursaute, rit un peu.

- Ne retente plus ça d’accord?
- D’accord! D’accord!

Je cesse en lui lançant un regard réprobateur et prends le sandwich. Je m’exécute à la faire manger, la faire boire. Elle tente de me raisonner à quelques reprises, mais cela lui vaut encore quelques chatouilles. Elle décide donc d’abandonner.

- Tu t’appelles comment?
- Pourquoi je vous le dirais?

Mes épaules tombent, mon regard las en dit long. Je regarde mes doigts, puis son corps attaché. Elle comprend ce stratagème, et elle s’exécute.

- Maria.
- Très jolie, mais commun. J’aimais mieux Isabella.
- C’est le nom que ma mère voulait me donner…

Le petit déjeuner est terminé. Je décide qu’il est temps d’aller dormir. Je fais mine de vouloir partir lorsqu’elle me dit :

- Je dois aller au petit coin…..!

Je cesse de bouger, je la fixe. Oui, c’est vrai. Elle a des besoins naturels…

- Je te laisse aller au wc… mais, ne t…
- Je dois vraiment y aller.

Un troisième soupir. Je lui détache les chevilles. Puis, me dirige vers ses poignets.

- Si tu tentes quoi que ce soit, je te jure que tu le payeras…

Elle ne me répond pas. Je lui détache les poignets, mais lui en saisit un aussitôt. Elle se laisse guider jusqu’à la salle de bain. Je suis surpris qu’elle ne tente même pas une fois de m’échapper. Mes menaces ont fait effet. Elle s’empresse de fermer la porte. Je ne suis pas à l’aise avec l’idée de ne pouvoir la surveiller. Je reste un moment tout près pour m’assurer qu’elle fait bien ce qu’elle m’a dit, et j’en suis rapidement convaincu. Je marche de long en large du corridor. J’ai si hâte de me reposer, mon corps est épuisé, mes yeux sont épuisés… Après un certain temps, j’entends un bruit en provenance de la salle de bain. Cela ressemblant à un banc qui se renverse. Mon coeur bat soudainement la chamade. Un mal de tête se déclare. Merde! Mais qu’est-ce qu’elle fou??

- Hé? ça va la dedans..?

Je tente d’ouvrir la porte, mais elle est verrouillée… Évidemment… quel con!

- Hé!!!

Je frappe à la porte. Je donne plusieurs coups d’épaule, puis elle s’ouvre avec fracas. Je vois la petite table où se tenait un panier de pierres renversée sur le côté, puis la petite fenêtre du dessus ouverte. Non… je me suis fait avoir comme un débutant. Je m’empresse de me diriger vers la sortie. Je m’attendais à voir ma voiture démarrer, mais elle est toujours là. Je cours vers l’arrière du chalet, soit du côté de la fenêtre des wc. Il n’y a personne. Mon regard s’affole, puis soudain je vois une tache blanche entre les arbres. Ma chemise. Je me mets à courir. Plus rapidement que jamais. Elle tente de m’échapper, les troncs sur le sol, les racines, les roches et les pierres me compliquent les choses.

- Reviens ici!!!! Je t’attraperai!!! Tu le regretteras!!!!

Elle n’a pas de chance. Je suis un bon coureur. Je me suis entraîné à tous les jours en prison. Je suis très en forme… Je parviens à la rattraper. Je lui saisi la chemise, les cheveux, puis je passe mon bras pour lui encercler le haut de son corps et la ramène vers moi.

- Non!!! Lâchez-moi!!!

Maria se débat. Je suis furieux. Elle tente de retirer mon bras pour se défaire de mon emprise. Je la traine de force vers le chalet. Ses jambes tentent de freiner mon élan, mais rien à faire. Puis, soudain, elle me donne un vilain coup de pied sur le côté de mon genou. Une douleur traverse ma jambe. Je tombe, puis elle m’échappe quelques secondes. Je hurle de colère. J’ai mal à la jambe, mal à la tête. L’adrénaline me pousse à me lever, je ne pense même plus à la douleur. Elle ne peut s’échapper. Maria commence à hurler à l’aide, mais elle s’épuise rapidement. Je l’a rattrape, repasse mon bras où il était et la traîne dans le sens inverse.

- Non!!!
- Tu vas me le payer! Tu vas le regretter!

Je serre trop fort, mon bras glisse sous son cou, elle tousse. Je m’en fou. Je reviens au chalet. Elle se débat, mais ma pression sur son cou l’a contrains de se calmer. Je l’entraîne jusqu’au lit, l’a couche de force sur le dos, lui maintient les bras dans les airs de ma main gauche et la fixe dans les yeux. Je dois être épeurant, car son visage est terrifié. de ma main droite je trouve les menottes dans mon sac. Je lui menotte les poignets ensemble, mais en croisés.

- Non par pitié!! Je suis désolée!!

Je ne l’écoute pas. Je suis furieux. Je suis épuisé. J’ai mal. Je prends une corde, et rattache ma prisonnière après la tête du lit. Je me réinstalle en califourchon sur elle. Je la regarde longuement. Je respire fort. Je suis en colère comme jamais. Elle me regarde terrifiée. Ne sachant quoi dire pour me calmer. Puis, soudain, je place mes mains de chaque côté de la chemise, et donne un vilain coup. Quelques boutons volent dans la pièce. Le haut de son corps est de nouveau découvert. Mes mains se posent sur ses côtes.

