Histoire : Dans l'espace, personne ne t'entendra crier (Épisode 01)

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Histoire ajoutée le 29/07/2023
Épisode ajouté le 29/07/2023
Mise-à-jour le 01/09/2023

Dans l'espace, personne ne t'entendra crier

Nouvelle histoire dont le contexte est inspiré de mon roman en cours 😉😎

N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. Je ne mors pas, promis ! 



"N'est-elle pas magnifique ?" Laissa échapper la capitaine en observant sa planète natale depuis la baie vitrée de la salle. 

Le prisonnier, cloué sur sa table de torture, acquiesça placidement. Même si sa situation n'était pas des meilleure, la vue de cet orbe bleu flottant dans l'immensité noire et glacée de l'espace avait de quoi couper le souffle. 

Il pensa à son sacrifice. Il savait qu'il ne reviendrait pas de cette mission. Le sabotage était trop gros pour passer inaperçu et le hangar trop loin pour espérer voler une navette avant l'arrivée des gardes. Mais il n'avait pas peur, il était même étrangement serein. Voir même, sachant qu'il avait accompli ce pourquoi on l'avait envoyé, presque indifférent. Bien que l'idée de souffrir ne lui plaisait évidemment pas. 

Mais voilà, cela faisait maintenant trois jours qu'on l'avait installé ici. Attendait on qu'il soit suffisamment mûr pour parler ? Parce qu'il était vrai que la soif se faisait dangereusement sentir. 

"Cassiopée est un monde qui en fait rêver plus d'un." Répondit il la bouche pâteuse. 

La capitaine se retourna. Il nota qu'elle était très jeune pour occuper un poste avec des responsabilités aussi élevées. Trop jeune même. Cela constituerait peut-être un avantage. 

Elle s'avança vers la table et commença à promener son doigt sur le torse nu de sa prochaine victime. Qu'est ce qu'elle pouvait s'amuser lors de ce genre d'interrogatoire ! Son nouveau jouet appartenait à une race de spatiaux réputée particulièrement belliqueuse aussi espérait-elle que ses congénères ne tenterait pas de mission de sauvetage. Elle avait lu tellement de choses à leur sujet, épluché tant de dossiers faisant état de chacune de leurs interventions qu'elle n'avait pu s'empêcher d'eprouver une sorte de crainte admirative à leur égard. En bref : elle était fan. Outre leur peau bleue, il ne semblait pas si différent des humains. Du moins en apparence. 

Blasé par ce contact physique pour le moins inattendu, il fit claquer sa langue et lâcha : 

"Je ne voudrais pas vous faire peur mais je suis entraîné à résister à toute forme de torture..."

Elle lui tapota la tête d'un air faussement amical, ce qu'il répondit par un grognement. 

"C'est gentil de vous inquiéter mais mes méthodes ne sont pas très... Conventionnelles."

Elle attrapa l'enregistreur vocal dans la poche sur sa poitrine et debita en ignorant son invité : 

"Humanoïde de sexe masculin. Espèce : Kétha's. Interrogatoire jour 1. "

Puis elle déposa l'appareil sur le guéridon à côté d'eux et l'échangea contre la bouteille d'eau qui s'y trouvait. Elle glissa doucement une main sur la nuque de son prisonnier pour l'aider à mieux soutenir sa tête et lui ordonna avec un sourire à peine dissimulé : 

"Buvez, vous en aurez besoin." 

Il ne se fit pas prier. Elle éloigna la bouteille désormais vide puis, claquant des mains, annonça :

"Bien, on peut commencer." 

Il la trouvait anormalement détachée par rapport à la situation actuelle. On parlait de torture quand même ! Autant que ses entraves le lui permettait, il sursauta en la voyant sortir un nouvel objet de sa poche, surpris par la rapidité de son geste. 

Il fronça les sourcils. Une plume ? 

Doucement mais sûrement, elle titilla avec une lenteur volontaire les côtes de sa victime qui ne cilla pas. 

" Je ne suis pas habitué à évaluer ce type de prestation et je ne pense pas être du type bavard mais..." 

-Oh mais vous le serez. Vous allez rire puis hurler et ensuite supplier."

