Histoire : Chef d'oeuvre enmené à disparaitre de la toile

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Histoire ajoutée le 01/02/2024
Épisode ajouté le 01/02/2024
Mise-à-jour le 01/02/2024

Chef d'oeuvre enmené à disparaitre de la toile

Partie 1 : De l’ombre à la lumière…

Mon nom est numéro 5125 ou Muller pour mes compagnons de cellule. Cela fait 5 ans que je croupis en-dedans pour avoir séquestré une femme pendant 10 jours. Je lui avais affligé la plus douce torture qui existe, les chatouilles.

Isabella. Elle était si parfaite. J’ai un cliché que je conserve bien caché sous mon oreiller, soit celui du premier soir ou de la première nuit de son enlèvement. Je ne peux m’empêcher d’afficher un petit sourire en coin lorsque je regarde cette photo, car je suis assez fière de moi. L’ambiance était parfaite, des chandelles autour du lit, une petite musique classique, une valise ouverte sur la table de chevet avec tous mes outils. Mais, le centre de l’attention se trouve dans les yeux effrayés de ma prisonnière et de son corps de rêve : cheveux ondulés noirs, yeux verts, bouche bâillonnée, corps vêtu uniquement d’un soutien-gorge bien portant et d’une culotte style boxer féminin. Ses poignets étaient ligotés ensemble par une corde à la tête de lit, et ses chevilles attachées séparément.

Lorsque je ferme les yeux, je peux encore sentir le doux parfum de son corps et de ses tendres pieds. Le souvenir de ses battements de coeur rythme mon sommeil, et celui de son ventre qui se soulève et s’affaisse sous sa respiration haletante habite mes songes. 10 jours au paradis pour moi et 10 jours en enfer pour elle. Isabella me suppliait de la laisser partir, de cesser cette torture lorsque je retirai son bâillon pour lui donner à boire ou à manger. Or, je ne pouvais m’arrêter. Je voulais la garder le plus longtemps possible. Elle me traitait de fou… Si seulement elle savait à quel point…

Ma tête tourne. Ce souvenir me fait perdre la tête. Je suis tellement en manque. 5 ans d’abstinence (non volontaire!). J’aurais pu m’amuser un peu avec mes compagnons de cellule, mais premièrement, les mecs ne sont pas trop mon truc et, deuxièmement, je m’en serais pris une par la gueule…Je me masse les tempes à l’aide de ma main droite et regarde de nouveau la photo. L’envie est si forte que…

- Hé Muller! Que fais-tu encore? Il est 2 heures du matin. Ferme ta putain de lampe ou je t’en colle une!
- Oh laisse-moi encore quelques secondes Martinez. Bientôt tu n’auras plus à me supporter…

Je le vis me tourner le dos sur son lit en grommelant. Effectivement, demain je dirai adieu à mes compagnons de cellules. Demain, ou plutôt tout à l’heure… Oui tout à l’heure dans 8 heures je serai libre.

Libre.

Ce mot me donne des frissons dans tout le corps. Un immense sourire s’affiche sur mon visage. Libre de trouver une autre victime, mais cette fois, je devrai faire davantage attention à ne pas me faire prendre. Cette garce avait réussi à cracher son bâillon et à hurler pour que tout le quartier vienne à son secours. Quelle fut ma surprise de voir des flics me tomber dessus alors que je n’avais pas encore franchi la porte de chez moi…Je devrai m’assurer d’avoir un endroit plus discret, un chalet dans une immense forêt par exemple. Ainsi, je pourrai mettre de côté ce bâillon et entendre les cris et les rires hystériques de ma tendre victime. Il suffit d’entamer quelques recherches lorsque je serai dehors…Mon plan devra être plus détaillé et affiné. J’en tremble déjà d’excitation.

Un coup de matraque raisonna sur les barreaux de ma cellule anéantissant ainsi les plus belles images de mes songes.

- 5125 tu fermes cette lampe ou j’augmente la durée de ton séjour en-dedans! Le couvre-feu est à 10h, non à 2h du matin!
- Oui Oui… eh merde!!

Je cache la photo sous mon oreiller et éteint la lumière. Je tente de me calmer en formant petit à petit le plan d’enlèvement parfait. Mes doigts s’agitent dans le vide… et la respiration haletante de ma future victime rythme ma descente vers le sommeil…

Libre… dans 8 heures…

Partie 2 : Le plan parfait…

Assis sur mon lit depuis des heures, je suis incapable de fermer l’oeil. Le dos contre le mur, je fixe les barreaux de ma cellule guettant le moindre son de pas, de voix, de clés. Ces clés qui allaient me rendre la liberté. Je tiens la photo d’Isabella dans ma main droite tandis que je ronge l’ongle de mon pouce gauche. Je suis énervée. Je n’en peux plus. Mes mains sont si moites que je laisse des traces de doigts sur le cliché. Mes yeux se tournent vers l’horloge. Ce « tic tac » va me rendre fou….

Ma nuit a été très courte et parsemée de petits rêves rocambolesques. Je me suis réveillé en sursaut à toutes les heures, persuadé que les agents de sécurité m’avaient oublié et que j’allais devoir attendre encore des années dans le fond de ma cellule. Lors de mes moments de lucidité, je réfléchissais à des plans, à des dizaines de plans possibles pour un enlèvement parfait. Résultat : je me retournais sans cesse sur mon lit, incapable de trouver le sommeil.

Ma tête contre le mur, je tente de me calmer. Plus que quelques minutes. 30 minutes tout au plus. L’ivresse de la liberté me fait tourner la tête, ou ne serait-ce que le manque de sommeil… Soudain, je l’entends. Ce son. Oui, ce son. Des clés, des pas. Je me redresse et je le vois enfin.

- Hé 5125! C’est l’heure, magne toi!