- Pitié, pitié, pitié non! Je suis désolée!

Je lui chatouille les côtes comme jamais je ne l’ai fait dans ma vie. Mon regard est fixé sur son corps. Jamais il ne dévie vers son visage. Elle tente à plusieurs reprises de me faire arrêter, de vouloir croiser mon regard, mais rien à faire. Je la chatouille sans pitié, sans rien vouloir entendre. Elle hurle. Hurle comme jamais elle n’a hurlé avant. Je ne réfléchis plus. Je continue de bouger mes doigts sur son corps comme si j’étais un robot. Aucune pause. Aucune chance pour elle de reprendre son souffle. Je n’arrête pas. Ni ses côtes, son ventre, ses aisselles, ses hanches horriblement sensibles, ses cuisses, ses mollets, son pied droit, et particulièrement son pied gauche n’est épargné. Son rire, ses cris, ses gémissements sont en continue pendant un temps indéterminé.

- Hahahahahahahha aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!!!! No… Hahahahaha!! Arr.. Hahahahahaha!!!! Je… hahahaha sui..sss hahahaha désssool hahahaha ééééeeee!!!!!!!

Je n’ai même pas pris la peine de lui attacher les chevilles… J’étais trop pressé de la faire souffrir, de la torturer. Et alors que je lui empêche de bouger les jambes par mon poids et que je lui torture les hanches sans pitié, je lui ordonne :

- Jures-moi que tu ne tenteras plus de te sauver!!! Jures-le-moi!!!

Je hurle de colère.

- Je .. hahahahahaha arrrêtez!!!!! Muller!!!!!!!! Je suis .. hahahhahahahaha!

Je n’arrête pas. Je continue encore plus vite. Plus fort.

- Jures!!!!!
- Je ne r… hahahahahahahahahahahahaha!! aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa! Je ne….

Je cesse. Je me rends compte qu’elle ne le dira pas si je continue. Sa tête retombe sur le matelas. Elle respire fort. Je vois sa respiration haletante sur son ventre qui monte et descend. Elle ne dit pas la phrase que je veux entendre. Je donne quelques petits coups sur ses hanches. Elle sursaute. J’arrête, mais je laisse mes mains sur elles. Maria semble sur le qui-vive. Son corps reste un peu en suspend dans les airs.

- Je suis désolée Muller… Je ne re… recommencerai plus….

Je donne encore quelques petits coups. Elle redresse sa tête, et me regarde dans les yeux.

- Je le jure!!!!

J’enlève mes mains, me redresse. Je vois des points noirs partout. Je suis épuisé. J’ai mal. Je prends dans le sac un bandeau. Je m’approche d’elle.

- Maintenant, c’est l’heure de dormir. Je reviendrai ce soir.

Malgré ses protestations, je lui mets le bandeau sur les yeux.

- Bonne nuit!

Et je claque la porte de la chambre.

Partie 7 : Et si on prenait l’air?

Je me réveille tranquillement. Je laisse le temps à mes yeux de s’habituer à la noirceur. Je jette un coup d’oeil à ma montre : 20h09. Je me redresse en faisant craquer mon dos. Ce divan-lit n’était pas hyper confortable… Je pose mes mains sur mes genoux et prend une grande respiration. Je frotte mes yeux et me lève. Une douleur lancinante à la jambe me rappelle le coup de Maria sur mon genou droit. J’allume les lumières dans le salon, me dirige à la cuisine, prends des tylenols et un verre d’eau, appuyé contre le comptoir. Je regarde par la fenêtre et me remémore les événements de la veille. Cette garce a vraiment tenté de se sauver. Je dépose mon verre, ouvre le réfrigérateur cherchant quelque chose à manger. Puis, je regarde dans le congélateur dans lequel j’y ai installé des repas congelés. J’en mets deux dans le micro-onde. En attendant que le temps soit écoulé, je me dirige à la salle de bain pour me passer une serviette d’eau froide sur le visage. J’en profite également pour enfiler de nouveaux vêtements propres. Puis ensuite, je me dirige vers la chambre du fond, allume la lumière du corridor et ouvre la porte.

Les mains ligotées au-dessus de sa tête, la chemise ouverte de part et d’autre, ses jambes nues repliées vers elles, Maria semble toujours dormir. Je m’approche tranquillement, allume la lumière de chevet, puis m’assieds à ses côtés. Je l’admire de près un instant et passe mes doigts sur son ventre, puis ses côtes. Ma prisonnière sursaute, et tourne la tête. Elle est maintenant réveillée. Sa respiration augmente aussitôt en rapidité.

- J’ai fait…

Bip-Bip-Bip. Le repas est prêt.

- J’ai fait cuire un repas congelé. Tu as faim?
- Hum…Oui… Non… enfin… il faudrait mieux que je mange oui…
- Je reviens.

Je me lève et vais chercher la nourriture. Lorsque je reviens, Maria n’a, cette fois, pas bougée d’un poil. Je lui détache les poignets, mais lui laisse les yeux bandés. Je mets ensuite les menottes dans l’une de mes poches de jeans. Je lui tends son plat de pâtes et lui donne une fourchette. Elle me demande si elle peut retirer le bandeau, mais je refuse. Nous mangeons pratiquement en silence. Lorsqu’elle a fini, je lui demande :

- Tu as eu ta leçon Maria?

