Histoire : Axelle découvre de nouvelles sensations.

DISCLAIMER: Cette histoire est inspirée de faits réels. Les noms, ainsi que les éventuels lieux et dates seront donc modifiés afin de préserver l'anonymat de chacun(e). Aussi, cette histoire ne peut être racontée et comprise sans y inclure des éléments à caractère sexuel. J'ai donc tenté au mieux d'opter pour un vocabulaire soft et essayé de suggérer plutôt que d'expliciter. Comme il a déjà été dit au sujet des histoires: nous sommes sur un forum dédié au tickling, pas sur un site porno. Bonne lecture à tous et toutes. 

Première partie: café et révélations

Cela faisait huit ou dix semaines qu'Axelle et Jérémy sortaient ensemble. Ils s'étaient rencontré au cours d'un concert de rock organisé dans une ville voisine. Jérémy était grand, brun et barbu. Il portait des lunettes et était plutôt mince.  Axelle, quant à elle, avait de très longs cheveux teints en rouge foncé, était plus petite et avec quelques rondeurs. Ce qui n'était pas pour déplaire à Jérémy. Elle avait le teint pâle, ce qui était renforcé par son mascaras noir et son rouge à lèvre. Tous les deux avaient pris l'habitude de passer les week-ends ensemble chez lui. Il vivait seul dans une maison à la campagne et elle vivait encore chez sa mère. Bien qu'elle adorait sa mère, un peu plus d'intimité ne faisait pas de mal.  Ce soir, comme chaque samedi soir depuis trois semaines maintenant, ils s'étaient couchés dans les bras l'un de l'autre après avoir manifester physiquement leur amour l'un pour l'autre.

L'une des choses qui frappa Axelle dès le début de la relation, c'était cet aspect alchimique qu'avait leur vie intime et sexuelle. Les émotions semblaient passer de manière aussi fluide que les sensations physiques et, pour la première fois depuis longtemps, elle se sentait libre d'être totalement elle-même. Ni tabou, ni retenue, ni complexe, elle se sentait belle et bien dans son corps lorsque les yeux de ce grand ténébreux étaient posés sur elle.  Mais, une autre chose intrigua Axelle. En effet, il eût été difficile pour elle de ne pas remarquer qu'au cours de leurs ébats, Jérémy semblait irrésistiblement attiré par ses pieds.  Il les caressait, voire les léchait goulument et suçait ses orteils sans arrêter les mouvements de va-et-vient de ses hanches.

Et pas qu'au lit, maintenant qu'elle y repensait, la tête posée sur l'oreiller. Lorsqu'ils regardaient un film dans le canapé, il tentait toujours de les poser sur ses genoux afin de les masser ou les caresser.  Jusqu'ici, jamais elle n'avait connu un homme qui semblait autant apprécier les pieds. "Au point de les lécher ?" pensa-t-elle. Cela l'intriguait. Il fallait qu'elle lui pose la question et qu'elle comprenne cet attrait inhabituel. Mais, ce qui la surprenait le plus dans cette histoire, c'était qu'elle s'était surprise elle-même à aimer ça. Cette sensation de langue sur ses plantes de pieds avait quelque chose d'étrange qui lui provoquait des picotements dans les jambes. "Mais pas ce soir." se dit-elle alors.  Le rituel du matin qui s'était naturellement installé entre eux consistait le plus souvent à vider tout un perco de café tout en discutant de tout et rien. Ce serait le moment idéal pour mettre le sujet sur la table. Et c'est sur cette pensée qu'elle s'endormit, sentant la chaleur corporelle de son aimé auprès d'elle et qu'une chouette hulula au loin dans la nuit.

Le lendemain matin, après un réveil coquin, une douche rapide et le percolateur remplit, les tourtereaux étaient assis face à face à la table de la cuisine. Axelle ne savait pas trop comment poser la question qui lui trottait dans la tête. Mais, elle savait maintenant que Jérémy était du genre à aborder tous les sujets de manière franche. Ce serait sans doute la bonne façon de procéder avec lui. 