Enfin. Je saute en bas de mon lit, me dirige vers les barreaux et passe mes mains vis-à-vis l’endroit approprié pour que l’agent de sécurité m’installe les menottes.

- Aurevoir les gars! Souhaitez-moi bonne chance pour rencontrer de jolies femmes…, dis-je avec le plus beau des sourires.
- Va te faire foutre Muller…
- Vous allez me manquer aussi les gars…

Ça y est, me voilà libre.

On m’a rendu mes affaires. Mes vêtements, les clés de ma maison, mon téléphone portable et mon portefeuille. J’appelle un taxi et je déclare à moi-même : La chasse est commencée. Même si je ne suis pas croyant, je peux avouer que Dieu fait bien les choses! Nous sommes l’été et partout où je regarde, je vois de belles filles en tong et en mini-jupe. Mon envie est si forte. Mon regard croise celui du conducteur dans le rétroviseur et l’expression de son visage me confirme que je ne dois pas être beau à voir. Mes mains passent sans cesse sur mes cuisses, je dois chatouiller une femme. Je le dois. Maintenant. Tout de suite.

La voiture s’arrête à un feu rouge. Je regarde tout autour, observant chaque femme qui passe dans la rue. Puis, à ma droite, je l’aperçois. Elle a une longue chevelure brune foncée et le teint basané. De toute évidence, elle attend l’autobus. Je l’a fixe. Elle ne semble pas s’en rendre compte, mais je l’a dévore des yeux. La jeune femme porte un débardeur mauve pâle qui dissimule une petite poitrine ferme, et porte une mini-jupe en jeans. Je vois une partie de son ventre sur le côté. S’en ait trop. Je serre de plus en plus mes cuisses. Soudain, elle me voit. Elle s’empresse de descendre son débardeur et de remonter celui-ci pour dissimuler son décolleté. Je trouve ce geste plutôt amusant. Elle me plaît. La lumière tourne au vert et la voiture redémarre. Je tourne la tête pour continuer de l’appercevoir. Sans réfléchir, je demande au conducteur d’arrêter au prochain arrêt de bus. Je veux suivre cette jeune femme. Je paye le conducteur et sors. Je m’empresse de me rendre à l’arrêt et monte à bord de l’autobus.

Elle ne m’a pas vu, car elle est occupée à lire un livre. Je me dissimule un peu plus loin derrière elle. J’aurais envie d’arrêter le temps, de la ligoter à son siège et de l’a posséder par mes doigts chatouilleurs qui ne demandent qu’à marteler le corps d’une belle femme innocente. Elle se retourne, je prends un journal abandonné par un précédent voyageur et me dissimule derrière. Elle ne m’a toujours pas vu. Je devrai faire garde à ne pas trop la fixer, elle doit sentir mon regard dans son dos. Après quelques minutes, elle tend le bras et fait sonner la cloche pour arrêter au prochain arrêt. Je descends en même temps qu’elle et l’a suit de loin. Elle tourne le coin, puis elle se retourne brusquement vers moi.

- Hé vous! Je sais que vous me suivez! Arrêtez immédiatement ou j’appelle la police!
- Hum, j’habite juste là mademoiselle, dis-je en pointant du doigt une maison au hasard.
- Oh… Je suis désolée.

J’aime bien son petit caractère. Je lui souris, puis je l’a vois pénétrer l’entrée de chez elle

- Pas de problème. Bonne journée!
- Hum oui… pareillement, bredouille-t-elle.

Bon caractère fonceur, mais naïve… Je note la rue, et le numéro de la maison, puis continue mon chemin pour reprendre un taxi plus loin.

Rendu chez moi, j’en profite pour me reposer un peu et pour consulter les notes que ma mère a prises lorsqu’elle s’occupait de ma maison pendant mon absence. Ensuite, je consulte le net à la recherche d’un chalet à louer dans une forêt, bien loin de la civilisation, pour « me reposer », « faire le vide », « être en harmonie avec la nature ». Bien entendu ce sont les salades que je balance aux propriétaires. Après plusieurs jours de recherche et de balades en autobus pour scruter la vie privée de ma future victime, je trouve l’endroit parfait. Il est à 1h30 de la ville, prêt d’une montagne et d’un lac. L’homme me dit que c’est l’endroit parfait pour « faire le vide »… Exactement ce que je cherchais. J’ai le chalet pour 2 semaines, un peu court, mais 14 jours de pure plaisir avec la belle inconnue sera parfait. Il sera officiellement à moi dans 2 jours. C’est de l’or, je ne pensais pas trouver un endroit aussi rapidement. Il me reste donc peu de temps pour planifier le tout. Mon plan ne sera peut-être pas aussi parfait que je le croyais avec aussi peu de temps pour me préparer…Je devrai faire attention pour ne pas me faire prendre.

Durant les quelques jours qui ont précédé ma trouvaille, j’ai suivis ma future prisonnière et j’ai constaté qu’elle allait s’entraîner les mardi soir jusqu’à 22h et qu’elle revenait à pied par une rue pas très éclairée, et donc peu surveillée. Elle n’a pas peur de se faire enlever ou n’est-elle qu’une petite inconsciente. Ce sera donc à cet endroit que je l’attendrai avec ma camionnette. Je l’a forcerai à monter à bord ou j’utiliserai le bon vieux « classique » du chloroforme pour être plus discret. Puis, nous allons être prêt pour une petite 1 heure et demi de route. J’en tremble d’excitation. Je prépare les attaches, les bâillons, ma cagoule pour dissimuler mon visage, ma valise pleine de plumes et d’instruments divers. Je jubile.
Le moment est venu. Je ne tiens plus. Je tremble. Je m’agite dans tous les sens en préparant ma camionnette. Mes mains sont terriblement moites. Il est 21h30. Je me dirige vers la rue en question. Je sors en griller une sur le dos de la portière arrière et j’attends. Clopes, après clopes, j’attends. Je suis sur les nerfs. Enfin, une femme sera mienne, ligotée, à moitié-vêtu. Son corps m’appartiendra pendant des jours. Bientôt… Bientôt… Je révise mon plan dans ma tête, il faut que tout soit parfait. Lorsqu’elle va arriver, je dissimulerai mon visage un peu pour qu’elle ne puisse pas me voir, je lui demanderai du feu… puis lorsqu’elle s’approchera, naïve comme elle est, je lui flanquerai le chloroforme sur le nez, elle perdra connaissance, puis j’ouvrirai la portière arrière, et…

Soudain, j’entends le bruit de ses talons hauts. La voilà. Elle est là. Elle s’approche.