Elle soupire, mais ne répond pas.

- Maria?
- Oui… Oui…
- J’étais très furieux.
- Je ne veux pas rester ici. Vous me gardez prisonnière, et me chatouiller sans cesse. C’est normal que je tente de me sauver.
- Ne me déçois plus ma belle, sinon…
- Sinon quoi? Vous allez de nouveau me chatouiller? Vous croyez que je suis bête pour croire que vous ne me chatouillerez pas si je ne tente rien? Vous allez quand même me torturer de la sorte! Ça ne change rien!
- Je peux être plus clément si tu…
- Vous n’êtes qu’un malade! Vous pensez peut-être me manipuler en me disant que si je suis une victime obéissante et gentille, vous allez être clément!!! Je ne suis pas idiote! Je ne serai pas votre parfaite victime soumise! Oubliez ça!

Je laisse tomber mon plat vide sur le sol, tasse le sien et lui monte dessus en lui tenant fermement les bras au-dessus de sa tête.

- Tu crois que te chatouiller ici au chaud est la plus vilaine chose que je puisse te faire?
- Vous.. vous aviez dit que vous ne me ferai pas autre chose que des chatouilles?

Une peur soudaine anime maintenant ma prisonnière. Sa voix a rapidement perdu de l’assurance. Elle se joue la forte et provocatrice, mais au fond, elle est faible, comme toutes les autres. Je suis maintenant en pleine forme et je décide d’être un peu plus méchant ce soir. Je suis encore furieux pour ma blessure au genou, et j’ai envie d’essayer quelque chose de nouveau.

- Viens ici…

Je l’a traine par l’un des poignets, empoigne mon sac avec des attaches et mes lampes de poche. Je me dirige vers l’extérieur. La pauvre ne voit pas ce qui se passe. Elle tente de résister et décide de retirer son bandeau.

- Je t’avais interdit de l’enlever! Tu m’as de nouveau désobéi.
- Allez-vous faire foutre! Où m’emmenez-vous?

Je la pousse dos au mur du chalet, lui met les mains au-dessus de sa tête et la maintien de cette façon. Je la regarde droit dans les yeux.

- J’ai décidé de te montrer que ta désobéissance peut être encore plus lourde de conséquence de ce que je t’ai fait subir jusqu’à maintenant.

Elle reste sans voix. Elle a peur, je le sens, je le vois dans ses yeux affolés. Une brise de fraicheur fait bouger lentement ses cheveux.

- Vous êtes malade!

Je la retourne, lui prends les deux mains, et les lui menotte avec celles que j’avais conservées dans ma poche de jeans. Elle tente de résister, mais je suis évidemment plus fort qu’elle. Je la pousse, ventre contre gazon, prends mes outils, foulards pour la bâillonner et pour lui couvrir les yeux. J’allume ma lampe de poche, et je nous dirige vers les profondeurs du bois. Une douleur lancinante dans mon genou continu de me faire souffrir, mais les délicieux gémissements de ma belle qui tente de s’échapper, me motivent à continuer d’avancer. Après quelques minutes de marche, je m’arrête devant un arbre qui fera parfaitement l’affaire. Une longue branche qui m’a l’air assez solide me servira pour lui attacher les mains dans les airs. J’installe ma lampe de poche dans ma bouche, lui détache les mains du dos, pour les menotter devant elle malgré ses protestations. Puis, je joins le tout avec une corde après la branche. Je lui ligote les chevilles ensemble. Installe mes lampes de poches à différents endroits pour bien la voir.

Lorsque j’ai terminé, je me retourne. Je suis stupéfaits par la beauté du spectacle. Je pourrais peindre cette scène. Une femme ligotée les mains au-dessus de sa tête, bâillonnée, les yeux bandés, chemise ouverte sur une jolie poitrine, pieds nus, ligotés ensemble. Son corps est bien tendu par la corde qui la tient prisonnière. Une brise fait bouger ses cheveux. Maria gémit, tremble. Je m’approche d’elle, et lui chuchote à l’oreille.

- Me comprends-tu maintenant ma belle sur la désobéissance.
- Mmmmhhmmm!!!

Je fais mine de marcher pour m’éloigner d’elle. Elle hurle à travers son bâillon. Elle ne veut certainement pas que je la laisse là… Je l’admire quelques instants. Je prends mon appareil photo dans mon sac, active le mode « nuit » et prends quelques clichés. Elle est vraiment sublime. Je m’approche d’elle, la contourne, me place derrière elle et place mes mains sur ses côtes.

- MMMMhhh!!!!

Des frissons parcourent son corps. Mes doigts s’agitent tranquillement. Je commence par le haut des côtes, remonte jusqu’aux bras, descend sur les aisselles, puis les côtes de nouveau, le ventre, le nombril, le bas des seins, puis… les hanches. Maria gémit, hurle à travers son bâillon. Elle semble encore plus chatouilleuse lorsqu’elle est debout. Je regarde ses pieds, qui peinent à toucher le sol, seules ses orteils y parviennent. Je décide après un moment de retirer son bâillon, car après tout, je suis loin de toute civilisation.