"Je peux te poser une question ?" risqua-t-elle enfin.

"Bien sûr, dis moi." répondit-il en haussant légèrement les épaules.

"Et bien voilà. J'ai remarqué que tu avais l'air de beaucoup aimer mes pieds. Et... j'aimerais bien comprendre comment ça se fait."

Jérémy sentit une légère sensation de stress le gagner. Il se doutait depuis le début que le sujet finirait par être évoqué. Mais il pensait que ça viendrait bien plus tard. Son fétichisme des pieds et des chatouilles n'avait jamais vraiment pu être exploré comme il l'aurait souhaité.  Quelques unes de ses ex ou de ses amies intimes étaient au courant, mais il n'avait jamais pu donner librement cours à ses fantasmes.  De son point de vue, lui aussi avait été très surpris lorsqu'il vit qu'il pouvait s'amuser avec les pieds si mignons de sa chérie sans qu'elle n'ait le moindre mouvement de recul ou de dégout. Pas de "Je déteste qu'on touche mes pieds!" ou de "C'est sale!"  Peut-être qu'il s'était un peu trop lâché dernièrement et que, forcément, on allait lui demander des comptes. Cependant, il n'était pas entièrement pris au dépourvu. Il s'était déjà plusieurs fois imaginé comment il pourrait expliquer son kink de manière claire et simple, même pour une personne totalement étrangère à ce monde. Il rassembla ses idées et se mit à expliquer:

"As-tu déjà entendu parler du fétichisme des pieds ?" demanda-t-il comme pour débuter un exposé.

Axelle répondit que non.

"Pour faire simple, certaines personnes ressentent une attirance ou une excitation sexuelle pour des parties du corps qui ne sont pas sensées en susciter à la base. Comme, par exemple, les mains ou les pieds. Dans mon cas, de jolis pieds manucurés dans des chaussures ouvertes à talons hauts me procurent un effet similaire à celui d'un décolleté généreux. Bien sûr, cela ne veut pas dire que je délaisse le reste. En tant qu'homme, j'apprécie les jolies poitrines, les fesses, les belles jambes, etc. Mais il y a ça en plus. Tu comprends ?"

Axelle écoutait attentivement et essayait de se mettre à la place d'un fétichiste des pieds.  Cela lui semblait, en effet, très inhabituel et elle se voyait mal sucer les orteils de quelqu'un d'autre.  Mais d'un autre côté, il y a bien plus dégoutant que ça comme penchant et elle-même n'était pas totalement étrangère à l'univers des kinks. Elle était notamment une grande fan de lingerie, ainsi que de tenues et déguisements.

"Je crois que je comprends. Donc les fétichistes des pieds, vous aimez masser, caresser et lécher des pieds. Et vous préférez le faire ou qu'on vous le fasse ?" demanda Axelle. Elle avait envie de plus de détails et le sujet l'intriguait de plus en plus.

"De plus, les pieds c'est pas vraiment hygiénique!" ajouta-t-elle un peu hésitante.

Jérémy eût un sourire amusé.

"Quand tu prends une douche, tu te laves les pieds aussi bien que le reste, non ? Et puis, tu m'excuseras, mais si c'est vraiment une question d'hygiène, alors que dire de la fellation, du cunnilingus et autres ? Les pieds ne sont sales que si on ne les lave pas, comme n'importe quelle partie du corps. Et même si ce n'est pas mon cas, certains fétichistes préfèrent les pieds sales. Ne me demande pas pourquoi, j'en sais rien."

"C'est pas faux." pensa Axelle.

"Pour ce qui est de faire ou de recevoir, ça dépend des gens." continua-t-il.  "Personnellement, je préfère clairement le faire. Je pourrais accepter que tu le fasses mais ce n'est pas mon délire.  Mais toi, comment tu vois tout ça ? C'est vrai que je me suis permis de le faire sans t'en parler avant. Si tu déteste ça, je peux arrêter."