Partie 3 : La mise en application du plan…

30 mètres nous séparent maintenant.Ses pas qui s’approchent réveillent en moi une panique insoupçonnée. Je regarde maintenant le sol et la fumée que dégage ma quatrième cigarette. Mon coeur bat la chamade. Et si elle criait? S’enfuyait? Des dizaines de questions fusent dans ma tête. Je l’a regarde de nouveau qui approche, puis mon regard revient rapidement sur ma cigarette.- Non mais quel con… elle ne doit pas voir que je fume, dis-je tout bas en jetant ma cigarette subtilement derrière moi.Elle passe devant le seul réverbère de la rue avant ma camionnette. Je peux distinguer brièvement un vêtement rouge. Or, de peur qu’elle me voit, ce regard furtif ne m’a pas assez renseigné sur son habillement. Je verrai plus tard… Je m’installe dos à elle pour qu’elle ne puisse pas voir mon visage et sors de la poche de mon manteau en cuir une petite serviette et la fiole de chloroforme. Je transvide un peu du contenu sur celle-ci et attend. Les pas s’approchent. Elle passe à côté de moi. Je me lance.- Hé mademoiselle, auriez-vous du feu?
- Non, je ne fume pas, dit-elle tout en pressant le pas.

Je reste perplexe. Je n’avais pas prévu cette réponse négative.

- Bon sinon, auriez-vous un téléphone portable? Je suis en panne d’essence.

Elle s’arrête. Non, je ne peux pas croire qu’elle a avalé ça?

- Attendez un instant. Je vous reconnais. Vous êtes l’étranger qui me suivait il y a quelques jours.
- Oh c’est vous! Je ne vous avais pas reconnu. Mais, rappelez-vous que je ne vous suivais pas, j’habite dans votre rue.
- Alors pourquoi ne pas simplement revenir à pied à la maison? Nous sommes tout prêts.

Elle se retourne et continue de marcher. Elle n’est peut-être pas aussi naïve que je le pensais. Je m’affale sur ma portière et me laisse tomber sur la chaussée.

- Bon d’accord! dis-je pour qu’elle puisse m’entendre. Je n’habite pas dans votre rue! Je vous ai menti!

Elle s’arrête de nouveau et se retourne.

- Je vous trouve séduisante et j’étais trop nul pour vous adresser la parole. Et voilà qu’on se retrouve ici par hasard. C’est le destin non? Bon allez soyez gentille, je n’ai plus d’essence! Je dois appeler la remorqueuse!
- Marchez!

Elle poursuit son chemin et tourne le coin. J’ai merdé. Je ne peux courir après elle pour l’a rattraper. Elle hurlera et ce sera fichu. Je soupire et frappe avec mon poing la portière du passager.

- Merde! Merde! Merde!

J’attends quelques minutes, démarre ma voiture et retourne chez moi. Je passe la nuit à me maudire. Mon plan était nul. Elle sait qui je suis. Je suis foutu. Je n’aurais jamais dû lui adresser la parole. Maintenant même ma cagoule ne servira à rien. Je me mets en colère. Je lance mon cahier de notes, mes crayons. J’envoie tout ce qui me passe sous la main sur le sol. Je me rassis sur ma chaise après deux longues minutes de colère extrême et respire à fond. Je dois chatouiller une femme, et ce doit être elle. Elle a quelques chose de spéciale et je ne sais c’est quoi. Elle me plait. Merde!

Le matin suivant, j’appelle le propriétaire du chalet pour lui demander si c’est possible de le louer un peu plus tard, dans 1 semaine par exemple. Il accepte sans problèmes, car il a plusieurs propriétés où il peut résider. Ce veinard doit avoir beaucoup d’argent. Je fixe les passants devant ma maison et cherche désespérément un autre plan pour enlever cette fille. Ce doit être elle. Je ne sais pourquoi mais ce doit être elle. Je n’aurai qu’à ne pas parler lorsque je serai avec elle…

Je décide d’appeler ma mère pour lui demander si elle pouvait me prêter sa voiture puisque la mienne ne fonctionne plus. Évidemment je ments. Elle se doute de quelque chose et refuse. Je lui assure que plus jamais je ne referai le même coup. Je lui rappelle que je suis son unique fils chéri…et elle flanche. Les mères… toutes pareils. Quelques jours plus tard, je lui emprunte donc sa voiture pour espionner cette jeune femme. Je me stationne dans la rue en perpendiculaire de sa maison et observe. Cette dernière est en lisère d’un boisé derrière chez elle. Le stationnement extérieur se rend loin vers l’arrière de la maison. Je pourrai stationner ma camionnette là et aller l’enlever chez elle. Mais, quelqu’un pourrait voir la voiture. Je vais tenter le coup la nuit.

Je me rends compte que je ronge mes ongles au sang. Je suis nerveux et en manque. Je ne pense qu’à ça. Je dois agir vite. Je le dois. Sinon, je vais sauter sur n’importe quelle femme au beau milieu de la rue. Soudain, j’entends des voix en provenance de la maison. Je me cache du mieux que je peux, et observe tant bien que mal. Je vois les parents de la jeune femme avec des valises sur le perron qui lui disent aurevoir. Non, mais quelle chance! Après plusieurs minutes d’indications et de je ne sais quoi, ils partent enfin. Je dois tenter le coup, ce soir. Je redémarre après que la jeune femme soit rentrée chez elle.