- Muller!!! Je vous supplie d’arrêter!!!
- Pourquoi? Pourquoi le devrais-je? dis-je en continuant à faire bouger mes doigts tendrement sur tout le haut de son corps.

Elle ne semble pas savoir quoi me répondre.

- Bon, puisque tu ne le sais pas…

Je continue de plus belle, mes doigts martèlent son corps. Je lui chatouille les hanches sans pitié, les côtes. Maria tente d’échapper à mes chatouilles, mais c’est inutile. Je m’amuse comme un fou.

- Hahahaha!!! Je vous en supplie!!!! Je n’en peux plus!!!
- Voyons ma belle, je viens à peine de commencer.

Je passe mes mains en croisée sur son corps, la maintiens fermement contre moi, et lui chatouille les côtes sans pitié. Elle peut à peine bouger. Maria hurle de plus belle, rit sans arrêt.

- Non!!! SVP!!!

J’arrête. Elle respire fort. Maria est nerveuse. Ne sachant où je vais attaquer de nouveau. Je regarde sur le sol, voit une grosse roche, je l’a rapproche de nous, je m’assieds dessus, prends ses jambes et les maintiens d’une main alors que je commence les chatouilles de l’autre. Ses cuisses d’abord, puis ses mollets. Elle hurle de plus belle.

- Non!!!!!!! Arrêtez!!!!!!! Par pitié!!!!!! Je ne supporte pas!!! Hahahhahaha! Pas les cuisses par pitié Muller!!!! Hahahahahahhahaha!!!! Non!!!!!!!!!!!!!!!!
- Oui, ma jolie….. Continues de crier comme ça!!Ça me pousse à continuer!
- Allez vous.. hahahahahaa… faire foutre!!!
- Ah.. ce n’est pas gentil ça…

Je chatouille de plus belle, ses cuisses, remonte aux hanches, puis décide de m’amuser un peu avec ses pieds. Ils sont un peu sales vu le chemin que nous avons parcouru, mais je passerai outre. Je m’installe derrière elle avec la roche, prends ses pieds ligotés ensemble, et les dépose sur mes genoux. Je commence à lui chatouiller le pied droit tout en maintenant ses jambes sur moi. Elle est chatouilleuse, mais pas autant que sur le haut du corps. Étrange… Cela doit être la conséquence de la position…. Je change pour le pied gauche, soit sur le point sensible.

- Non non! Hahaha!! Svp!!!
- Quoi? Je n’ai pas bien entendu?
- SVP!!! ARRÊTEZ!
- Désolé… mais c’est non.

Et je recommence de plus belle. Je lui torture le point sensible de sa cicatrice. Elle rit beaucoup, et lâche de petit cri. Je lui chatouille chaque cm de ses pieds. Maria se débat beaucoup, parfois j’ai peine à la retenir, mais je tiens bon. Je ralentis un peu, pour simplement lui effleurer du bout des doigts la plante des pieds. C’est à ces moments qu’elle a le temps de me supplier, des suppliques inutiles, mais si agréables à entendre. Elle sait que cela ne servira à rien, c’est encore plus amusant.

- Je suis trop chatouilleuse, svp! Je suis trop sensible! Svp!!
- Et tu crois peut-être que de me dire cela me fera arrêter?
- Ayez un peu de pitié!!!
- Tu ne m’as toujours pas répondu Maria. Pourquoi devrais-je arrêter?

Mes doigts, voire mes ongles, glissent le long de la plante de son pied gauche. Lorsque je touche son coussinet, elle sursaute, et lâche de petits cris. Je souris, parfois même je laisse aller quelques rires.

- Allez Maria… pourquoi?
- Parce que si vous n’arrêtez pas, vous irez de nouveau en prison!

Mon sourire s’efface aussitôt.

- Il est trop tard ma belle. Tu sais qui je suis. Jamais je n’arrêterai…
- Faites face à la réalité! Vous allez vous faire prendre tôt ou tard!
- Ah! Mais la ferme!!!

Je me relève et attaque de nouveau le haut de son corps, qui est particulièrement sensible ce soir.

- Hahahahahaa!!!! aaaaa!! Hahaha!!!!

Maria tire sur ses liens. Je lui chatouille brutalement le haut des côtes, le ventre, les hanches. Jamais je ne me ferai prendre. Elle est mienne, pour toujours. Après de longues minutes, je cesse. Je me tiens derrière elle. Maria reprend son souffle difficilement. Puis après quelques instants, son souffle reprend une cadence normale. Je prends le temps d’admirer son visage de côté. Sa bouche entre-ouverte, ses yeux bandés, ses cheveux en bataille qui glissent jusqu’à ses épaules. Un sentiment étrange s’anime en moi.

- Il faut vous faire soyer…
- Je n’ai pas besoin de me faire soigner.
- Oui… Oui… vous ne pourrez me garder comme ça éternellement.

Ces phrases me choquent. Oui, je veux qu’elle reste mienne. Mes mains se placent de nouveau sur son corps, mes doigts sous ses seins. Je recommence à la chatouiller. Elle tente de résister, mais elle est épuisée. Maria gémit, tente de se détacher de nouveau. J’augmente la cadence, puis mes doits partent dans tous les sens. Je saute des côtes, aux aisselles, aux hanches, aux cuisses, tout ça rapidement sans aucune pause. Je retourne aux pieds en m’installant sur la roche, je les maintiens bien dans le creu de mon bras gauche et les chatouille avec énergie de ma main droite.