Axelle prit quelques secondes pour réfléchir à sa réponse. 

"Et bien, je ne pense pas que je pourrais être l'active là-dedans. Je ne me sens pas attirée par les pieds des autres. Mais je dois admettre que j'ai été très surprise par les sensations que tu m'as procuré. Je ne m'y attendais pas du tout. Mais, en réalité, je crois que j'aime bien ça." 

Elle rougit un peu et se cacha le visage dans sa tasse.

"Non non." répondit Jérémy en finissant sa deuxième tasse. "Toute zone du corps susceptible d'être sensible est la bienvenue. Aisselles, cou, côtes, ventre, genoux, tout y passe. Et comme accessoire, on peut prendre des plumes, évidemment, mais aussi des brosses à dents, des pinceaux, des brosses à cheveux. A peu près tout ce qui peut être efficace." Puis, il se risqua enfin à poser la question qui lui brûlait les lèvres.

"Ca te dirait d'essayer ?"

Axelle ne fut qu'à demi surprise de cette proposition. Il n'avait pas fait toutes ces révélations sur ses fantasmes secrets pour finir sur un "OK. Sinon t'as vu, il va pleuvoir."  Elle considéra la question pendant un instant. Elle se dit que cela lui ferait sûrement très plaisir si elle acceptait. De plus, si l'expérience est vraiment plaisante pour lui, il y a fort à parier qu'il s'appliquerait à la rendre plaisante pour elle aussi. Elle se savait très chatouilleuse, particulièrement aux pieds, et redoutait un peu qu'il soit trop sadique. Mais, ce n'était pas son genre.

"OK, pourquoi pas ?" répondit-elle enfin.

Jérémy sourit à nouveau et prit la main d'Axelle dans la sienne.

"Merci, ma chérie. Tu me fais très plaisir. Je nous prépare ça pour le week-end prochain. En attendant, je ne vais pas trop t'en dévoiler non plus. C'est plus drôle avec l'effet de surprise." 

Deuxième partie: plumes et bougies

Le jour J était enfin arrivé. Pendant toute la semaine, les deux amoureux s'étaient teasé en vue de cette première séance. Axelle envoyant des photos de ses aisselles ou de ses orteils. Jérémy répondant avec des photos de plumes ou de liens pour chevilles. Jérémy avait aménagé sa chambre à coucher pour l'occasion. Des liens étaient fixés aux quatre pieds du lit et devaient servir à maintenir les bras et chevilles de sa victime. Les deux liens destinés aux chevilles étaient joints l'un près de l'autre et posés sur un oreiller en bout de lit. Une table basse posée à côté du lit faisait office de présentoir à accessoires. Des plumes de toutes formes, tailles et couleurs, plusieurs pinceaux plus ou moins gros, une brosse a cheveux, deux brosses à dents manuelles et une électrique, ainsi que plusieurs petites cordelettes destinées aux orteils. Pour une ambiance un peu plus chaude, il avait opté pour un léger éclairage à la bougie qui offrait à la pièce une atmosphère de pénombre propice au fétichisme et à la luxure. 

Lorsqu' Axelle arriva en début d'après-midi, Jérémy l'accueilli en l'enlaçant et l'embrassant comme à son habitude. Il put alors constater la tenue qu'elle avait choisit pour l'occasion. Une jolie petite robe d'été rouge vif qui arrivait au niveau des genoux et avec de petits motifs en forme de roses à la base. Elle portait aussi de petites chaussures noires à talons qui laissait entrevoir le bout de ses orteils. Elle ne portait pas de bas car elle sentait qu'elle n'en aura pas besoin aujourd'hui. Ils entrèrent et s'installèrent au salon. 

"Tu n'as pas changé d'avis ?" demanda Jérémy, ne voulant pas être trop brusque. Il tenait à ce qu'elle se sente à l'aise.