L’attente est insupportable. Je regarde l’heure à toutes les minutes. L’après-midi est long, interminable. Je fume clopes après clopes encore. Puis, le moment arrive enfin. Il est 2 heure du matin. Je roule avec ma camionnette jusqu’à chez elle, éteint mes lumières et me stationne derrière la maison. Je m’assure que j’ai attiré l’attention de personne, surtout de ma future victime, et sors de la voiture en faisant le moins de bruit possible. Je me dirige vers la porte patio et tente de l’ouvrir. Stupéfait, elle s’ouvre. Oui, je confirme, elle est naïve et inconsciente. Je mets ensuite ma cagoule. J’entre à l’intérieur avec délicatesse, attends que mes yeux s’habituent à la noirceur, tend l’oreille pour être certain qu’un grand frère ne me sautera pas dessus pour me tabasser, et continue ma recherche. Où est-elle?

Un instant plus tard, je pénètre dans l’une des chambres où j’entends le soupire d’un sommeil profond. Mon coeur bat la chamade comme jamais. Tellement, que j’ai peur de la réveiller. Je sors ma serviette déjà préparée avec le chloroforme et me dépêche de lui appliquer sous le nez. Cela semble avoir fonctionné. Si facile. Je ne m’attendais pas à cela. Je souris, mais beaucoup de chemin reste à faire. Je l’a prends dans mes bras, traverse le hall, sors à l’extérieur, referme la porte patio, me dirige avec crainte à l’extérieur. La nuit est de mon côté, personne ne me voit agir. J’ouvre la porte arrière de ma camionnette, entre et l’a referme délicatement derrière nous. J’allume ma petite lampe de poche, me l’insère dans la bouche pour avoir mes mains libres et voit ma douce. Elle est habillée d’une petite chemise de nuit blanche et d’une petite culotte de la même couleur. La jeune femme porte un petite chaine en argent au cou. Elle est ravissante. Je m’empresse de l’a bâillonné, de lui couvrir les yeux. J’utilise de la corde pour lui ligoter les pieds ensemble et les mains au-dessus de sa tête après le grillage qui sépare l’arrière et le devant de la camionnette. Ensuite, je descends et monte à la place du conducteur. Je suis nerveux et excité. Je démarre la voiture, et n’ouvre mes phares que lorsque je suis enfin arrivé dans la rue. J’enlève ma cagoule.

- J’ai réussi. Je regarde dans mon rétroviseur et voit ma ravissante prisonnière ligotée et toujours endormie.

Nous voilà partie pour une heure et demi de route…

- Et si on mettait un peu de musique?

Partie 4 : Et les chatouilles débutèrent…

Je roule depuis un peu plus d’une demi-heure sur l’autoroute en direction du chalet sur les airs de « Hole in My Soul » d’Aerosmith. Je ne croise presque aucune voiture, et cela est plutôt logique vu l’heure tardive : 3h15 du matin. Une boule d’excitation ne cesse de croître dans mon ventre. Un tremblement incontrôlable me torture les jambes, les bras, et plus particulièrement les doigts. Je retire ma main droite de sur le volant pour constater l’état du tremblement, et il est plutôt sévère.

J’aimerais rouler plus vite pour arriver le plus tôt possible, mais de peur de me faire prendre par les policiers pour vitesse, je tente de me calmer. Je me fais craquer le cou pour me détendre et je me concentre de nouveau sur la route. Soudain, un mouvement attire mon attention dans le rétroviseur. Ma prisonnière s’est réveillée. Je souris. Elle se tortille pour essayer de se détacher. Ce geste est le plus beau de tous. Mon regard est si hypnotisé par elle que je manque de sortir de la route. Je me ressaisi, et baisse le volume de la radio.

Et c’est là que je l’entends. Son gémissement. Ma boule d’excitation explose en moi. Je n’en peux plus. Je dois me garer quelque part. Je dois la chatouiller. Je jette un regard derrière mon épaule pour regarder ses poignets qui tentent de se détacher. C’est trop beau. Mais, je dois résister. Je frappe le volant avec mes paumes, je dois me calmer. Je remonte le volume de la musique pour dissimuler ses cris étouffés, et Steven Tyler entame la chanson « Crazy ». C’est exactement dans les tons du moment…

Plus tard, je consulte mon GPS pour être certain de ne pas me perdre. Je ne dois pas être bien loin. Il m’indique de tourner à gauche au prochain embranchement. Je m’exécute. Je suis maintenant sur une route de terre bordée par une forêt composée de divers conifères. Cette route est parsemée de roches et de cailloux. Le vacarme est tel qu’il masque le son de ma musique. Il fait très sombre, et je n’y vois pas très clair. J’augmente l’intensité de mes phares et guette les indications de mon GPS.

Une vingtaine de minutes s’est écoulée. Je crois distinguer quelque chose sur ma droite aux travers des arbres. Une lueur m’indique que cela doit être ma destination. Quelques instants plus tard, je confirme que c’est bien le chalet. Les murs sont en grosses pierres, mais le toit est en bois massifs. Plutôt joli de ce que je peux voir avec cette noirceur. Par chance, le propriétaire a laissé une lumière sur le porche pour que je puisse mieux voir sa propriété si j’arrivais la nuit. Une inquiétude me surprend tout à coup, et s’il était là? Peut-être avait-il l’intention de me rencontrer avant de me laisser son chalet? Je me stationne dans l’entrée et me dirige vers la porte. Je cogne par précaution. Personne ne vient m’ouvrir. Je distingue un papier sous le tapis de l’entrée extérieure. C’est une note laissée par le propriétaire : « Bonjour, je n’ai pu être présent pour vous rencontrer, car j’ai eu un imprévu. Je vous fais confiance, votre voix semblait bonne au téléphone. Ha!Ha! Peu importe, laissez la clé sous le tapis ou sur le portique à votre départ. Amusez-vous bien et prenez le temps de faire le vide. Normand. P.S. La clé est sur le portique » Faire le vide… C’est la deuxième fois qu’il me dit cela. On dirait qu’il croit que je viens ici pour vider autre chose que ma tête…!