- Hahahaha!!!! Je n’en peux plus!!!! Hahahahaha!!!!! Aaaaaaaaaah!!!!

Je ne sais combien de temps je chatouille ses pieds lorsque la branche se casse. Maria tombe sur le sol, m’entraînant avec elle. Je suis stupéfait. Je la croyais plus solide que cela. Ma victime a eu raison de la branche en tirant trop fort sur la corde…Sa respiration est haletante.

- Muller…. Muller…. écoutez moi…. arrêtez…..

Je m’installe sur elle, lui tiens les mains au-dessus de sa tête. Je regarde son ventre, sa poitrine. Une pulsion monte en moi. Nous sommes seuls dans les bois, loin de toute civilisation. Je pourrais en profiter. Là maintenant. Personne ne viendrait à son secours. Personne. Je ferme les yeux.

- Muller!

Je dois me calmer. Je ne veux pas lui faire du mal. Uniquement la chatouiller. C’est la première fois que cette pulsion monte aussi fort en moi. À l’habitude, je n’ai envie que de chatouiller, pas aller plus loin. Or, mes années de prison n’ont pas arrangé les choses…

- Muller!

J’ouvre mes yeux. Je me lève en l’entraînant avec moi. Je lui enlève ses menottes. Mais je la force à s’asseoir dos à un tronc d’arbre, et lui attache les mains autour de celui-ci. Je l’a bâillonne. Ses suppliques m’excitent trop. Je ne contrôle plus mes mouvements. Je dois me calmer, je dois me calmer. Je m’assieds devant elle. Je bouge mon corps d’avant en arrière, tel un handicapé mental. Je me prends la tête dans mes mains. Maria gémit beaucoup. Je regarde de nouveau son corps, si vulnérable.

- NON!!!!

Ma victime est effrayée. Elle ne comprend pas ce que j’ai à crier de la sorte. Je dois m’éloigner. Je dois m’éloigner. Je prends mes lampes de poches, mon sac. Je ne peux la laisser ici. Si qq1 tombe dessus, il pourrait arriver un millier de choses. Je la détache, puis la ramène de force au chalet, au pas de course malgré la douleur dans mon genou. La chaleur du chalet nous réchauffe tous les deux. Je la ligote au lit, puis sors immédiatement du chalet. Je prends les clés dans mes poches de manteau et monte dans ma voiture. Des images de ma victime, vulnérable, presque nue, me hantent, me harcèlent. Je frappe le volant de mes mains. Je dois me calmer. Je dois me calmer. Je démarre, et m’éloigne du chalet.

Partie 8 : Et un homme sonna à la porte

Je roule pendant plus de 10 minutes sur le chemin de terre, bordée de conifères. Des images de ma victime presque nue me hantent. Je me frotte les yeux, je tente de les chasser. Mais rien à faire. Après un moment, je décide de m’arrêter sur le côté. Je dépose mes bras sur le volant, et me couche la tête sur eux. Je tente de me résonner de nouveau. Je suis épuisé. Je redresse ma tête. Seule la lumière de mes phares éclaire la nuit. Je fixe le faisceau de lumière devant ma voiture sans réellement le voir, car mon esprit est ailleurs. Je ne vois que Maria, ligotée, presque nue, me suppliant d’arrêter. Une boule d’excitation se propage de nouveau en moi. Je tente de chasser cette image en bougeant ma tête, et en me frottant de nouveau les yeux. Je dois impérativement me calmer. J’ouvre ma portière, contourne ma voiture pour être du côté de la forêt et m’allume une clope. L’air est frais. Je frissonne un peu sous ma veste. Je pense de nouveau à ma prisonnière attachée à cet arbre. Elle n’aurait pas dû me provoquer. Elle mérite ma fureur. Pourquoi ne pas lui donner ce qu’elle mérite après tout! Plusieurs minutes s’écoulent. Je jette ma première clope, et en sort une autre…

Après un temps indéterminé, c’est le froid qui me sort de mes songes. Je jette ma deuxième clope, souffle sur mes mains pour les réchauffer et remonte dans ma voiture. Le chemin du retour me paraît plus long, je suis nerveux. La fraicheur de la nuit a détruit toute forme d’excitation qui m’aurait poussé à commettre l’irréparable. Or, j’ai bien peur qu’elle revienne aussitôt que je serai devant ma douce Maria. Le chalet apparaît à l’horizon. Je me stationne dans l’entrée et marche vers la porte. Mon coeur bat plus rapidement soudainement. Je pénètre dans le chalet.

Je m’approche du foyer, met 2 buches de bois et attend que le feu prenne vie. Je m’assieds sur le fauteuil en face du foyer, le temps de me réchauffer. Je me repose un instant, puis soudain, un petit meuble attitre mon attention, je me lève, m’approche, et ouvre l’armoire : c’est un mini bar. Je souris, me prend un verre et me verse un petit verre de Disaronno. Je me rassois sur mon fauteuil. Je fixe le feu, et me concentre sur les crépitements. Une bonne et réconfortante odeur de feu de foyer se répand tranquillement dans le chalet.

