Histoire : [Histoire] Histoire d'une expérience sexuelle

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Histoire ajoutée le 02/02/2008
Épisode ajouté le 02/02/2008
Mise-à-jour le 03/07/2021

[Histoire] Histoire d'une expérience sexuelle

Bonjour, chers chatouillophiles.

J'ai eu deux expériences avec les femmes, que je m'en vais vous conter.

La première fois, j'avais 21 ans, lorsque je me suis retrouvé au lit avec une jeune femme. J'ai pris conscience, ce soir-là , qu'il y avait un gros problème. Comment faire l'amour ????????????? J'ai essayé de lui chatouiller les pieds, elle a remué tellement violemment que je n'ai rien pu faire. Je ne sais pas si elle était réellement chatouilleuse, ou si c'était plutôt un jeu de sa part, et pour vous dire la vérité, cela n'a aucune importance : je m'en tape ! Toujours est-il qu'elle a tout-de-suite compris le truc, que j'avais un fantasme spécial, et elle ne me jugeait pas. C'était dans ma tête, et non dans la sienne. Elle attendait la suite, sans bouger, dans un silence d'église... Une femme attend, plus ou moins patiemment, qu'on vienne, tout simplement, faire l'amour avec elle... Les fantasmes d'hommes ne sont que des fantasmes d'hommes. Je crois qu'elles y sont un peu étrangères. Mais certaines sont compatissantes, d'autres amusées trouvent ça rigolo, et peuvent dans ce cas se prêter de bon coeur. Toujours est-il que tôt ou tard, je dis bien "tôt ou tard" (et je dirais même plus, comme les Dupondt : "tôt ou tard"...), il faut prendre le chemin qui mène à  cette chose innommable et effrayante qu'est le sexe de la femme, véritable antre du démon, caverne épouvantable et touffue, et dont Coluche disait : "il ne faut pas avoir peur du vide !" Et oui, parce que le vide, voyez-vous, mes chers amis, il faut bien le remplir ! Et le remplir avec quoi ... ? Avec quelque chose qui ne soit pas, si possible, trop mou et trop petit... heum heum. J'en vois qui rougissent dans le fond... Moi le premier, d'ailleurs !

Comment ai-je résolu ce problème, il y a de cela 13 ans ? En fuyant !!! Hé pardi ! On reconnaît l'homme à  sa fuite, je crois... C'est un truc bien masculin, ça, fuir ! Fuir la femme que l'on croit ne pas pouvoir contenter...

Ma seconde expérience eut lieu 9 ans plus tard, à  l'âge de 30 ans. Je me suis retrouvé dans un lit unique à  l'hôtel avec une amie. Cette amie, quoique jolie, avait pour moi un redoutable defaut : ses pieds étaient épouvantablement LAIDS !!! Jamais de la vie je n'ai vu des pieds aussi laids. Ils étaient quasiment difformes. Impossible de satisfaire le moindre fantasme avec ça. Je craignais de les toucher tant ils m'horrifiaient.

Mais ... j'ai eu envie de l'embrasser, de la caresser, de la prendre dans mes bras. ça me manquait tellement. J'avais tellement besoin depuis si longtemps de l'affection d'une femme. Et celle-ci me plaisait assez, mis à  part ses pieds. (Entre nous, ne trouvez-vous pas ça ridicule ?). Donc, j'ai commencé, après avoir recueilli son consentement tacite, car je suis scrupuleux, par lui caresser longuement le visage, les cheveux..., les épaules, les bras. Ensuite, elle m'invita à  examiner de plus près ses seins. J'étais tétanisé !!! Mais j'en vins bientôt aux seins, et je découvris un plaisir que je ne soupçonnais pas. Et ce fut tout pour cette première fois.

Nous avons eu plusieurs séances, depuis, chez elles, qui s'étalèrent sur six mois. Mais, elle se mit à  insister pour que j'accepte de voir un peu comment était fait son... hum,... heu... sexe ! J'étais absolument rempli d'effroi, un effroi que vous n'imaginez pas ! Elle me menaçait même de me quitter en cas de refus ! Bref, à  contre coeur, je finis par céder à  sa requête. Je dois vous dire, que ce fut, pour moi très très difficile. Et je dirais même plus !... : ce fut difficile ! S'en suivirent quelques séances d'enlacements au lit, qui ne furent guère concluantes : pas d'errection. Je m'efforçais de penser à  des scènes de fantasmes, de chatouilles sous les pieds, rien à  faire, mon sexe, ce glandu, pendait mollement sans rien faire...

On eut alors une explication, et je lui parlai de mon fantasme (épreuve inhumaine tant j'avais honte). Elle trouva ça rigolo ! Puis je dus lui expliquer, en baffouillant, et avec des phrases détournées, que ses pieds étaient horribles et ne pouvaient convenir à  la réalisation des dits fantasmes. Alors je lui proposai quelque chose qui fut, pour moi, un truc très humiliant : c'était d'inverser les rôles. Elle me chatouillerait les pieds, et non moi les siens ! Or habituellement, dans mes fantasmes, c'est la femme qui est la victime, et je tiens énormément à  ce point d'honneur viril : chuis pas pédé !!! Ceci dit, si je me souviens des scènes qui ont, quand j'étais enfant, et adolescent, alimenté mon fantasme (Fernandel dans François Ier, la BD Johann et Pirlouit, ou plus tard la pub pour Poulain light), c'étaient toujours des hommes qui étaient en scène. Et il m'est arrivé de verser dans le fantasme sado-masochiste où une (ou même des) femme(s) me torturent horriblement, avec entre autres, le recours aux chatouilles... Donc, ça pouvait fonctionner. Elle trouva ça très rigolo, et me chatouilla allègrement les pieds ! Et moi, c'est la seule fois où ça m'est arrivé, ça m'a tout de suite mis en érection, et puis j'ai commencé à  me tripotter, c'était incroyable comme c'était une source de jouissance. Mais disons que c'est quand même limité, car à  un moment, faut bien retrouver face à  face sa partenaire... Ce qui finit par se produire ! Je lui dis que j'étais en érection, et elle revint aussitôt sur moi. Et là , pouf ! Horreur ! Le machin qui se transforme en molle limace, et qui fond aussi vite que ça avait poussé...

Alors, après cette déconvenue, je m'abandonnai, résigné, dans les bras de mon amie, en lui disant que tant pis, il n'y aurait pas d'échange sexuel entre nous, et que nous n'avions qu'à  nous enlacer, et à  nous embrasser, en oubliant tout le reste. C'est ce que nous fîmes, simplement par affection, et c'est comme ça que se produisit l'impensable, l'inattendu : au cours de cet ébat essentiellement basé sur l'amour, et sans arrière-pensée, une vigueur nouvelle, insoupçonnée et inconnue me surprit, et nous eurent un échange sexuel, ma première expérience (qui fut aussi la dernière) sans l'avoir recherchée. Je compris ce jour-là  que le fantasmes des chatouilles n'était qu'un gadget qui n'entrait en aucune ligne de compte dans un véritable échange amoureux, et qu'une autre sexualité était possible.

Malheureusement, elle et moi, nous eûmes ensuite un désaccord dont je ne parle pas ici, et nous nous séparâmes.

Je vous invite à  lire mon second message, où je vous fais part de quelques hypothèses sur le sens et la nécessité de ce fantasme de chatouilles. Je souhaiterais recueillir quelques avis sur la question.

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