Il roula les yeux au ciel, agacé par sa présomption et son insolence, mais ne trouvant quoi répondre, il se tu. Certes, il n'appréciait pas être touché de la sorte. D'ailleurs il n'aimait pas être touché tout court mais il relativisa en songeant qu'il y avait pire. Après tout, si cette séance de torture ne ressemblait pas au bain de sang auquel il s'était attendu, ça n'était pas lui qui s'en plaindrait. 

"Vous devriez essayer sur le ventre, vous auriez peut-être plus de résultat..." Grinça t-il.

-Mais c'est prévu au programme.

-Dans ce cas si c'est prévu... 

-Je vois que j'ai affaire à un maître du sarcasme. 

-Disons que je me défends." 

Elle le trouva détendu. Trop détendu. La méthode n'avait pas prise sur lui. Elle sentit la sueur perler sur son front. 

Elle ne doutait pas qu'il soit réellement insensible mais elle choisit tout de même de l'écouter, au cas ou il s'agirait uniquement d'une tactique pour la faire abandonner. Elle fit calmement descendre la plume sur son ventre ou elle virevolta pendant de longues minutes autour de son nombril. 

"Oh pitié ! Non ! C'est trop terrible, je ne peux pas en supporter davantage !" S'écria t-il brusquement, volontairement mauvais comédien. 

Son bourreau fit la moue. Pour la première fois, il laissa échapper un léger rire, amusé par sa mine boudeuse. 

"J'étais bon ? J'aurais pu mettre la main sur mon front pour donner un peu plus dans le mélo dramatique mais..." Renchérit il en tirant sur ses chaînes. "Ça semble un peu compromis" 

Elle rangea immédiatement la plume dans sa poche, vexée. Il se retint pour ne pas rire de nouveau. C'était tellement jouissif. 

"Plus sérieusement, arrêtez de jouer à ce petit jeu et conduisez vous en adulte: dites moi clairement ce que vous voulez" Se permit il, comprenant qu'il avait l'avantage. 

-vous savez ce que je veux.

-Vous ne m'avez encore rien demandé a ce que sache... 

-Parce que vous n'êtes pas prêt a me l'avouer sans mentir."

Évidemment qu'il mentirait. Avec ou sans torture. Que s'imaginait-elle ? Il laissa retomber sa tête sur la table. Les muscles de son cou lui faisaient mal. 

"Essayez !" Râla t-il "ça ne coûte rien !"

Elle garda le silence. Il soupira. Elle allait l'assassiner d'ennui. Parmi tous les interrogatoires qui avaient jonché sa longue vie, celui ci etait sans aucun doute le pire. 

Du coin de l'œil, il la vie sortir un long ruban d'une autre de ses poches. Que comptait elle faire avec ça ? L'étrangler ? Elle se plaça derrière sa tête et le lui banda autour des yeux. Il frissonna. Aveugle. Il était aveugle. Son rythme cardiaque s'emballa. Un souffle chaud et régulier sur son oreille droite le fit tressaillir. 

"Alors ? On aime pas ça, hein ? J'ai entendu dire que les Kétha's etaient des créatures nocturnes. Ce qui veut dire que vous n'avez jamais expérimenté la sensation de noir absolu contrairement à l'humanité. Peut-être cela vous rendra t-il plus coopératif. " y susurra la voix de la capitaine. 

Elle avait raison. Il peinait à garder une respiration normale. Pourtant, il fallait qu'elle croit que rien n'avait changé. 

"Bah alors ? Vous avez perdu votre langue ?" 

-Pardon... Je m'etais endormi. Vous disiez quelque chose ?" 

Il entendit le bruissement soudain de son uniforme puis ses pas qui s'eloignaient. Il imagina sans peine son visage décomposé par la frustration. 

Soudain, il sentit quelque chose appuyer brièvement sur ses flans. Il tressaillit. Puis ce fut au tour de son ventre d'être martelé de petits coups qui lui arrachèrent malgré lui un sourire. Il déglutit, réalisant que l'obscurité le rendait incapable de se préparer mentalement à la prochaine "attaque", si on pouvait réellement la qualifier comme telle. Impossible de savoir ou la capitaine allait frapper et donc de s'adapter en conséquence. 