Je regarde en direction du corridor. J’entends gémir. Maria doit m’entendre et craindre ma prochaine attaque. Je me lève, me dirige doucement vers la chambre. Je prends un malin plaisir à jouer sur ses nerfs. Le son de mes pas qui s’approchent doit l’a faire flipper. Je pousse tendrement la porte de la chambre. Elle est là : son regard est affolé. Ses poignets sont menottées ensemble à la barre de la tête de lit. Sa bouche est bâillonnée, ses chevilles sont libres, repliées vers elles. Elle est sublime, presque nue. Je l’a regarde appuyée sur l’encadrement de la porte, avec un petit sourire, mon verre à la main. Puis, je m’approche, elle gémit, tente de s’échapper, regarde ses poignets, puis moi, puis ses poignets, puis moi. Elle a peur. Je m’assois sur le lit à ses côtés, l’a regarde.

- Tu sais que tes pieds sont incroyablement sales depuis notre escapade en forêt?
- Mmmmhh!!

Je jette un coup d’oeil en leur direction.

- Il faudrait que je m’en occupe, tu ne crois pas?

Elle me regarde sans comprendre. Je lui souris, dépose mon verre sur la table de nuit, et me dirige vers mon sac d’attaches. Je suis euphorique. Lui laver les pieds, puis les brosser, sera une torture pour elle. Elle va hurler. Je lui détache les mains, elle se débat, je l’a tourne de force sur le ventre, et lui attache les mains dans le dos. Je prends ensuite ses chevilles, les ligote ensemble, et relie l’attache à ses poignets. Elle est vulnérable, ses pieds sont à ma merci. Je lui retire le bâillon, j’ai envie de l’entendre hurler.

- Pitié!! Arrêtez!! Je ne peux plus supporter! Muller! Pourquoi êtes-vous partis? Vous m’avez laissé ici pendant plus d’une heure! Pourquoi avez vous crié, pourqu…

Je fais mine de remettre le foulard dans sa bouche. Elle reste figée.

- Cesse de me poser plein de questions ou je remets ce bâillon.

Elle fait mine qu’elle arrêtera. Je me dirige vers la salle de bain, prends une brosse, du savon, des serviettes et une petit bassine d’eau. Mon idée est géniale. Elle va tellement hurler et rire à la folie. Je lui ferai jurer de rester avec moi. Je reviens à la chambre, mets le tout sur le lit. Je m’installe pour l’empêcher de bouger les jambes et regarde ses beaux petits pieds impuissants.

- Ils ont vraiment besoin d’être nettoyés.
- J’aurais pu tout simplement prendre une douche! Laissez-moi!
- Oui tu aurais pu, mais cela n’aurait pas été aussi drôle.
- Drôle?….

Je prends une petite serviette, l’a trempe dans l’eau, la tord pour en retirer le maximum d’eau et commence mon travail. Je passe tendrement celle-ci sur ses pieds, commençant par le droit, puis le gauche.

- C’est ridicule… dit ma chère prisonnière dans un soupire.

Puis, lorsque je juge que ses pieds sont assez rincés, je prends le savon, et le passe sur ses pieds en prenant bien soin de faire glisser mes petits ongles de temps à autre.

- Ça commence à être très sensible. Vous avez un plan derrière tout ça.
- Noooooooon pourquoi je ferais ça? Voyons Maria, bien évidemment que j’avais quelque chose en tête. Tu ne connais pas ce truc? Tu ne connaissais pas cette sensation? Bientôt, tu vas hurler, et rire comme une folle…
- Ah non je vous en supplie…

Elle tente de se détacher, mais c’est complètement inutile. Je mets le savon de côté et fais glisser mes ongles sur ses plantes de pieds. Maria gémie, sursaute. Je fais des cercles, des lignes droites, de temps à autre je pèse plus fort, à d’autre moment, j’y vais plus doucement. Et, je touche son point sensible en-dessous du pied gauche. Elle sursaute, et lâche un petit cri. Je reste à cet endroit, mon ongle touchant à peine sa zone sensible. Je ne bouge plus. Je ferme les yeux. Je sens les vibrations de son corps, j’entends ses suppliques, sa respiration. Je souris.

- Je vous en supplie Muller!!!

Je ris. Je commence à gratter cette zone sensible. Ma prisonnière éclate de rire, et se débat furieusement sans résultat. Elle est condamnée à sentir mes chatouilles, et à rire à en perdre la voix. Je m’amuse comme un fou. Je laisse aller toute ma frustration de ne point vouloir abuser d’elle. Je lui torture les pieds.

- Hahahahaha!!!! Non!!!!!

Mes doigts glissent sous ses pieds. Je l’a chatouille pendant longtemps comme cela. Puis, je lui accorde une pause, pour lui rajouter du savon. Elle respire fort, très fort.

- Pitié… Pitié… Non!… Arrêter…. C’est horrible.

Je ne réponds pas. Je dépose le savon de nouveau. Fais glisser mes mains pour bien étendre le savon, sur et sous ses pieds, sur chaque orteil, sur chaque petit bout de peau. Maria se rend compte que je ne l’écoute pas du tout.

- Allez-vous faire foutre!

Je prends la brosse, l’a dépose sous son pied gauche pour qu’elle comprenne ce que je vais lui faire.