"Non, non. Pas du tout!" le rassura-t-elle vivement. "J'ai hâte de voir ce que tu me réserves" ajouta-t-elle en s'allumant une cigarette. 

"Laisse moi juste le temps de fumer ma clope et passer à la salle de bains et je suis toute à toi."

Une dizaine de minutes plus tard, Axelle fut prise par la main et emmenée dans la chambre pour y découvrir la petite mise en scène préparée spécialement pour elle. Elle était touchée par cette attention. Elle sentait qu'à travers ce geste, il avait vraiment envie de lui faire vivre une véritable expérience inédite.  Il l'embrassa et caressa ses cheveux. Les choses sérieuses étaient sur le point de commencer.

"Je devrais peut-être enlever ma robe." suggéra-t-telle.

Jérémy ouvrit la petite fermeture éclaire  dans le dos de la robe et celle-ci glissa sur la peau d'Axelle jusqu'au sol. Elle portait en-dessous un ensemble culotte soutien-gorge en dentelle noire.

"Dois-je aussi retirer les chaussures ?" demanda-t-elle ensuite.

Jérémy sourit et l'embrassa à nouveau.

"Ah non! Ca c'est moi qui m'en occupe." dit-il sur un ton taquin.

"Ca me plaît!" dit spontanément Axelle avec un large sourire.

Elle s'allongea sur le lit et les liens furent passer sur ses poignets et chevilles, en position Y. La préférée de Jérémy. A l'aide de petites cordes, il ligota solidement mais avec douceur les chevilles d'Axelle afin que les pieds restent bien joints. Cependant, il laissa les orteils libres de leur mouvements, pour l'instant. Axelle sentit son cœur s'accélérer. Elle était là, allongée à moitié nue et savait ce qui allait lui arriver, mais pas exactement comment. Un mélange d'excitation et d'appréhension se mélangeait dans son esprit.  Elle regarda son chéri qui s'affairait à l'immobiliser et lui demanda si elle était sensée faire quelque chose en particulier. Jérémy s'approcha de son visage et murmura à son oreille:

"Savoure l'instant. Et si tu as envie de rire, de gigoter, de crier, de supplier ou de jouer à la demoiselle en détresse, ne te retiens surtout pas."

Sur ces mots, il passa tout en douceur le bout des doigts sur son aisselle droite. La première sensation était arrivée. Axelle se laissa porter en se disant qu'elle verrait bien.  Ce petit chatouillis sur son aisselle la fit sourire presque immédiatement. Elle ferma les yeux, se mordit la lèvre pour essayer de ne pas bouger. Les petits doigts tatillons exploraient le creux de l'aisselle, remontaient presque jusqu'au coude avant de redescendre. Elle ne put s'empêcher d'essayer de soustraire son bras à cette démangeaison mais fut vite ramenée à la réalité par le lien qui la tenait fermement. Elle allait devoir subir. Jérémy dirigea son autre main vers l'autre dessous de bras offert et se mit à faire danser ses doigts sur les deux en même temps. Ce n'était encore que de très douces chatouilles du bout des doigts, mais Axelle affichait déjà un sourire crispé et remuait de plus en plus. Pas de chance pour elle, Jérémy était bien décidé à prendre tout son temps.

Il se saisit d'une petite plume synthétique bleu ciel qu'il agitait d'abord sur le bout du nez de son aimée. Celle-ci fit une petite grimace avant d'éternuer. Jérémy dirigea ensuite la plume sur le cou et derrière les oreilles de sa captive.  Il la faisait passer d'un coté à l'autre de son cou en passant sous son menton, ce qui obligeait Axelle à rentrer son cou dans ses épaules. Mais impossible d'échapper à cette petite plume diabolique. Elle pensait que si ce n'était pas plus intense que ça, tout irait bien. Mais elle se doutait bien que ce n'était que la mise en bouche.