Ses talons claquèrent sur le sol. Elle se déplaçait encore. Et brusquement, plus rien. Le silence. Ou était elle ? Une tache de sueur se répandit dans son dos. Pourquoi ne parlait-elle pas ? Était elle partie ? 

Tout à coup, elle se mit à lui tapoter le cou, il supposa avec ses doigts, ce à quoi il ne pu retenir un gloussement. Il s'en voulu mais la sensation était trop forte. C'etait sorti tout seul. Il venait malgré lui de lui indiquer que le traitement commençait à porter ses fruits. 

"Vous voyez, je vous trouve déjà bien plus réceptif"

-N'exagérez rien. C'est largement supportable."

Il ne mentait pas. Bien que nerveux, il s'était attendu à pire. Quant à la capitaine, elle trouva sa résistance à la fois adorable et terriblement divertissante. Malheureusement, il lui faudrait la briser si elle voulait obtenir les informations recherchées.

"Même si je fais ça ?" Fit-elle en plongeant sur ses aisselles. 

Il failli lâcher un cri. De surprise ? Sans doute un peu mais pas que et il en prit douloureusement conscience. Sans qu'il ne puisse s'y attendre, elle descendit lentement sur ses côtes. Il serra les dents, dévoré par la sensation qui s'y propageait. Il ne pouvait pas rire. Pas dans un moment pareil. Et puis, il fallait bien reconnaître que c'était aussi terriblement humiliant. Il était médusé que son corps soit capable de telle reactions. 

Brusquement, tout s'arrêta. Il sentit sa main se poser délicatement sur son ventre. 

" Mais vous tremblez, mon champion !" 

Vraiment ? Il ne s'en était même pas aperçu. 

"Courage, ça n'est que le début" Renchérit-elle. 

Ses yeux s'ecarquillèrent sous son bandeau. Elle conclut : 

"Parfait. Je pense avoir identifié les points les plus vulnérables. On va pouvoir passer aux choses serieuses." 

Et avant qu'il n'ai eu le temps de dire quoi que ce soit, elle fondit sur ses flans qu'elle pinça à une vitesse presque surnaturelle. Le Kétha's bondit sur la table puis retomba lourdement. La sensation n'etait pas douloureuse mais n'en demeurait pas moins atroce. Il se mordit tant la lèvre qu'elle en devint violette. Il ne pouvait pas craquer. Il se l'interdisait. 

De son côté, la capitaine songea que le bougre était résistant mais que ca n'était plus qu'une question de minutes avant qu'il ne cède. Comme une araignée court sur sa toile, ses mains gagnèrent rapidement le creux de ses aisselles ou elle agita vigoureusement les doigts. Elle vit ses muscles se contracter. Elle était sur la bonne voie. Puis, elle décida de changer de methode et d'alterner dans un ballet infernal côtes et aisselles. Maintenant, c'était de la torture.  

Un rire qu'il ne pourrait plus retenir longtemps montait de sa gorge comme la lave en fusion dans la cheminée d'un volcan. Ses joues affreusement gonflées lui faisait mal et les assauts répétés de la capitaine finiraient par avoir raison de la forteresse qu'il s'efforçait de bâtir autour de son esprit. 

À l'instant ou il cru s'être habitué et s'imagina, naïf, qu'il s'en sortirait peut-être, elle se jeta sur son ventre. 

Alors la forteresse tomba. La salle se gonfla du rire puissant et caverneux de son unique locataire. Il riait à gorge déployée sans réussir a s'arrêter. Il avait chaud, si chaud. Comme si son corps entier brûlait. Sa dignité avait sombré avec son courage. Il perdait le contrôle mais ça faisait tellement de bien de ne plus avoir à lutter. 

De nouveau, la torture s'arrêta. 

" Comme votre corps est désormais sensibilisé, on va pouvoir passer à la partie "interrogatoire". Je vous explique comment ça va se passer : rassurez vous, les questions seront simples. Au début, je vous demanderai des banalités puis au fur et à mesure, des choses plus sérieuses. Ça me permettra de juger votre niveau de sincérité. De toute façon, vous savez ce qui vous attend si je ne suis pas convaincue de vos réponses. On y va ? " 

-Attendez !" Fit il en relevant la tête. 