Je trouve bien la clé où il me l’a indiqué. J’ouvre la porte, cherche dans le noir pour trouver l’interrupteur, ouvre la lumière et découvre un endroit plutôt douillet et chaleureux. Il y a un foyer du coté droit en pierres, un fauteuil, un divan trois places et une table en bois. Je parcours le reste de l’endroit. Au fond, il y a une chambre. Je suis heureux de voir une tête et un pied de lit encore une fois en bois massif. Elle ne pourra donc pas les casser. Il suffira que je l’attache convenablement. Le chalet est très beau, de style rustique. J’aime.

Je sors du chalet, me dirige vers la porte arrière de la camionnette et j’ouvre la portière. Elle gémit, hurle à travers son bâillon. Je souris. J’allume la lumière du plafond. Elle se tortille et se repli sur elle-même, ses pieds toujours attachés. Je m’approche. Elle tente de me donner un coup avec ses jambes, mais j’évite sans problèmes. Elle a les yeux bandés, donc vulnérable.

- Shhhh…
- Mmmmm!!!

Je lui détache les poignets qui l’a reliait au grillage, mais laisse ces derniers ligotés ensemble. Elle tente de se débattre, mais sa petitesse face à mon 180 livres de muscles ne lui aide en rien. Je l’a prend en poche de patate et sors de ma camionnette en emportant mon sac noir rempli d’attaches en tout genre. Elle hurle. Par chance que je lui ai laissé son bâillon. Non pas que j’aie peur qu’elle réveille un voisin (inexistant…), mais je m’inquiète davantage pour la santé de mes oreilles. Je l’a maintient solidement sur mon épaule droite et entre dans le chalet. Je ferme la porte à l’aide de l’un de mes pieds et me dirige vers la chambre.

Elle atterrit brutalement sur le lit, je m’installe en califourchon sur elle. Elle est vulnérable. J’ouvrais mon sac pour prendre mes attaches, lorsque je reçois un vilain coup sur la mâchoir. Surpris et énervé, je l’a maintiens durement d’une main et prend une autre corde dans mon sac, constatant que le style de tête de lit empêche l’utilisation des menottes. J’enfile cette dernière entre les poignets de ma prisonnìère et attache le bout au lit. Je me dirige maintenant vers ses belles jambes basanées. Je détache ses chevilles, puis je remarque un truc qui me déplait. Elle a une vilaine cicatrice sur son gros orteil gauche. Je reste un instant paralysé par ma découverte. Je l’entends gémir de plus belle. J’ai trop envie de la chatouiller pour m’arrêter à ça.

Je continue mon travail en lui étirant le corps au maximum pour ensuite lui ligoter les chevilles séparées à l’aide d’attaches à velcro. Elle est maintenant impuissante. Elle est mienne. Je retourne à ma camionnette pour aller chercher ma cagoule et les sacs de provisions pour survivre pendant deux semaines. Sa cicatrice m’obsède. Pourquoi a-t-il fallu que je tombe sur une fille avec une cicatrice? Elle est superbe, mais il a fallu qu’elle est ça… cette chose! Je mets rapidement les sacs dans le réfrigérateur et me dirige de nouveau vers la chambre. Je reste sans bouger un instant pour l’admirer. C’est le beau plus des spectacles. J’enfile ensuite ma cagoule et lui retire son bandeau sur les yeux. Elle me regarde terrifiée. Elle fait des « non » de la tête. Trop mignon. J’allume la petite lampe de chevet et éteint celle du plafond. L’athmosphère est mieux ainsi.

Je sors des attaches et des plumes de mon sac, puis me dirige à la tête de lit. Je m’assure que ma corde tient en resserrant le noeud. Elle gémit et tremble. Je me délecte de ce spectacle. Puis, je passe mes mains par-dessus les barreaux de la tête de lit, les dépose sur sa chemisette de nuit, puis l’a remonte jusqu’au-dessus de sa tête, pour l’a déposer sur ses bras. Elle n’a rien en-dessous, hormis sa petite culotte. Je n’avais pas prévu ce détail. Je ne toucherai pas ses seins… je vais me concentrer sur le reste de son corps. Son ventre et ses côtes sont mis à nu. Je prends une longue plume dans ma main droite, et me couche à ses côtés en soutenant ma tête à l’aide de ma main gauche. Ses yeux noisettes me fixent sans comprendre. Et j’entame la plus douce des tortures…

La pointe fine de ma longue plume blanche touche son ventre et remonte jusqu’en-dessous de ses seins ne les touchant évidemment pas. Elle gémit, et des frissons parcourent son corps. Je continue ainsi, contourne ses seins, va sur ses côtes, ses aisselles, son cou, le bas de son ventre, son nombril, et ce pendant de longues minutes. Je ferme les yeux. Je me sens si bien, une tension énorme s’évapore. Je réalise enfin les fantasmes qui me torturaient nuit et jour en prison. Ma prisonnière se tortille tant bien que mal, et gémit. Elle tente de se détacher à quelques reprises, mais elle constate que cela ne sert à rien. Je perds la notion du temps. Je ne sais depuis combien de temps ma plume parcourt son corps parfait (presque parfait). Son ventre basané et plat se soulève et s’afaisse sous sa respiration. Je vois un peu de panique dans ses yeux. Elle ne comprend pas ce qui se passe.