- Oh non! Non!!!
- Oh que oui…

Et la torture recommence. Je bouge énergiquement la brosse sous ses pieds. Maria hurle, rit comme une folle, se débat, mais rapidement s’épuise, et se contente de rire à la folie. Je me concentre sur son point sensible, puis je chatouille le dessus de ses pieds, et retourne sur ses plantes. Je m’amuse.

- Pitié! Pitié! Pitié! Je ne supporte pas!
- Hahaha! Mais siiiiii…. Mais siiiii…
- Aaaaaaaaah!

Je la fait rire pendant longtemps. Je perds la notion du temps. Elle semble épuisée, mais rit toujours. Le soleil se lève tranquillement à l’horizon.
Soudain, on sonne à la porte. Je reste figé.

- Au se…!

Je mets ma main sur la bouche de ma prisonnière. Mon coeur bat la chamade.

Une deuxième sonnerie.

Je m’empresse de mettre le foulard à ma prisonnière. Je me lève, ferme la porte de la chambre, et me dirige vers la porte d’entrée. Je tremble. J’ai l’impression que mon coeur va sortir par ma gorge.

Qui ça peut bien être?

Partie 9 : De retour à la case départ

Je me dirige vers la porte. Je tente de conserver une respiration normale. Je passe une main dans mes cheveux. Je touche la poignée et l’ouvre avec un grand sourire. Un homme d’environ 65 ans arborant une moustache grisâtre et munie d’une casquette me regarde.

- Ah bonjour! Vous êtes monsieur Muller?
- Hum oui, vous êtes?

Sa voix me dit quelque chose.

- Je suis le propriétaire de ces lieux.
- Ah bonjour Normand!

J’essaie de conserver un sourire naturel. Je commence à transpirer.

- Je venais voir si le chalet vous convient, et si vous manquiez de quelque chose!
- Tout va bien! Tout va très bien! Vous avez un chalet formidable, et le foyer le soir, c’est merveilleux pour relaxer!
- C’est bien parfait ça! Vous permettez que j’entre quelques secondes, je prendrais bien un verre d’eau.
- Mais.. mais bien sûr!

Lorsqu’il passe devant moi, mon sourire disparaît. Et s’il entendait Maria gémir? Je ferme la porte, et me dirige à la cuisine pour lui servir un verre. Normand se promène dans la grande pièce qui comprend la cuisine, la salle à manger et le salon.

- Vous n’avez pas encore utilisé la table de la cuisine?

C’est vrai. Les affaires de Normand (romans, pot de fleurs, vieille télévision) sont encore sur elle.

- Hum non! J’ai mangé dans le salon devant le foyer, dis-je en lui donnant son verre.
- Aaahh d’accord.

J’entends soudainement Maria gémir. Je m’empresse de mettre la radio. Je tente de faire la conversation pour qu’il ne se doute de rien.

- Je me suis promené dans les bois, c’est vraiment beau par ici!

Il me regarde d’un air soupçonneux. Il dépose enfin son verre sur le comptoir.

- J’utilise la salle de bain, et je reviens. J’ai une longue route à faire!
- Pas de problème, faites comme chez vous! … hum, c’est chez vous après tout!

La salle de bain est en face de la chambre. Il entendra c’est certain. Je fais donc mine de faire la vaisselle en sifflant. Cela va couvrir le son des gémissements de Maria. Il sort finalement au bout de quelques minutes. Je suis en sueur, je m’essuie rapidement le front après une serviette avant qu’il revienne.

- Bon, je vais y aller! Vous avez mon numéro si il y a quoi que ce soit!
- Parfait! Merci beaucoup!

Il s’arrête soudainement de marcher vers la sortie et se retourne.

- Vous n’avez pas fait une émission de télé ou quoi que ce soit? Vous me dites vraiment quelque chose.

Merde.

- Ah peut-être! J’ai déjà passé dans un reportage bidon sur le maintient de la santé! (j’invente n’importe quoi)
- Cela doit être ça! Bonne journée Monsieur Muller!
- Bonne journée!

Je ferme la porte et appuie mon front sur celle-ci. Mon coeur bat encore la chamade. Je me calme le temps que le son de son moteur s’évanouisse au loin. Puis, j’éteins la radio, et me dirige vers la chambre. J’ouvre la porte furieux.

- Tu as tenté de te faire entendre! Tu vas me le payer.
- Mmmmm!!

Je l’empêche de bouger et lui chatouille les côtes. Maria gémit très fort. Je lui retire le bâillon.

- Pitié! Pitié! Arrêtez!
- Excuses-toi!!!!!
- Je suis désolée! Je suis désolée! Arrêtez!!!!
- Jamais tu ne m’échapperas! Jamais! Tu es à moi pour toujours!

Maria n’en peut plus.

- Non!! Non!! Je ne suis pas à vous! Vous vous ferez prendre!

Je continue de lui chatouiller les côtes, puis je lui chatouille les jambes. Elle hurle.

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAH! Hahahahaha!!!!!! Non!!!!!!!

Je continue ainsi. Longtemps. Je retourne à ses pieds, puis retourne à ses jambes. Je lui détache les jambes, embarque sur elle, et continue la torture. L’intérieur de ses cuisses est plus accessible. La pauvre. Elle n’en peut vraiment plus, mais je suis en délire. Son rire me rend complètement dingue.