Ou était-elle ? Pas moyen de le savoir. Si ça se trouvait, il s'adressait à un pan de mur. 

Elle jubila intérieurement. Finalement, ça aurait été plus vite que prévu. 

"Êtes vous sûr de vouloir trahir votre race ?" Demanda t-elle. 

Elle voulait être sûre d'avoir annihilé chez lui toute volonté. Un lourd silence s'abattit sur la pièce. 

"Je voulais juste savoir si je pouvais avoir à boire" Répondit il. 

Elle rit. 

" Vous êtes dans une salle de torture, pas un centre de bien-être." Lui rappella t-elle, faisant comprendre par là que sa requête était refusée. 

Il grommela et reposa sa tête contre la table. Que pouvait il faire d'autre ? Elle prépara ensuite deux coton tige qu'elle humidifia légèrement. Puis elle en prit un qu'elle déposa sur le bord du nombril de sa victime. Lentement, elle s'amusa à en faire le tour. Les coeurs du Kétha's se mirent à battre si fort qu'il cru qu'ils allaient sortir de sa poitrine. Chaque attouchement était devenu un supplice. Son corps fut secoué de gloussements de plus en plus forts. Satisfaite du résultat obtenu, elle decida d'aller titiller doucement le fond du nombril de sa victime qui se mit à secouer violemment la tête en riant. 

"Première question : comment vous appellez vous ?" Demanda t-elle. 

-Pénélope." 

Elle exécuta une légère pression sur le fond de son nombril, ce qui lui arracha un nouvel éclat de rire. 

-Daemas ! Daemas ! Je m'appelle Daemas ! 

-C'est mieux."

Il réalisa ce qu'il venait de faire. Ça ne sentait pas bon pour la suite. Elle quitta doucement son nombril pour rejoindre son bas ventre qu'elle n'avait alors pas exploré. 

"Votre âge ?" Fit-elle en décrivant une ligne imaginaire sur ce dernier. 

-Deux cent trois ans."

Elle s'arma du second coton tige et les fit glisser simultanément sous les bras du Kétha's qu'elle savait terriblement sensibles. 

"C'EST LA VÉRITÉ ! ARRÊTEZ ÇAAHAHAHAHAHAH" Hurla t-il. 

-non, sérieux ??? 

Il hocha fébrilement la tête. Il était sincère, ce qui signifiait qu'il avait été franc du premier coup. 

"Intéressant" souffla la capitaine à demi-mot.  

Cependant, elle ne se laissa pas distraire longtemps. Juste le temps pour le supplicié de reprendre une inspiration. 

"Votre grade et votre rôle à bord de votre vaisseau." Enchaîna t-elle. 

-Je suis Amega, ça équivaut à commandant dans votre langue.

Elle ne remit pas en compte sa réponse. Elle appliqua pour son aisselle la même méthode que son nombril. Après avoir décrit le contour de cette dernière avec les cotons tige, elle alla en effleurer longuement le centre.

"Que prévoyez-vous de faire pour Cassiopée ?" 

Il garda le silence. Elle abandonna donc les cotons tige et se mit à gratouiller ses aisselles du bout de ses ongles. Comme il tenait bon, elle commença à l'embrasser en supplément avec délicatesse dans le cou. Ses gloussements s'intensifièrent. 

"N...Héhéhé... No...non... S'il vous plaîîîîît ! Non... NON ! Arrêthéhéhé..." L'implora t-il pour la seconde fois en tentant de rentrer sa tête dans ses epaules. 

Elle mit en pause le supplice pour lui souffler non sans une pointe de malice : 

"Je vous trouve bien plus convaincant que la première fois." 

-Et moi je vous trouve horriblement rancunière"

-Vous n'avez même pas idée !"

Comme elle continuait les baisers, il avoua : 

"Ses ressources. Nous voulons votre planète pour ses ressources technologiques. Vous avez un avantage sur nous. Vos vaisseaux sont plus rapides. Mieux armés aussi." 

-Est ce que c'est pour ça que vous avez détruit l'armement de mon vaisseau ?

-Il constitue votre meilleure ligne de défense. Le choix était evident." 