Puis, après un temps indéterminé je me redresse, et me dirige vers ses jambes. Je m’instale en califourchon au-dessus de sa jambe droite, et fait glisser ma plume sur ces dernières. Elle gémit de plus belle et se tortille. Ses membres inférieurs semblent être très sensibles. Ma plume parcourt ses cuisses, elle sursaute.

- Mmmm!!!

Mon instrument se dirige vers ses molets, puis revient sur ses cuisses, contourne ses hanches, puis y touche. Elle sursaute encore. Hum, ses hanches semblent être fortement sensibles… J’affiche un beau sourire, mais reste concentré. Le supplice de la plume est le meilleur moyen pour découvrir les endroits les plus sensibles chez notre victime. Puis, je descends du lit pour me diriger vers son pied droit, soit celui qui est parfait. Une belle courbe, de beaux petits orteils, un beau 37. Je m’installe à genoux sur la moquette et saisit son pied droit. Elle gémit, hurle même alors que je ne l’ai même pas encore touché. Je suis heureux. Au paradis. Je le contemple, le sens. Une belle odeur de savon Dove me parvient. Elle tente de se dégager, mais elle ne peut rien faire. Rien. Seulement gémir…

Je reprends ma plume, lui tiens le pied en extension, et débute la torture. Mon instrument glisse sous ce dernier. Je lui taquine les orteils, le talon, la plante de pied. Elle semble rire sous son bâillon. Bientôt je lui enlèverai. La plume parcourt tous les endroits possibles de son joli petit peton. Puis, j’approche mon visage, ferme les yeux, renifle tendrement, puis sors ma langue. Le bout de celle-ci entre en contact avec sa peau, je l’a bouge rapidement pour l’a taquiner, puis reprend plus tranquillement, je lèche ses orteils, sa plante. Encore une fois, je ne vois pas le temps passer. Ma prisonnière gémit beaucoup.

Puis, je me dirige vers son pied gauche. Observe sa cicatrice. Je tente de faire fi de ce détail (pour moi majeur). Je m’installe puis passe ma plume sous son pied en le maintenant bien en extension. Elle gémit de plus belle. Celui-ci semble être plus sensible que le précédent. Je chatouille ce pied tendrement à l’aide de mon outil. Puis, lorsque ce dernier touche le coussinet de son gros orteil, elle explose. Elle gémit, elle hurle, se débat furieusement. Elle est extrêmement sensible. Serait-ce un effet secondaire de sa cicatrice? Je passe la plume autour de sa cicatrice sur le dessus du pied, puis en-dessous. Ma prisonnière est en délire. Toute la zone semble lui être insupportable. Peut-être touverais-je un point positif à cette cicatrice. Je tente même de lui lécher la zone sous le gros orteil. Je sursaute tellement que ma victime réagit.

Mon regard croise le sien, elle me fixe d’un regard intense tout en me faisant des « non » de la tête. Elle semble hors d’elle. Je lui souris et je décide de lui mordiller cet endroit. Résultat = elle hurle, se débat furieusement, et des larmes coulent sur ses joues.

Je m’arrête. Mets ma plume de côté. Souris. Me dirige lentement vers elle, lui retire le bâillon. Elle reprend son souffle avec difficulté.

- Pitié ne recommencez pas! Ne me chatouillez plus! Vous me torturez! Arrêtez! Je vous en supplit!

Je ne réponds pas et l’a regarde avec un grand sourire. Je suis aux anges. Étrangement, elle ne me traite pas immédiatement de fou. Je prends une bouteille d’eau, et lui donne à boire.

- Détachez-moi je vous en supplit! Je ne peux supporter les chatouilles! Surtout sous mon pied gauche depuis mon accident! Par pitié!

Je ris. Je me délecte de chacune de ses suppliques. Si longtemps que j’attendais ce moment. Mon désir de la chatouiller avec brutalité s’intensifie. Et, cette mention d’une hypersensibilité sous le pied gauche ne l’aide en aucun point…

- Par pitié, ne recom…

Je lui mets ma main sur sa bouche et par l’ivresse de l’excitation, j’en oubli que je ne dois pas lui parler pour ne pas qu’elle me reconnaisse. Je lui tourne la tête sur le côté à l’aide de mon autre main, et lui dit tendrement à l’oreille.

- Ma belle, ce que j’ai fait n’était que le commencement…

Partie 5 : Et la partie continue

Ces mots, ces doux mots. Je rêvais de les dire depuis si longtemps. Je sens son corps tendu, sa respiration qui cesse pendant quelques secondes. Je retire mes mains et j’attends. Elle tourne son visage lentement vers moi. Son regard est terrifié, sa bouche est entre-ouverte. Ses grands yeux noisette me fixent. Et soudain, elle dit d’une voix pâle :

- Je… Je vous connais.

Je reste un instant pétrifié. Ces secondes me paraissent une éternité. Je ne sais quoi dire. Et elle renchérit.

- Oui, vous êtes l’homme qui habite dans ma rue… Celui qui était en panne d’essence… vous vous…. tout ça… ce n’était pas… vous m’espionniez!

Elle recommence à paniquer de plus bel en tentant de se détacher. Ses petites poignets tirent sur les cordes sans succès. Je tente une réponse.

- Non, je ne sais pas de quoi…
- N’essayez pas! Je sais que c’est vous! Vous avez la même voix!

Un vent de panique s’empare de moi. Je n’aurais pas dû lui parler. Si elle sait qui je suis, elle pourra m’accuser de l’avoir enlevé, séquestré, torturé. Je suis foutu. Des sueurs froides coulent dans mon dos, et j’ai de plus en plus chaud derrière ma cagoule. Ma respiration s’accélère.

- Non! Non! Ce n’est pas…Je ne sais pas de quoi tu parles! Ce n’est pas…
- Oui c’est vous! Vous m’avez espionné, suivi. Votre visage me disait quelque chose! J’aurais du m’en rappeler.
- Mais de quoi… de quoi tu parles?