- Muller… Muller! hahahaha! Pitié!!! Cela fait des jours que vous me torturez ainsi!!! Je n’en peux plus!!!!! Par pitié!!!!!!!!!!
- Dis que tu es à moi!
- Arrêtez!!!

Je me retourne et continue la torture sur ses côtes. Après un long moment, ma prisonnière ne réagit presque plus à mes chatouilles. Elle est épuisée. Je lui détache les mains dans le dos, pour les ligoter de nouveau à la tête du lit. Elle ne se débat pas. Je me redresse. Je suis soudainement épuisé. Je lui accorde une longue pause pour aller me reposer. Je prends une douche, et me couche dans le salon. J’oublie complètement les repas.

Vers 19h00, j’entends de nouveau la sonnerie de la porte. Elle devait sonner depuis un moment, car on cogne en même temps avec insistance. Je me redresse, cela me prends quelques secondes à réaliser. Je me lève en réalisant ce qui se passe. Je regarde par la fenêtre en tassant les rideaux. Je vois deux agents de police.

- Oh non merde!

Je panique. Je me prends la tête entre les mains.

- Non non non! Ce n’est pas vrai! Merde!

Maria se met à hurler. J’ai oublié de la bâillonner.

- Au secours!! Au secours!!!

Je me dirige à pas de course vers la chambre.

- Ta gueule!! Ta gueule!!
- Non!!! Au secou…

Je l’a bâillonne. Mais il est trop tard. On défonce la porte. Ils l’ont entendu. Les deux agents de police pénètrent dans la chambre, me maintiennent sur le ventre, et me menotte. Lorsqu’ils me redressent, je regarde Maria. Son regard est étrange. Je vois de la pitié.

Je lui dis sans faire de son : Tu es mienne.

Les policiers m’entraînent de force vers la voiture. Et c’est là que je vois Normand, le propriétaire des lieux. Il attendait avec nervosité près de sa voiture. Je ne l’avais pas vu tout à l’heure. Il m’avait reconnu. Il a prévenu les policiers que j’avais loué ce chalet pendant 2 semaines. Probablement qu’ils étaient venus vérifier si tout était correct, mais les hurlements de Maria ont confirmé leur doute. Les policiers m’installenent derrière la voiture et vont à l’intérieur libérer ma victime.

Je vois Maria, couverture sur les épaules, qui est maintenue par les policiers. Ils l’aident à marcher, elle semble faible. Je croise de nouveau son regard, et je vois encore de la pitié. Je vois en elle, un sentiment que je ne peux déchiffrer. Du regret? Les policiers appellent du renfort. Lorsqu’ils arrivent enfin, Maria est installée dans une ambulance, et la voiture de police dans laquelle je suis installé démarre vers la prison.

De retour à la case départ.

Partie 10 : De l’ombre à la lumière ou de l’enfer au paradis

Cela fait 2 mois que je croupis dans ma cellule. Les journées sont longues. Mon procès n’est pas encore en cours, mais je sais que je finirai coupable. C’est logique, les policiers sont arrivés alors que Maria était ligotée presque nue. C’est elle qui doit prendre la décision finale, soit si elle continue de porter plainte à mon propos. Je ne l’ai pas vu depuis mon arrestation. Tout se joue dans la paperasse pour l’instant. Le procès aura lieu dans plusieurs mois encore. La justice… Mais, je m’attends à rien de positif au bout. Je l’ai si torturé. Mes doigts ont chatouillé chaque endroit sensible de son corps sublime. Elle m’a tellement supplié d’arrêter. Ma sensation de manque me gagne à nouveau.

Je suis couché sur mon lit à la prison. Je suis perdu dans mes pensées. J’occupe mes mains à lancer une balle dans les airs. Je fais ce même mouvement depuis trop longtemps selon mon compagne de cellule.

- Hé Muller merde! Tu arrêtes! Tu me fatigues!

Je soupire. Je n’ai pas envie de prendre une baffe par la gueule ce matin. Ma sensation de manque est déjà bien assez difficile à supporter. Mes mains tremblent à nouveau, je les passe sur mes jambes à répétition. Combien de temps encore aurais-je à attendre avant de chatouiller un merveilleux corps féminin? Or, à chaque fois que cette question me vient à l’esprit, je ne pense qu’à Maria. Pourquoi cette femme me bouleverse tant? Qu’est-ce qu’elle avait de si spécial?

- Hé 7325! Tu as de la visite.

Je me redresse.

- Haha Muller! Ta mère ne te lâche pas une seconde hen!

Ouais, ma mère. Elle vient ici 3 fois par semaine pour me les casser. Elle me reproche tout le temps d’avoir cédé à mes pulsions. Elle se paie tout ce chemin pour venir m’emmerder. Je saute en bas de mon lit, ou plutôt je me laisse tomber péniblement.

- Souhaite-moi bonne chance…
- M’ouais… au moins la tienne vient te voir!…

Je me dirige vers l’endroit où l’on peut parler aux gens avec un téléphone à travers une vitre. Je me laisse tomber lourdement sur la chaise, prends le téléphone nonchalamment, le dépose sur mon oreille, et regarde à travers la vitre. Je m’apprête à faire le plus plus sourire forcé.

Mon coeur cesse de battre.

- Maria?!
- Bonjour Muller, dit Maria avec un sourire vraie, naturelle, timide.

Fin

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