Elle récupéra les cotons tiges et retourna sur son bas ventre ou elle exécuta des vas et viens qui le plongèrent au bord de la folie. 

"c'est chatouilleux ?" Demanda t-elle d'un air faussement innocent. 

Comme il ne répondait pas, elle réitéra sa question en promenant délicatement les cotons tige de son cou, en passant évidemment par les aisselles, à son ventre.  

"Tréhéhéhéhéhéh" laissa t-il échapper à contre cœur. 

Elle lui tapota doucement la joue. 

"Bien, Daemas."

Il lui répondit par un feulement. 

"Je vous avais dit que vous supplieriez."

-Vous prenez vos desirs pour des réalités. Je n'en suis pas lahahahahahahahahah." Renchérit il brusquement interrompu par une nouvelle crise de rire. 

Il lui avait suffi de frôler son bas ventre pour le faire taire. 

-Oh pardon, je vous ai interrompu." Le nargua t-elle.

Elle le laissa reprendre son souffle puis après avoir déboutonné son pantalon, glissa sa main dans la jambe de droite. 

"Qu'est... Qu'est ce que vous faites ?" Reussit-il à demander. 

-shhh, tout va bien se passer. Je ne toucherai a rien qui concerne votre intimité. Allons, je ne suis pas ce genre de bourreau."

Il sentit son bras s'arrêter au niveau de son genou, le caresser puis couler lentement derrière, là ou la peau était la plus tendre. Il voulu la chasser mais impossible de bouger. Toujours armée de son coton tige, elle se mit à titiller ce petit creux si vulnérable de son anatomie tandis que son autre main s'occupait de gratouiller l'intérieur de sa cuisse. 

Dans son dos, elle l'entendait se frapper la tête contre la table suivi rapidement de ce rire doux qu'elle se rendit compte aimer écouter. Elle se régalait. Lui moins. Evidemment. Il cru que sa vessie allait exploser. 

-j'attends." Fit-elle, un sourire sur les lèvres. 

-QUOI ?!"

Surprise par ce violent accès de rage, elle marqua une pause.

-vos supplications, bien entendu." Expliqua t-elle. 

Il roula les yeux au ciel. Il n'avait pas à ce point perdu sa dignité. 

"Dans vos rêves, votre altesse" Articula t-il. 

Elle abandonna le coton tige pour venir gratter l'arrière de son genou de toutes ses forces ce qui se solda par une brutale et magnifique explosion de rire. Même elle ne pensait pas qu'on puisse s'esclaffer aussi violemment. 

"Alors ?" Fit-elle. 

Ravalant sa fierté, il murmura à contre cœur : 

"Pitié" 

-j'ai pas bien entendu. 

-Non, je ne le répèterai pas. C'est déjà assez humiliant comme ça.

-Comme vous voudrez."

Elle alla chercher son genou gauche de son autre main et chatouilla derrière les deux simultanément. Le pauvre Kétha's se trémoussait comme un diable. Ses côtes lui faisaient mal tant il riait. Comme elle n'arrivait pas à obtenir ce qu'elle voulait, la capitaine décida de changer encore de tactique. 

Daemas sentit un poids écraser ses cuisses. Venait-elle réellement de lui monter dessus ? Pourquoi ? Ça n'est que lorsque ses lèvres se posèrent sur son ventre qu'il le comprit. Comme si cela ne suffisait pas, après quelques baisers auxquels il ne parvint à resister, ses aisselles furent de nouveau prises d'assaut par ses dix doigts. 

"Pahahahah, pas lahahahah ! S'il... S'il vous plaît... ahah... AHAHAHHAHAH ! Pitié, PITIÉ ! VOILÀ, VOUS ÊTES CONTENTE ?!" 

Le poids sur ses cuisses s'accentua. Elle s'était relevée. 

"Vous voyez, ça n'était pas si dur." 

Il poussa un grognement frustré. 

"Et maintenant, dernière question : ou sont les vôtres ? Ou se cachent-ils ?" 

Les lèvres de Daemas s'etirèrent en un rictus qui fit frémir sa tortionnaire. 

"Il est trop tard pour vous. Ils sont déjà là"