Je panique littéralement. Je me dresse, je marche de long en large de la pièce, je fais les cents pas.

- Je me souviens de vous! Je vous ai étudiés en fac de droit. Vous êtes cet homme qui a séquestré une femme pendant plusieurs jours pour la chatouiller.

Ses grands yeux effrayés me regardent. Oui, je suis foutu. Elle m’a reconnue. J’ai fait une erreur. Encore.

- Ah la ferme!! hurlai-je en prenant le bâillon.
- C’est vous je le s…

Je l’a bâillonne sauvagement contre son gré. Elle gémit, tente de se détacher. La peur se lit dans ses yeux. Je suis en colère. Je ne suis plus capable de l’entendre m’accuser de la sorte. Elle sait qui je suis. Je ne pense même pas que j’ai encore une chance de la leurrer, puisque je commets une deuxième erreur : j’enlève ma cagoule. Ma prisonnière me regarde terrifiée. Je m’installe en califourchon sur elle, et place mes mains sur ses côtes. Elle gémit très fort et tente désespérément de se détacher. Je me penche sur elle, mon visage est à 1 cm du sien. Je décide d’utiliser sa peur pour me procurer du plaisir maintenant qu’elle sait qui je suis. Je veux oublier que je suis foutu… Autant en profiter comme jamais.

- Oui c’est moi ma jolie. Je m’appelle Frank Muller, celui qui possède l’art de chatouiller comme personne. Tu es ma 3e victime officielle. La première fut ma petite soeur Annabelle. Je l’ai torturé pendant tout le temps où nous fument sous le même toit. J’ai découvert, exploré et pratiqué un nombre incalculable de techniques sur son corps impuissant. La pauvre avait trop peur de moi pour le dire à nos parents. Et la deuxième fut Isabella, soit le cas que tu as vu dans ton cours de droit. Avec elle, j’ai été d’une cruauté démesurée, elle en est presque morte. Ses dernière forces lui ont permis de se faire secourir, mais toi ma jolie, jamais tu ne pourras échapper à mes doigts. Maintenant que tu as commis l’erreur de dévoiler mon identité, je ne pourrai jamais te laisser partir. J’avais pensé que 14 jours seraient suffisants, que je t’endormirais, et te laisserait près de chez toi, dans cette ruelle. Mais là, tout ça est impossible. Tu es dorénavant ma prisonnière à vie…

Ma pauvre victime tremble et effectue des « non » de la tête. Je lui fais mon plus beau sourire sadique.

- Es-tu prête?
- Mmmm!!!!

Elle se débat, gémit.

- Oh laisse-moi vérifier un truc avant.

Je me penche sur elle, étire mes bras, m’assure que ses liens sont solides en tirant bien dessus, puis replace mes mains sur ses côtes.

- Voilà qui est mieux.

Je reste quelques secondes à ne pas bouger. Elle respire très fort. J’adore ce moment où je fais stresser ma victime. Ma prisonnière sait ce qui l’attend. Son corps devient très sensible sous l’effet de la panique. Puis, je commence la vraie torture. Je commence à lui marteler les côtes avec mes doigts. Elle tente de sursauter, mais le poids de mon corps lui empêche presque tout mouvement. Je débute par le haut des côtes, puis je descends jusqu’au côté de son abdomen. C’est un délice. Je la chatouille ainsi pendant longtemps, m’amusant à regarder ses yeux qui se ferment et s’ouvrent, ses poignets qui tirent vainement sur ses liens, ses seins qui bougent de droite à gauche. Je me souviens soudainement de sa réaction lorsque ma plume avait effleuré ses hanches. Je jette un regard vers ma victime, et place mes mains sur ces dernières. Elle retient son souffle, et me regarde paniquée. Je lui souris, et je crois voir dans ses yeux de la colère, et un mépris pour ma personne. Je lui fais payer ce regard en chatouillant avec frénésie ses hanches. Elle sursaute, et hurle à travers son bâillon. Elle tente de soulever son corps pour échapper à mes doigts, mais sous le poids de mon corps, elle ne peut presque pas bouger. Je profite de ce moment. Je me concentre sur ses hanches pendant de très longues minutes. En fait, je ne sais pas combien de temps je reste sur cet endroit si sensible. Son regard me supplie d’arrêter. J’entends presque ses suppliques.

- Ces hanches sont terriblement chatouilleuses à ce que je peux voir. Je vais leur accorder une pause, mais ne t’inquiète pas, je vais y revenir plus tard.

Elle me jette un regard rempli de haine. Je ris, et décide de m’allonger prêt d’elle. Je glisse une main derrière son dos, malgré ses protestations physiques ridicules, et la place sur son aisselle tandis que mon autre main a le champ libre sur le haut de son corps, et ses cuisses. Je lui chuchote à l’oreille :

- Tu as vraiment un sublime corps parfait pour cette torture. Tu es né pour être torturée, chatouillée sans pitié, et moi je suis né pour te torturer, et te chatouiller sans pitié.

Ma main gauche effleure ses aisselles tandis que ma main droite s’amuse à caresser le haut de son corps pour augmenter sa sensibilité. Puis, je recommence à la chatouiller avec rapidité. J’agace son ventre, son nombril, son cou, ses jolies hanches sensibles, puis je touche ses cuisses. Elle gémit très fort. Je sens un désir intense monter en moi. Je dois entendre son rire, son cri. Je me redresse un peu et retire son bâillon. Elle tente de reprendre son souffle.

- Pi.. Pitié!!! Arrêtez!!!

Je ne l’écoute pas et recommence à chatouiller le haut de son côté droit, et ses cuisses de mon autre main.

- Hahaha!! Je ne supporte pas!! Non!!
- Tu sais que ça ne sert à rien ma jolie de demander grâce…

C’est si bon d’entendre son rire si près de mes oreilles. Je souris, et me concentre de nouveau à la chatouiller sans pitié. Elle me supplie, rit. Lorsque ma main droite chatouille ses hanches, et ses cuisses, elle lâche de petits cris et me hurle d’arrêter. J’adore.