Jérémy posa la plume sur le présentoir et s'assit à califourchon sur Axelle. La vue était splendide. Avec ses doigts, il entama de longs et lents mouvements de haut en bas sur les côtes. Puis il les remontait en gigotant ses doigts frénétiquement. Pas encore assez intense pour provoquer des crises de rire, mais la petite victime se débattait de plus en plus. 

Au bout de 5 minutes de ces différents traitements, notre bourreau en herbe qui savourait chaque seconde se disait en son fort intérieur qu'il était temps d'aller dire bonjour à ces deux jolis pieds encore enfermés dans leurs chaussures. Il se dirigea vers le bout du lit et prit un instant pour les admirer. Il retira doucement la première chaussure. Ses pieds étaient beaux, aux orteils proportionnés et harmonieux. Les ongles vernis en violet foncé, la plante était blanche laiteuse et ils étaient si doux qu'Axelle avait sûrement dû leur appliquer des soins et des crèmes en vue de la séance. Il passa le bout de son index sur toute la longueur de la plante. L'effet fût immédiat, le pied gigota et un petit rire étouffé s'échappa. Le deuxième pied fût alors mis à nu à son tour. Jérémy les sentit et les embrassa. Puis il commença à gratter ses deux plantes de pieds avec ses dix doigts. Axelle se mit à rire d'un rire franc et remuait les pieds tant qu'elle pouvait.

"HIHIHIHIHIHIHIHIHI ARREEEEETE HAHAHAHAHAHAHAHA NOOOOOOOOON HAHAHAHAHAHAHAHAHAHA." 

Jérémy continuait sans relâche de gratter de ses ongles les deux pieds de sa captive. Le creux des plantes, la base des orteils, les talons, le côtés et le dessus des pieds. Il ne lui épargnait rien mais se retint de la chatouiller trop fort. Il voulait trouver ses points sensibles. Au bout de quelques minutes qui parurent bien trop longues ou courtes selon les points de vue, Jérémy stoppa sa torture et retourna s'asseoir près du visage de sa pauvre captive. Il lui offrit de boire un peu d'eau et se pencha vers elle.

"Est-ce que ça te plaît, ma chérie ?"

"Oh oui!" répondit-elle dans un souffle.

"Bien." dit-il en souriant. "Dans ce cas, je crois qu'il est temps de passer à quelque chose d'un peu plus … intense." 

Sans plus de cérémonie, il se posa à nouveau à califourchon au niveau de la taille d'Axelle et se mit à la chatouiller sans ménagement ni retenue. Des aisselles, il descendait jusqu'en bas des côtes. Il s'acharna ensuite sur son ventre qu'il avait négligé jusque là. Axelle riait, criait et tentait de s'échapper comme elle pouvait, mais rien à faire. Elle était à sa merci.

"HAHAHAHAHAHAHAHAAAAAA NOOOOOOON AU SECOUUUUUUURS HAHAHAHAHAHAHAHA NON NON ARREHEHEHEHEHEHEHTE HAHAHAHAHAHAHAHAHAA."

Jérémy ne s'arrêta pas. Au contraire, il se délectait de ce spectacle et de cette musique. Il continua sa torture inlassablement. Se concentrant sur les endroits qui la faisait hurler le plus, les côtes et les abords du nombril furent torturés sans relâche. 

"HIHIHAHAHAHAHAHAHAHA PITIEEEEEEEEEEE HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAAAA AU SECOUUUUUUURS HIHIHIHIHI". 

Jérémy finit par stopper sa torture lorsqu'une quinte de toux prit subitement son aimée. Il la laissa reprendre son souffle et fut soulagé de voir qu'elle souriait toujours. Il retourna au bord du lit pour offrir à ces magnifiques pieds toute l'attention qu'ils méritent.