- Je suis trop chatouilleuse! Arrêtez! Je vais mourir!
- Voyons ma belle, cela ne fait que quelques heures que je te torture à la fin… Pense à cette pauvre Isabella…

Je me lève, m’installe en califourchon dos à elle, caresse ses cuisses, ses mollets, et tente les pieds. Elle supplie encore.

- Non non! Svp! Je suis trop chatouilleuse des jambes… par pitié!!!

Je commence à lui chatouiller les jambes en empoignant l’intérieur de ses cuisses, le haut des genoux, puis les mollets. Elle bondit. J’ai peine à l’a retenir. Elle hurle d’arrêter, son cri est de plus en plus prononcé. Par chance que je suis loin de toute civilisation. Après un bon moment, je m’arrête puisque j’ai une envie folle de lui torturer les pieds.

Soudain, je remarque au travers des rideaux de la fenêtre à la gauche du lit que le soleil se lève. En effet, ma montre indique 6h00 du matin. Je me lève et fait pénétrer la lumière du jour dans la pièce. Je détourne mon regard vers ma victime et contemple son corps presque nu. Les premières lueurs du jour rendent son corps encore plus ravissant. Elle est mienne. Pour toujours. Elle sera ma prisonnière pour l’éternité. Je me déplacerai d’endroits en endroits pour pouvoir la torturer lorsque j’en aurai envie. Elle sera comme mon esclave, condamnée à satisfaire mes plus sombres désirs. Je prends le foulard qui recouvrait ses yeux et lui installe malgré ses protestations. J’aime lorsque mes victimes ne voient pas où je vais attaquer. Je me dirige lentement vers ses pieds.

- Vous devez arrêter! Laissez-moi partir! Si vous continuez, vous irez de nouveau en prison! Vous n’avez pas pensé aux conséquences!

Je me fou des conséquences. Je ne me ferai pas prendre une seconde fois. Elle restera avec moi. Je ne la quitterai pas une seconde. Je ne me ferai pas arrêter. Il n’y aura pas de preuve puisque ma victime ne se sauvera pas. Non, elle est mienne. Pour toujours.

Je me dirige vers ses pieds, m’installe vis-à-vis son pied droit. Je le prends sauvagement, puis le place en extension.

- Non! Pas ça! Non!

Elle tente de se défaire de mon emprise. Je commence à lui chatouiller énergiquement le pied avec mes ongles.

- Hahahahaha!! Non!! Arrêtez!! Hahahaha!

Je me délecte du spectacle. Elle est ravissante. Je la chatouille très longtemps, je ne vois pas le temps passer. Je lui lèche le pied, le mordille. Elle hurle de plus belle. Ses talons, sa plante, ses orteils une à une, le dessus du pied, aucun endroit n’est épargné. Puis, je prends dans mon sac ma brosse à dent électrique. Je me lève, place celle-ci près de l’oreille droite de ma victime, et l’allume. Elle sursaute.

- Non! Qu’est-ce que vous comptez faire avec ça? C’est quoi ce machin?

Je le fais glisser le long de ses aisselles. Elle bouge pour échapper à la brosse, mais elle n’y peut rien. J’hésite à la passer sur ses seins, mais me retiens. Je la passe sur ses côtes, son nombril, ses hanches. Elle rit comme jamais. Aucune supplique n’est dite, uniquement des rires en continue. La plus belle musique du monde. Je retourne à son pied droit, tiens bien celui-ci et passe la brosse sous lui. Ma prisonnière rit de plus belle.

- Hahaha! C’est horrible!

Je m’amuse comme un fou. Je regarde son pied gauche et me rappelle de sa réaction abusive… Je souris. Ma victime comprend que je me dirige vers celui-ci.

- Non! Par pitié! Non! Svp!
- Oh que oui…

Je le maintiens solidement. Je passe mes doigts tendrement sur la plante. Elle tente de se dérober à mon emprise, je l’a maintiens plus solidement encore. Je sors ma langue, la bouge rapidement sous celui-ci, puis soudainement je mordille son coussinet si sensible.

- Non!!!!! Non!!!!! hahahahaha!!!! Non!!!!!

Elle bouge beaucoup, j’ai peine à maintenir son pied. Je tiens bon, et la torture ainsi pendant de très longues minutes. J’allume de nouveau la brosse et chatouille son pied gauche sans ménagement. Ma prisonnière est en délire. Des larmes coulent sur ses joues. Je vois qu’elle n’en peut vraiment plus. Je continue tout de même à torturer son pied gauche. L’endroit couvert par la sensibilité de sa cicatrice est incroyablement chatouilleux. Je ne peux pas m’arrêter, car je suis hypnotisé par celui-ci. Après un temps indéterminé, je réalise que ma victime ne bouge plus. Je me lève, puis je vois des points noirs. Cela semble faire longtemps que je suis dans cette position. Son corps est en sueur, ses cheveux sont ébouriffés. Je regarde à l’extérieur, puis le cadran sur la table de nuit. Je réalise qu’il est 9:30 du matin. Je suis stupéfait. Je ne croyais pas qu’il était aussi tard. Je la chatouille depuis un bon moment déjà…Je lui retire son foulard sur les yeux.

Je me dirige vers la salle de bain, prend une petite serviette, et croise mon regard dans le miroir. J’ai de vilaines poches sous les yeux. Je vais devoir me reposer un peu aujourd’hui, si je veux continuer de la torturer ce soir. Je passe la serviette sous l’eau froide du robinet et reviens dans la pièce. Je m’assieds près d’elle et applique la serviette sur son visage et sur son corps. Elle se réveille après quelques minutes. Je la regarde tout souriant.

- Prête pour le petit déjeuner?

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