Il prit quelques plumes et commença à explorer toutes les zones sensibles. Lorsqu'il les passa entre chaque orteils, des petits rires nerveux jaillirent et les orteils remuèrent. Une longue plume d'oiseau passa sur le dessus des pieds et provoqua chez Axelle des picotements dans les jambes et sa respiration s'accéléra. Des frissons lui parcouraient tout le corps et elle adorait cette sensation de plume sous les pieds. Elle se mordit les lèvres et tendit ses orteils en arrière malgré elle. Jérémy opta ensuite pour un pinceau très fin qu'il s'appliqua à passer entre chaque orteil, comme s'il peignait les petits détails d'une maquette. Axelle, sans même s'en rendre compte, écarta les orteils autant qu'elle le put. Cette minuscule sensation si localisée la faisait sourire et avait un effet grisant. Elle fut bien vite tirée de sa rêverie lorsque quatre plumes se glissèrent entre les arches de ses pieds dans un mouvement de scie. Elle se mit à nouveau à rire comme une folle. Cet endroit est trop sensible.

"HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA T ARRETES PAAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAS"

"Qu'est ce que je viens de dire ?" pensa-t-elle. Il fallait bien qu'elle se l'admette à elle-même: elle aimait ça.

Son bourreau se saisit d'un flacon d'huile lubrifiant et aspergea abondamment ses pieds et entreprit de les masser. Ce petit moment de détente était bienvenu, mais elle anticipait la suite. Jérémy se redressa sur ses genoux pour attraper le prochain outil un peu plus loin. Ce qui eut pour effet "malencontreux" de coller son entre-jambe contre les pieds de sa belle. Axelle sentit et reconnut cette bosse familière. Elle sourit, amusée de se dire que son chéri semblait prendre autant de plaisir qu'elle. "Mais était-ce vraiment si étonnant ?" se dit-elle. "Lui, c'est son fetish. C'est normal qu'il soit aux anges. Mais moi ? Si on m'avait dit qu'un jour je prendrais mon pied comme ça, je ne l'aurais pas cru. On dirait qu'il arrive à me transmettre son plaisir."

Un bruit qui ressemblait bizarrement à celui d'une brosse à dent électrique rompit le silence. Axelle serra les poings dès que l'atroce sensation vibrante se fit sentir à la base de son gros orteils. Elle remuait tout ce qu'elle pouvait et riait comme jamais. Cependant, les picotements étaient de plus en plus forts. Une chaleur apparaissait dans son bas ventre et son cœur battait la chamade. A tel point qu'elle réalisa un peu trop tard que son tortionnaire était en train de ligoter entre eux ses deux gros orteils. Il saisit ensuite sa brosse à cheveux …

"HAHAHAHAHAHAHAHAHAH NOOOOOOOON ARRETEZ SIL VOUS PLAIT HAHHAHAHAHAHAHAH PITIE JE FERAI TOUUUUUUT HAHAHAHAHAHA."

Axelle tremblait, son souffle était saccadé et elle sentait une chaleur monter en elle. Une chaleur familière. Alors qu'elle riait et se débattait, une voix dans sa tête se dit:

"Non mais, il va quand même pas me donner un orgasme en me chatouillant les pieds ?!"

Et tandis que la brosse continuait son cruel office, Axelle sentit comme une décharge qui parcourut tout son corps. Partant des pieds et des jambes et résonant dans tout son être. Son cri fut tel que Jérémy estima que c'en était assez pour une première fois.

"Ha ben, si. Il a réussi …"

Jérémy embrassa les deux pieds de sa belle et les détacha. Etant tous les deux au comble de l'excitation, le peu de vêtement qui restait vola dans la chambre et tous deux s'éprirent plus passionnément que jamais.  

A nouveau allongés l'un en face de l'autre, ils parlèrent de cette première séance. Axelle expliqua à quel point elle avait adoré tout ceci. De l'ambiance de la chambre jusqu'aux sensations qu'elle a ressenti.  Elle avoua son orgasme surprise et promit qu'il y aura d'autres séances car elle en voulait plus. Jérémy était aux anges et se dit que parfois, il est plus sain et plus constructif d'être honnête sur ses penchants quand on est avec une bonne personne.